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Louvain

Stéphane Mercier, le chargé de cours à l’université « catholique » de Louvain, qui a fait scandale par un texte contre l’avortement, a été suspendu en attendant sa condamnation. Communiqué officiel, daté de vendredi :

En début de semaine, l’UCL était interpellée au sujet d’une note utilisée dans le cadre d’un cours et rédigée par l’un de ses chargés de cours invités, Stéphane Mercier, sur le thème de l’avortement.

Après avoir entendu Stéphane Mercier, les autorités de l’UCL ont décidé d’entamer une procédure disciplinaire à son encontre. L’instruction est toujours en cours.

L’UCL a par ailleurs décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre les deux cours dont Stéphane Mercier a la charge.

L’UCL rappelle que, dans l’esprit de la loi dépénalisant l’avortement votée en 1990, elle respecte l’autonomie des femmes à poser ce choix, dans les circonstances précisées par le législateur.

On voit que l’université « catholique » de Louvain, dont le grand chancelier est l’archevêque de Malines-Bruxelles, souligne une nouvelle fois son respect pour le « droit » à l’avortement, et pour une « autonomie » des femmes justifiant qu’elles perpètrent le crime abominable.

Hier c’était la Marche pour la Vie à Bruxelles. Et naturellement Stéphane Mercier en était l’invité vedette.

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A lire dans les commentaires :

• L'écœurante réaction de l'épiscopat belge, pour lequel l'avortement n'est pas un meurtre (ce qui contredit Vatican II et Jean-Paul II et même François).

• La réponse de Stéphane Mercier, désormais accusé en outre d'homophobie...

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Commentaires

  • "UCL était interpellée"
    Vocabulaire de "chrétiens de gauche". C'est quoi l'UCL, une personne? Il fallait que leur communiqué dise: "les autorités apostates de l'UCL étaient interpellées par des satanistes pro-avortement et ont capitulé en rase campagne"

  • L'UCL est équipée d'une bureaucratie conformiste, à qui il ne viendra même pas à l'idée que ce qui est légal peut ne pas être moral.

    Ces gens sont donc, par office, incapables de penser en dehors de la boîte, et sortent des choses comme : "elle respecte l’autonomie des femmes à poser ce choix, dans les circonstances précisées par le législateur".

    Ils seraient communistes à Moscou en 1938, nazis à Berlin en 1938, membres du Ku-Klux-Klan en Alabama en 1938, etc.

  • Le plus incroyable dans cette affaire c'est la réaction des Évêques de Belgique via son porte parole :

    "Tommy Scholtès (porte-parole de la Conférence épiscopale) se veut très nuancé. D’une part, il condamne les propos du professeur Mercier : « Les mots de Stéphane Mercier me paraissent caricaturaux. Le mot meurtre est trop fort : il suppose une violence, un acte commis en pleine conscience, avec une intention, et cela ne tient pas compte de la situation des personnes, souvent dans la plus grande détresse. » « De telles formules n’aident pas vraiment l’Eglise notamment dans le cadre de l’appel à la vie lancé par le Pape. » Car, d’autre part, le respect de la vie demeure évidemment au centre de la doctrine. « Mais le Pape en appelle aussi à la miséricorde : nous devons montrer de la compréhension, de la compassion. » Le porte-parole des évêques belges joue la prudence également quand il s’agit de se prononcer sur la réaction de l’UCL : « L’UCL et les évêques de Belgique sont deux choses à la fois proches et différentes. Nous n’avons pas d’avis à donner sur ce que dit l’Université. » Il se distancie également de la Marche pour la vie, rappelant qu’il s’agit bien d’une initiative privée, venant de catholiques, et non d’une initiative officielle."

    ...écœurant de la part de ceux qui devraient prendre la défense d'un enseignant authentiquement catholique face à une institution qui renie la morale du respect de la vie qu'elle serait censée promouvoir...

  • La formule est devenue classique. Des "personnes" sont dans un état de grande "détresse", ce qui, apparemment, réduit la responsabilité de leurs actes à peu de choses.

