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Samedi de la quatrième semaine de carême

Belle paraphrase des antiennes de la messe de ce jour par le bienheureux cardinal Schuster :

Sitiéntes, venite ad aquas, dicit Dóminus : et qui non habétis prétium, veníte et bíbite cum lætítia.

Atténdite, pópule meus, legem meam : inclináte aurem vestram in verba oris mei.

L’introït est tirée d’Isaïe (LV) : « O vous qui êtes altérés, vous en qui les biens terrestres, les plaisirs de la vie, n’ont fait qu’attiser davantage, au lieu de l’éteindre, la soif de bonheur qui brûle votre cœur, accourez aux eaux de la grâce divine, qui peut seule satisfaire vos désirs. Que votre misère ne vous arrête pas ; venez, puisez sans frais et désaltérez-vous joyeusement aux sources pures de la grâce, qui ne serait plus telle si elle était donnée en échange des œuvres de la justice humaine par le Dieu infiniment miséricordieux et généreux. » Puis vient le psaume 77 qui est un hymne d’action de grâces pour les bienfaits dont Dieu combla les anciens patriarches.

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Factus est Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus : et sperábo in eum.

Le verset ad offerendum est tiré du psaume 17 : « Le Seigneur est devenu ma force, mon salut et mon libérateur. C’est pourquoi en Lui je me confierai. » Il est devenu ma force, parce que sa grâce m’aguerrit contre les assauts de mes adversaires spirituels ; mon salut, parce qu’en Lui je trouve toujours un repos contre le heurt des ennemis, lesquels, à m’entendre seulement invoquer le nom de Jésus, s’enfuient épouvantés ; mon libérateur, parce que le Seigneur ne permet que je sois tenté par le démon que pour me donner le mérite et la gloire du triomphe.

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Dóminus regit me, et nihil mihi déerit : in loco páscuæ ibi me collocávit : super aquam refectiónis educávit me.

Le verset pour la communion est pris au psaume 22, qui est une suave idylle de l’âme, que le Pasteur éternel paît dans des champs fleuris, au bord des eaux : « Le Seigneur est mon guide ; que peut-il me manquer ? Il me conduit dans les pâturages fertiles, — l’Église catholique, les saints sacrements, la grâce intérieure, qui nourrit toujours la foi de l’âme croyante, — et Il me mène aux eaux rafraîchissantes, là où cesse la soif et la convoitise des joies humaines, pour ne plus goûter rien d’autre que les choses éternelles. »

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• Voir aussi ma note de l’an dernier sur le thème de cette messe : l’eau, la lumière et la vie.

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