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Sans vergogne

Le lobby a exhumé un débat dans lequel Olivier Serva, aujourd’hui candidat macroniste aux législatives, se prononçait contre le « mariage pour tous » et rappelait, en tant que chrétien, que les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont une abomination dans la Bible :

« Pour moi être tolérant ce n'est pas accepter l'intolérable. Pour le chrétien que je suis, et je lis la Bible, le Deutéronome, il est écrit que quand un homme couche avec un homme ou une femme couchant avec une femme, c'est une abomination. (…) Evidemment que c'est un pêché, la Bible le dit ! (…) Il n'est pas question qu'en catimini quelques lobbies parisiens influent sur les députés (…) pour faire passer une loi que nous ne voulons pas. »

Pour que Olivier Serra puisse toujours être candidat, il fallait bien entendu qu’il se répande en excuses et qu’il renie ses propos. C’est chose faite :

« Je me suis exprimé en 2012 en tant que simple citoyen dans le cadre d’un débat contradictoire relatif à l'adoption de la loi sur le “Mariage pour tous”. Je m’excuse auprès des personnes que j’ai pu blesser pour cette prise de parole outrancière et je retire ces propos qui ne correspondent pas à mes convictions. C'était une faute. »

Un siège de député vaut bien une apostasie.

Du moins en ce monde…

Commentaires

  • Il porte bien son nom, Serva, servile! La police de la pensée tient ses archives à jour: propos de 2012 qui ne faisaient que dire la vérité. Tout cela finira dans un bain de sang, c'est ce que veut le diable. Les LGBT à force de pousser leur terrorisme trop loin vont se prendre un retour de flamme, probablement par les islamistes.

  • Une chose est de dire qu'on a pu blesser tel ou tel par la rudesse du style, de la formulation abrupte, et tout autre chose est de dire qu'on a tenu des propos... qui ne correspondent pas à ses convictions.

    Ce qui est alors déclarer qu'on dit n'importe quoi. C'est mauvais signe quand on se présente devant des électeurs. Ou alors c'est bon signe ?

  • Peut-on,dans l'Eglise Catholique Romaine , encore valablement communier après avoir avoir publiquement : 1° affirmé que s'opposer au "mariage pour tous", aux pratiques sexuelles déviantes "ne correspond pas à ses convictions" et 2° renié la bible et contredit le magistère (l'acte est une abomination, pas la personne, etc...) ???

  • Je vous rassure. Aujourd'hui on peut tout faire, comme l'enseigne le pape. Il faut être ouvert aux surprises de l'Esprit. Les rigides érigent des murs où il faut construire des ponts. Et qui suis-je pour juger ?

  • Merci Mr. Daoudal ! Vous avez résumé avec une grande concision le pontificat à la noix de Bergoglio...

    Vivement Burke ou Sarah comme prochain pape...s'il plaît à Dieu.

  • Pour être positif, ça reste intéressant que Macron ouvre sa majorité présidentielle à des gens qui ont pu tenir ce genre de propos. Le nouveau président n'est peut-être pas le clone de François Hollande. J'attends maintenant de lui une politique d'accueil à la nippone : 27 réfugiés acceptés en 2015, 28 en 2016. On pourrait commencer par faire en sorte que les ONG cessent d'aller croiser le long des côtes libyennes, pour nous ramener des navires entiers d'Africains repêchés dans la rade de Tripoli.

  • Je suis sincèrement étonné de la part d'un évangéliste d'un tel reniement, au moins verbal.

  • Évangile selon saint Matthieu (13, 24-30) :

    Jésus proposa à la foule une autre parabole: «Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint; il sema de l’ivraie au milieu du blé, et s’en alla. Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
    «Les serviteurs du maître vinrent lui dire: “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie?” Il leur dit: “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent: “Alors, veux-tu que nous allions l’enlever?” Il répond: “Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.”»

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