    Le mal clérical c'est : quand ça arrange les clercs ils jugent avec arrogance et veulent imposer leurs idées aux laïcs qui en savent plus qu'eux (j'ai eu ici une discussion sur l'attitude d'abord pro-Hitler de Dinnizer, un imbécile politique, et sur le pétainisme intempérant de Garrigou-Lagrange, propos insolents qui ont irrité certains lecteurs trop confiants), et quand ils sont mous du genou, ils veulent toujours imposer leurs idées, mais de façon pateline et mielleuse (voir la totalement incompétente islamolâtrie qui s'est répandue chez les hommes d'Eglise).

    À part ça, ils décryptent les "signes des temps" par leur "parole prophétique".

  • Les femmes qui avortent y sont poussées non seulement par leur "détresse", mais par les créateurs d'une bonne partie de cette "détresse".

    Qui sont-ils ?

    L'environnement idéologique et le pilonnage de propagande continue.

    Leur entourage familial, et notamment masculin, qui les poussent à l'acte : petit ami, mari, parents.

    Au lieu de débiter des platitudes, les épiscopats et leurs porte-paroles pourraient parler un peu de la responsabilité des hommes. Ils baisent, éludent leur responsabilité, puis mettent dans la tête des femmes qu'elles doivent être "libres de leur corps". Cette manipulation est cynique et ignoble. Mais de cela on ne parle pas.

  • déclaration incroyable de l'Episcopat belge .
    Il n'y a que la victime qui peut pardonner;
    Sans cela ,il n'y a plus de Justice ,si tous les crimes sont minimisés dans une hypocrite " tolérance" des méfaits dont sont victimes les petits sans défense.
    Question subsidiaire : Et l'Enfer ?

  • qui est en grande détresse, la femme ou l'enfant ?
    il faut aussi tenir compte de la propagande, aussi bien médiatique que politique
    peu après le vote de la loi Veil, une pauvre fille, déjà âgée, née de père inconnu, vendeuse dans un magasin de lingerie féminine, m'a raconté, sans doute parce que je devais être le seul homme habitué du café où elle me faisait cette confidence avec lequel elle n'avait pas couché, qu'après ses vacances elle s'était retrouvée enceinte, et qu'elle s'était faite avortée "parce qu'il y avait une loi" alors qu'elle n'y tenait pas plus que ça et aurait volontiers gardé l'enfant
    à la même époque, une femme qui aurait à mon avis relevé plutôt d'un psychiatre que d'un gynécologue, se félicitait du vote de cette loi : elle ne se sentait bien que quand elle était enceinte, mais ne voulait pas d'enfant

  • https://www.rtbf.be/auvio/detail_debat-l-avortement-est-il-un-crime?id=2198013
    Durée 31 mn
    Débat en Belgique, à quand en France?

  • A l'attention du P. Scholtès, attaché de presse de la conférence épiscopale belge:

    A plusieurs reprises, son confrère jésuite, le pape François Ier (qui, sur ce point, se situe dans la ligne de ses prédécesseurs), a qualifié l'avortement de "crime horrible" et de "crime abominable". Propos faciles à retrouver et à authentifier dans les documents du Saint-Siège.

    Quant à l'actuel archevêque de Malines, qu'il change sa devise épiscopale et crie désormais : "Courage, fuyons !"

  • Il est de fait que, justice lui soit rendue, le pape actuel n'a pas dévié sur l'avortement. Il est bon de le rappeler.

  • @ Ephrem: "son confrère jésuite le pape François I". Autrefois Bergoglio était un confrère. Maintenant devenu François, il est pape.

  • Honte à l'Episcopat Belge qui sombre dans le négationnisme le plus extreme.
    Cet Episcopat sombre en effet à l'extreme droite de l'extreme droite, là même ou se rejoigne les perfidies des systèmes humains immondes adorateur de l'occulte, le nouveau néo-nazisme de la fausse bien pensée.
    Aveuglés qu'ils sont ses personnages cloués aux dictats du pouvoir maçonnique européen sont à vomir !!!


