François a annoncé hier qu’il convoquait une assemblée spéciale du synode en octobre 2019 sur… l’Amazonie.
Il s’agit, a-t-il dit, de « trouver de nouvelles voies pour l'évangélisation de cette portion du peuple de Dieu, spécialement les indigènes, souvent oubliés et sans perspective d'un avenir serein, et aussi à cause de la crise de la forêt amazonienne, poumon d'une importance capitale pour notre planète ».
François veut ainsi renforcer et redorer son image médiatique de pape des périphéries et de grand prêtre de Mère Terre.
Mais pas seulement, sans doute. On peut supposer qu’il entend faire passer l’ordination sacerdotale d’hommes mariés, puisque, comme le rappelle Jean-Marie Guénois, il avait autorisé en 2014 la conférence des évêques brésiliens à lancer une commission d'études sur le sujet.
Ou bien a-t-il un autre coup fourré dans sa besace.
Au fait, qu’en est-il de son dogme selon lequel on ne doit pas rester plus de cinq ans en fonction ?
Commentaires
Vous croyez au Père Goglio maintenant ?
On attend la déposition de l'hérétique.
L'ordination d'un homme marié est-elle interdite ?
On peut en douter : d'ailleurs, naguère, dans notre contrée un pasteur marié et converti a été ordonné prêtre de l'Eglise catholique.
De sorte que, cette idée présentée comme une grande idée neuve n'en est pas une. C'est d'abord un "coup de com.".
Ensuite, "connaissant l'apôtre", on peut prévoir la découverte d'un certain nombre d'arrière-pensées.
Quand il se dit "un peu fourbe", il est trop modeste : il est maître es fourberies.
l'ordination d'un homme marié est courante dans les églises orientales
en Occident, le pape Pie XII, dont je ne pense pas qu'il ait été progressiste, autorisait systématiquement l'ordination sacerdotale des pasteurs protestants qui se convertissaient
j'avais lu à cette époque l'interview d'un prêtre catholique ukrainien qui disait :" je ne suis pas un prêtre marié, je suis un homme marié qui a été ordonné prêtre pour les besoins de sa communauté"
il ajoutait d'ailleurs qu'il ne comprenait pas qu'un prêtre puisse avoir envie de se marier et que les Occidentaux traitaient cette question comme des enfants impubères
La lutte contre le nicolaïsme, c'est-à-dire la lutte pour l'abstinence sexuelle totale des prêtres, est un vieux combat de l'Eglise latine. L'abstinence, sinon le célibat, était la règle au premier siècle. Saint rénée, le concile d'Elvire puis celui de Nicée prescrivent l'abstinence et interdisent le mariage aux clercs ayant reçu les ordres mineurs. C'est à saint Grégoire VII qu'on doit l'imposition définitive du célibat. Le mariage ne reste toléré que pour les prêtres des Eglises orientales qui ont rompu avec l'Eglise orthodoxe pour rallier Rome.
Il est possible qu'un saint Pape, qui défendrait à toute force une rigoureuse orthodoxie, soit justifié à étendre ce qui n'est qu'une tolérance, s'il le faisait pour pallier par exemple la crise des vocations. Dans le cas de l'Abominable qui régit les destinées de la chrétienté, il est clair que cela participe, comme ses dernières "avancées" sur la peine de mort, d'une volonté de laminer de fond en comble ce qui constitue l'enseignement de l'Eglise de toujours. Son seul but est que les chrétiens, complètement désorientés, en viennent à considérer que l'Eglise, comme n'importe quelle humaine institution, peut dire tout et le contraire de tout au gré des évolutions de l'époque. La Vérité devient ainsi quelque chose de relatif. Elle ne s'est sûrement pas incarnée en la Personne du Fils de Dieu. C'est ce dont l'infâme Bergoglio, ce nouveau Luther (pire que Luther) a la charge de persuader l'humanité tout entière, en commençant par la chrétienté.