Liturgie byzantine, au 27 juillet :
Pantéléïmon, toi le bien-nommé, lorsque tu déployas l'amour des hommes sur tous, en veillant sur les âmes et des corps prenant soin, alors tu as reçu le nom qui te convient, pour prix de ta vertu, comme honoraires de ta piété, et t'es montré un invincible soldat couronné par notre Dieu: * prie-le de sauver et d'illuminer nos âmes.
Ayant reçu le pouvoir des guérisons, lorsqu'à toute chose tu préféras la piété, t'adonnant à la foi que ta mère pratiquait et détestant l'impiété de ton père, alors te donna son éclat divin le Verbe de Dieu, cet océan de clartés, dont la prescience prévoyait la splendeur que tu allais montrer au monde par ta vie.
Toi qui puises sans cesse la grâce des guérisons aux sources immatérielles du Sauveur, qui les verses largement et distribues à qui s'approche de toi, éclaire par grâce divine tous les fidèles célébrant ta glorieuse, sainte et lumineuse festivité, Bienheureux dont le nom et la bonté sont à l'image du Dieu compatissant; prie-le de prendre tous tes chantres en pitié.
En ce jour a brillé la vénérable mémoire de l'Anargyre, convoquant les fidèles à son banquet mystique et menant tous les amis de la fête à sa célébration festive; car voici l'admirable médecin guérissant toute maladie, le vaillant martyr Pantéléïmon, qui prie sans cesse le Seigneur pour le salut de nos âmes.
Icône du XIIIe siècle, monastère Sainte-Catherine du Sinaï :
Sur le sang de saint Pantaléon, voir ici.