    Pronant la promotion de la mort des innocents à l'imitation de ces néo-nazi

  • Faisons part de notre honte et de notre scandale par ici : secretariat.archeveche@catho.be

  • Et ici : etienne.vanbilloen@skynet.be - secretariat.vicariat@bw.catho.be - vicariat.general.bruxelles@catho-bruxelles.be - hulpbisschop@vlbm.be - olivier.bonnewijn@gmail.com - kristof.struys@theo.kuleuven.be -stormsel@hotmail.com - claudegillard@yahoo.fr - patrick.dubois@diomb.be - archiv@diomb.be

    Nos protestations sont d'autant plus légitime que la Belgique est une partie de l'Empire Franc, actuellement occupé !!!

  • L'Empire franc dont une partie est occupée ? Que voulez-vous dire ?

  • Attention pour ceux qui veulent faire un geste concret ; possibilité de signer une pétition aux autorités de l'UCL pour soutenir le Pr Mercier intitulée :

    "Désavouer le Pr Mercier c’est renoncer à témoigner la foi chrétienne dans le monde !"

    Pour la pétition allez sur le lien :

    https://www.e-petitions.org/

  • Chers tous,

    Quelques nouvelles :-)

    Je crois qu'une petite relecture de Gaudium et spes ferait le plus grand bien au P. Scholtès. Au §51, on y lit que l'avortement et l'infanticide sont des NEFANDA CRIMINA. Des "crimes abominables", donc. Et si le bon Père pense que Vatican II est décidément trop has been (pensez donc, c'était il y a plus de cinquante ans), on a aussi Evangelium vitae, de Jean-Paul II: l'avortement est "le meurtre délibéré d'un être humain innocent" (deliberata innocentis hominis occisio, au § 62). Mais c'était il y a plus de vingt ans, nous dira sans doute le bon Père? Et si on citait François, alors? (Eh oui, profitons-en!) François qui nous redit, au §214, qu'il ne faut pas s'attendre à ce que l'Eglise change sa position sur l'avortement. Donc on garde Vatican 2 et Jean-Paul II sur la question.
    De mon côté, l'acharnement se poursuit. On m'accuse maintenant d'"homophobie". Ah oui, et de "transphobie" aussi, pour faire bonne mesure. C'est que j'ai aussi fait un cours, un peu avant ma suspension, pour expliquer que la théorie du genre est une aberration idéologique. (Votre conférence sur le sujet est d'ailleurs fort intéressante, cher M. Daoudal!) Mais voilà; prudemment, dans mon cours, je n'ai fait que résumer un argumentaire de Godefridi, et un autre de Levet (qui se fait préfacer par Onfray), publiés, qui aux Belles Lettres, qui au Livre de poche. Et dans le Nouvel Observateur pour Onfray. Je ne savais pas que toutes ces maisons proposaient des publications homo- et transphobes :-) On ne peut donc pas m'attaquer là-dessus, ni me soupçonner, en citant Godefridi ou Onfray, d'aller chercher mes copains religieux. Bon, je cite aussi des ouvrages d'Anatrella. Je ne peux pas? Bruckner aussi, mais lui, je suppose que ça va? Encore que...
    L'expression libre des idées n'est plus exactement garantie en Oceania. Mais ça, Orwell nous l'avait dit. (Tiens, au fait, on peut le citer, lui?)
    Tout ça pour vous dire que le déchaînement se poursuit, que les journalistes continuent la chasse aux sorcières, qu'on aimerait un peu entendre les évêques, et que je me demande ce que va décider l'UCL. En tout cas, mes cours sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. C'est vrai qu'on risque l'émeute. Ou pire, qui sait si une nouvelle révolution ne se prépare pas? On a un centenaire à fêter après tout. Non, non, pas celui de la révolution russe.
    Priez pour moi. Je plaisante un peu ici, mais c'est assez fatigant, comme vous l'imaginez. Et priez bien pour ma fiancée (avec sa veste rose-mauve à mes côtés sur la photo!) aussi, ainsi que pour ma famille. Ce n'est pas facile pour mes parents...

  • @Stéphane Mercier: Mon souci ici dans l'immédiat c'est votre survie financière, car je pense qu'ils vont vous taxer de faute grave et donc un C4 sans chômage, je pense. Vous devez absolument trouver la contre-mesure face à cette possibilité. Je pense qu'il reste, je l'espère, à UCL des catholiques de bonne volonté, qui doivent manoeuvrer le droit pour empêcher cela. Il ne ferait que justice ! UCL ne peut condamner un vrai catholique c'est inimaginable pour moi, ce que vous vivez est extrêmement grave !

