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Condamné à mort

Un chrétien du Pakistan, Nadeem James, 24 ans, a été condamné à mort ce matin pour « blasphème » par un tribunal de Guirat, au Pendjab.

En juillet 2016, un « ami de la famille », Yasir Bashir, avait porté plainte contre Nadeem après avoir reçu sur son portable un « poème insultant le prophète ». L’ami, musulman, s’était fait accompagner par deux imams liés au groupe islamiste Sunni Tehreek. Nadeem avait été aussitôt inculpé. Et il avait pris la fuite. La police avait alors arrêté ses deux sœurs et les avait torturées jusqu’à ce qu’elles indiquent où était Nadeem.

Le procès a eu lieu à l’intérieur de la prison, comme c’est généralement le cas désormais dans les affaires de « blasphème », pour éviter le lynchage de l’accusé.

Nadeem serait en fait « coupable » de sortir avec une musulmane sur laquelle Yasir avait sans doute des vues.

Il y a aujourd’hui 40 condamnés à mort pour « blasphème » dans les prisons du Pakistan (dont une seule femme : Asia Bibi). Tous ne sont pas chrétiens, loin de là : il y a des hindous, et beaucoup de musulmans, car l’accusation de blasphème sert aussi aux vengeances personnelles entre musulmans.

Aucun condamné à mort pour blasphème n’a été exécuté jusqu’ici. Mais un certain nombre ont été assassinés aussitôt après leur acquittement par une cour d’appel.

Nadeem James fait appel…

Commentaires

  • jusqu'à quand considérera-t-on que le Pakistan est un pays civilisé : c'est seulement un pays musulman
    l'explication donnée me semble difficile à croire : tous les Chrétiens et autres infidèles vivant en pays musulman savent que les musulmanes sont réservées à leurs coreligionnaire, et il est donc tout à fait inutile d'accuser ce blasphème un individu dont le crime, sortir avec une musulmane, est déjà établi
    la juive ou la chrétienne mariée à un musulman, ou ayant seulement eu des relations sexuelles avec lui, est frappée du même tabou, et je me souviens des mésaventures d'un étudiant grenoblois qui a du faire quatre semaines d'hôpital en punition de ses relations avec une française dont il ne savait même pas qu'elle avait eu un amant musulman : les bons musulmans du quartier le savaient et ont agi en conséquence; cela se passait il y a prés de quarante ans, la police a mis un temps fou à comprendre, mais la charia sévissait déjà en France, alors au Pakistan...

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