  • M. Mercier, comme le Christ, vous êtes devenu un " signe de contradiction", une pierre d'achoppement, pour avoir simplement dit la terrible vérité.
    Ce que vous perdrez aux yeux du monde, vous sera rendu au centuple devant Dieu, et sans doute dès ici-bas "avec des persécutions" (Mc 10, 30).
    Oui, nous sommes entrés dans une ère de nouvelles persécution. Courage donc ! Vous êtes l'honneur des catholiques belges. Soyez assuré de nos prières et de notre solidarité.

  • Cher Stéphane
    Tenez bon! Vous avez le ciel avec vous!
    "Que celui qui fait l'injustice la fasse encore, que celui qui est souillé se souille encore, que celui qui est juste se justifie encore, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Je m'en vais venir bientôt, et j'ai ma récompense avec moi pour rendre à chacun selon ses œuvres" Ap XXII, 11-12

  • Il me revient en tête ce passage de la seconde Épitre de St Paul à Timothée (chap 2,8-12 bible Sacy) :

    "8 Souvenez-vous que notre Seigneur Jésus-Christ, qui est né de la race de David, est ressuscité d’entre les morts selon l’Évangile que je prêche ;
    9 pour lequel je souffre beaucoup de maux, jusqu’à être dans les chaînes comme un scélérat : mais la parole de Dieu n’est point enchaînée.
    10 C’est pourquoi j’endure tout pour l’amour des élus, afin qu’ils acquièrent aussi bien que nous le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire du ciel.
    11 C’est une vérité très-assurée, que si nous mourons avec Jésus-Christ, nous vivrons aussi avec lui.
    12 Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui. Si nous le renonçons, il nous renoncera aussi."

    Vous êtes un bel exemple de véritable "témoin" du Christ ; et pour cela, MERCI à vous et courage Mr Mercier !...

  • Je signe et fais signer votre pétition. C'est bien le moins que je puisse faire, mais c'est à peu près tout. Sous tous les grands totalitarismes (et le nôtre est peut-être le pire), on assiste à ce phénomène : quelques voix courageuses s'élèvent et sont discréditées ou persécutées ; beaucoup maugréent en silence ou sous couvert d'anonymat. C'est ce que je fais, et j'en ai un peu honte. J'aimerais avoir votre courage.
    Peut-être pourrez-vous mobiliser quelques collègues. Sans doute avez-vous déjà un avocat. Si j'étais à votre place, j'essayerais de contacter Maître Damien Viguier, mais c'est un Français et j'ignore si la loi lui permet de défendre un citoyen belge. Ils voudront vous condamner pour discrimination envers les homosexuels, car en tant que catholiques ils peuvent bien condamner toutes les discriminations (fût-ce envers les zoophiles ou les coprophiles chers à notre bon Pape), mais condamner de front des propos hostiles à l'avortement, c'est ce qu'ils voudront éviter de faire.

  • Ces reniements font vraiment pitié. Décidément, chaque jour qui passe voit le Christ crucifié un peu plus par des "bonnes âmes". Que diront celles-ci quand elles comparaitront devant Lui ?

  • Observer qu'il n'est pas nécessaire d'être catholique, ou plus généralement chrétien, pour être hostile à l'avortement. Certains athées le condamnent également.

    Les évêques le disent-ils assez ?

  • Des évêques catholiques, en Belgique ?
    Ce serait une bonne nouvelle.

  • L'université de la louve un ?

  • A plat ventre devant le monde, les épiscopes de Belgique nous ont habitué à une lâcheté pire que celle de Ponce Pilate. Oui, des lâches. Je ne vois pas d'autre mot pour les définir.

  • Au fait, Bergoglio est, dit-on, contre l'avortement et l'a exprimé ouvertement et énergiquement. Fort bien !

    Il a donc ici une occasion en or ( et l'obligation morale en tant que pape...) d'intervenir solennellement pour condamner à nouveau la pratique de l'avortement et, dans la foulée, prendre efficacement la défense de Mr. Mercier en condamnant les autorités universitaires et les évêques apostats et lâches dans cette affaire.

    S'il ne dit rien, il ne fera que confirmer encore plus la défiance qu'il inspire de plus en plus aux fidèles.

    Va-t-il nous resssortir son fameux "qui suis-je pour juger ?"

  • @Damien 1er: Va-t-il nous ressortir son fameux « qui suis-je pour juger ? » il dira « “qui suis-je pour annuler ?”. Mais vous avez raison monsieur Stéphane Mercier doit écrire de manière officielle à ce pape François, car ce pape a défendu la vie apparemment, c'est ce qu'il semble nous faire croire.

  • Le pape serait peu avisé de s'adresser aux responsables universitaires. Ce sont plutôt des universitaires qui sont bien placés pour le faire, s'agissant des libertés académiques. Mais il ne faut pas se faire d'illusions. Si vous faites dans vos côtés de la propagande pour le communisme le plus criminel, il ne vous arrivera rien. Si vous argumentez contre le concept de "droit fondamental" appliqué à l'avortement, vous étés professionnellement mort. Même un professeur (titulaire) risque alors de gros ennuis. Un chargé de cours, vu la précarité de sa fonction, est fichu.

    En revanche, bien entendu, le pape serait dans son rôle en s'occupant de la déclaration du porte-parole de l'episcopat.

  • Aucun évêque n'était présent lors de la marche. Le cardinal De Kesel honore visiblement le chapeau rouge qu'il a reçu. Se souvient-il de la promesse qu'il a faite en le recevant ? Samedi, il avait mieux à faire: il était à Rome, pour prendre possession de son église cardinalice...

    Un jour, il se souviendra de cette phrase de l'Evangile: "je vomis les tièdes".

    Quant à nous, chrétiens de base, nous savons désormais que la seule boussole demeure le Christ et l'enseignement de la Sainte Eglise.

    Nous devons manifester notre mécontentement.

    https://www.e-petitions.org/

  • "je vomis les tièdes".

    Dans le même esprit en France, Marine Le Pen fera tout pour que sa nièce Marion ne puisse pas rentrer dans son gouvernement.
    https://fr.news.yahoo.com/marine-pen-ne-veut-ni%C3%A8ce-140427361.html
    Elle n'est pas assez "maçonnique" à la Gilbert Collard et pas assez homophile à la Florian Philippot. Par contre elle avait son utilité pour faire venir à elle les voix "catholiques". Pour avoir le pouvoir, il faut savoir qui est au-dessus de vous. La haute finance mondialiste est pour l'Union Européenne. D'où la décision du FN de ne pas demander un frexit comme l'UPR. Marine Le Pen sait faire preuve de stratégie. Mais n'est-ce pas au dépens des Français ?

    Reste qu'on l'a toujours dit, Marine Le Pen est le Tsipras grec. Comme avec Syriza, le FN se soumettra aux directives européennes.

  • Benoît

    Je respecte votre opinion. Et je remercie Monsieur Daoudal de nous laisser nous exprimer sur son blog. Mais notre attention, à nous catholiques, est concentrée sur cette triste affaire.

    Nous ne pouvons pas permettre aux pro- Avortement de faire des amalgames.

  • "Sur l'avortement, Marion tient un propos qui n'est pas conforme au programme du Front National", a lâché Florian Philippot en décembre dernier sur BFMTV.

    Marion Le Pen et Stéphane Mercier, même combat. Le FN est aussi hypocrite que l'Université de Louvain. Pas difficile à comprendre pourquoi il ne demande pas le frexit.

  • Pourriez-vous dire sans broncher à la femme qui a avorté : "Madame, vous avez tué votre enfant, c'est un crime et vous êtes une criminelle" ? Je ne le pense pas, sauf à manquer au bon sens, sinon à la charité.

    L'avortement est en soi un crime, mais la mère qui a avorté est-elle pour autant une criminelle ? A-t-elle fait ce choix en pleine conscience et libre de tout conditionnement ? Non, sans doute, et dans bien des cas.

    Quand le porte-parole de la Conférence épiscopale se dit mal à l'aise pour qualifier l'avortement de crime, je ne pense pas qu'il vise l'objectivité de l'acte qui demeure dans tous les cas, mais l'engagement de la personne qui le commet, si vous écoutez bien les paroles du père Scholtès.

  • La déclaration d'un porte-parole d'un épiscopal peut (et je dirais : doit) parfaitement se faire selon un mode différent de l'interaction de personne à personne. Si on renonce à exprimer clairement des principes au prétexte qu'on pourrait blesser les âmes sensibles, autant dire qu'on renonce à le faire.

    Par ailleurs, je me répète : pourquoi le discours sur l'avortement ne s'adresse pas plus aux hommes ? L'avortement, sa genèse, ses effets ne concernent que les femmes ? Pas les hommes ? Et aux hommes il faut parler durement, car ce sont eux, très souvent, qui poussent les femmes à avorter.

    La compassion oui. Le gnangnan, non.

  • @Damien
    D'où sortez-vous que Stéphane Mercier a dit que les femmes qui ont avorté sont toutes des criminelles?
    Ne savez-vous pas que depuis l'initiation de la déferlante d'avortements, TOUS les opposants à l'avortement et TOUTES les associations pro-vie dans le monde entier ont toujours fait la distinction, au point d'affirmer que "l'avortement tue le bébé et blesse la mère" et que la mère qui avorte est aussi une victime. Victime de la lâcheté de leur entourage, du lobby pro-mort, des idées féministes, des médecins, des législateurs, des journalistes. Victime des ennemis de Dieu qui s'attaquent à Dieu via la famille et le maillon le plus faible de la famille, l'enfant à naître.
    Oui, il y a objectivement de froids criminels dans cette affaire d'avortement et souvent des femmes, mais c'est la propagande des pro-mort qui agitent la soi-disant "stigmatisation" des femmes ayant avorté qui n'existe que dans leur imagination et cerveau enténébrés. Nous laisserons à Dieu le dernier mot au Jugement dernier.
    Lisez donc "l'avortement vu par un exorciste" éditions bénédictines et vous comprendrez la différence entre péché et pécheur.

  • Au-delà de la polémique "pour ou contre l'avortement", il y a le détournement d'une position académique pour tenter d'imposer ses idées, et une argumentation qui n'a rien de philosophique ni de rigoureux.
    http://asimon.esy.es/.../03/29/philosophie-ou-dogmatisme/

  • Monsieur Simon, une question:
    Etes-vous opposé à ce que la théorie du genre ou la théorie de l'évolution soient présentées comme La vérité dans des cours de l'Education Nationale, niveau lycée ou classes préparatoires?
    Vous semblez être scandalisé qu'un philosophe dans une université catholique puisse délivrer des cours que vous considérez comme "dogmatiques" parce qu'il dit, comme les derniers papes, que l'avortement est un crime abominable?

  • Depuis que les universités occidentales sont apparues au Moyen Âge, on y discute ferme.

    Le professeur qui annonce clairement sa thèse et qui accepte l'expression d'une contre-thèse, qui met une bonne note à un travail d'étudiant qui s'oppose à lui avec un schéma de raisonnement bien construit nectrehit en rien sa mission.

    Ici, regardons les choses en face. M. Mercier n'est pas professeur titulaire, mais chargé de cours, donc avec un statut précaire. On le traite sans ménagement parce qu'on peut faire pression sur lui. On y mettrait beaucoup plus de formes si on avait à faire à un professeur au sens strict. Ce dernier pourrait plus facilement envoyer paître les "autorités".

  • @Dauphin

    Tout d'abord, ma phrase "Pourriez-vous dire, etc" ne s'adressait pas du tout à Stéphane Mercier (l'ambiguïté ne m'est malheureusement apparue qu'après rédaction, j'aurais dû remplacer ce "vous" par un "nous" pour être correctement compris). Je ne prête absolument pas à Stéphane Mercier l'intention d'accuser de la sorte les femmes qui avortent, ni même à personne parmi les catholiques. C'était une pure question rhétorique.

    Beaucoup de participants du forum ont mis sous le compte de la pudeur mal placée, sinon de la lâcheté, voire de l'infidélité au Magistère, la répugnance de Tommy Scholtès à nommer l'avortement pour ce qu'il est, un meurtre, en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise. Je ne crois pas qu'il s'agisse de cela et je me permets de le développer.

    Je rappelle ce qu'il a dit :
    "Les mots de Stéphane Mercier me paraissent caricaturaux. Le mot meurtre est trop fort : il suppose une violence, un acte commis en pleine conscience, avec une intention..."

    Il ne dit pas que tuer son enfant n'est pas un meurtre en soi, il veut simplement signifier que la personne qui a décidé d'avorter n'a pas automatiquement choisi librement et pleinement d'accomplir un meurtre.

    Quand Evangelium Vitae appelle l'avortement un "meurtre délibéré", il se place d'abord du point de vue de l'objectivité de l'acte contre ceux qui refusent de voir dans l'avortement un homicide et dont il pointe les responsabilités : ce sont les "froids criminels" que vous évoquez, et même au-delà d'eux "la structure de péché" dont parle Jean Paul II.

    Si, cette fois, on se place du point de vue de l'engagement de la personne dans l'exercice de son acte, la mère en l'occurrence, un avortement peut ne pas être un meurtre, et c'est cela que dit précisément le père Scholtès, sans oublier totalement de rappeler les principes quand il dit dans l'émission télé que l'avortement est "quelque chose de très grave, qui a touché à une vie, à un humain en devenir"

    Quand, au journaliste qui lui demande s'il refuse de soutenir Stéphane Mercier, il répond qu'il ne soutient pas l'emploi de ce mot ("crime"), cela ne vaut pas forcément désaveu, car il aurait pu tout aussi bien se désolidariser complètement du message, ce qui là aurait été totalement inacceptable.

  • 'Soutien à et Prieres pour M Mercier.
    Merci pour Son exemple.
    Je suis Belge et bien triste de
    constater une fois de plus que Notre Eglise Catholique Est lache !

    Marie

  • Les professeurs de l’UCL Jean Bricmont (professeur émérite UCL, athée et pro-choix) et Michel Ghins (professeur émérite UCL, catholique et pro-vie) demandent qu’aucune sanction ne soit prise à l’égard de Stéphane Mercier et « qu’en accord avec les valeurs défendues par l’UCL, l’expression de tout point de vue concernant la problématique de l’avortement y soit autorisée. »
    --------------------------
    Nous sommes inquiets. Oui, nous sommes inquiets par les menaces qui pèsent sur la liberté académique, et a fortiori la liberté d’expression, à l’Université Catholique de Louvain. Le 25 mars, les autorités de l’UCL ont décidé de suspendre les cours de philosophie donnés par M. Stéphane Mercier, chargé de cours invité. En outre, une procédure disciplinaire a été engagée qui pourra déboucher sur des sanctions à son encontre.

    De quoi s’agit-il ? Dans un cours de philosophie destiné aux étudiants de premier baccalauréat à la Faculté des sciences appliquées, Stéphane Mercier a abordé la problématique de l’avortement. Dans les notes de cours dont nous avons pu prendre connaissance, il propose une argumentation éthique, inspirée d’un ancien professeur du King’s College de New York, Peter Kreeft, selon laquelle l’embryon humain est une personne dès la conception. Puisque l’avortement consiste, selon lui, à mettre fin à la vie d’une personne, il en conclut que l’avortement est un meurtre avec préméditation. L’avortement devrait donc être illégal, interdit par la loi.

    Comprenons-nous bien. Il ne s’agit pas pour nous ici de nous prononcer sur le bien-fondé – ou non – de l’argumentation, ni de prendre position pour ou contre la loi de 1990 qui dépénalise l’avortement sous certaines conditions en Belgique. Notre propos porte sur la liberté académique et la liberté d’expression. Y a-t-il des sujets qui ne peuvent pas être discutés dans un cours de philosophie à l’Université ? Notre réponse est clairement : non. Tous les sujets peuvent être abordés, pourvu qu’ils le soient en conformité avec la rigueur et l’excellence académiques, tout en éveillant l’esprit critique des étudiants, y compris des étudiants de première année, en particulier ici sur une problématique déjà largement abordée dans l’enseignement secondaire.
    Dans le « liminaire » de ses notes, significativement intitulé « permettre le débat », Stéphane Mercier propose un argument philosophique, et non pas théologique, « pour aider à réfléchir » et « qui peut être critiqué ». Certes, son argumentation défend un point de vue qui n’est pas neutre, mais l’étudiant a explicitement la liberté de le discuter et de le critiquer. Il est vrai que les formulations utilisées par Stéphane Mercier sont parfois maladroites et peuvent heurter. Mais ceci justifie-t-il des sanctions disciplinaires ? Nous ne le pensons pas.

    Pour justifier leur décision, les autorités de l’UCL font valoir que « la note dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’Université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable » (communiqué de presse du 21 mars). Quelles sont ces valeurs ? Sur le site de l’UCL, on peut lire : « Les valeurs qui sous-tendent la vision de l’UCL sont l’ouverture aux autres et à la différence, la solidarité, la liberté et le respect. Les académiques disposent de la liberté académique, inscrite dans la Constitution, c’est-à-dire la liberté de pensée dans la recherche d’une vérité construite scientifiquement et non soumise à la norme du moment. » Dans le cadre universitaire, « l’ouverture aux autres et à la différence » devrait en premier lieu s’appliquer à la différence des idées et la possibilité de les confronter.
    Certainement, la liberté d’expression est limitée. Les propos sexistes, racistes, négationnistes, xénophobes, homophobes etc. sont interdits par la loi. Les notes de Stéphane Mercier n’en contiennent pas. Son argumentation se situe au niveau des idées et ne vise aucunement les personnes. Il est crucial, pour la bonne santé de l’université et plus largement de notre démocratie, que toutes les idées et opinions puissent y être débattues librement et sans contrainte, même, et peut-être surtout, si elles ne sont pas conformes à « la norme du moment ». Cette norme, dans le cas qui nous occupe, est la loi de 1990 qui dépénalise l’avortement dans certaines conditions. Il faut obéir à la loi, mais ceci ne nous empêche pas de la critiquer, sans quoi notre système légal serait figé pour l’éternité. Si personne n’avait mis en question la loi interdisant l’avortement il y a 40 ans, la loi actuelle n’aurait jamais été votée…

    Il est pour le moins surprenant de constater l’émergence à l’UCL d’une sorte de néo-cléricalisme de la bienpensance politiquement correcte, d’une forme de nouvelle police de la pensée qui frapperait les positions minoritaires lorsqu’elles sont prises à partie par les médias et qu’elles sont susceptibles de heurter une majorité de l’opinion. L’Université doit rester un lieu de pensée libre et de débats ouverts. S’il est permis à juste titre de critiquer les positions de l’Eglise catholique à l’UCL, il serait pour le moins paradoxal, dans une Université qui porte le nom de catholique, d’interdire que certains académiques développent des argumentations philosophiques qui sont conformes au catholicisme.

    En vertu de la liberté académique, nous demandons qu’aucune sanction ne soit prise à l’égard de Stéphane Mercier et qu’en accord avec les valeurs défendues par l’UCL, l’expression de tout point de vue concernant la problématique de l’avortement y soit autorisé.
    (lu sur le site www.lesoir.be)

  • Bravo, bravo, merci de nous faire savoir cette réaction sensée de deux professeurs émérites de l'UCL qui ont deux opinions opposées sur la question, mais défendent la liberté d'expression.
    Même les autorités de l'UCL imposent des limitations.
    Je suis juste en désaccord avec la phrase " Il faut obéir à la loi, mais ceci ne nous empêche pas de la critiquer,"
    Non, il ne faut pas obéir à une loi mauvaise.

  • Mercier sanctionné. Un commentaire sur cet article le qualifie de "fou de Dieu". Les idéologues de l'irréligion militante, eux, ne sont jamais des "fous du Rien".

    http://lesoir.be/1472875/article/actualite/belgique/2017-03-31/plaidoyer-anti-avortement-stephane-mercier-sanctionne-par-l-ucl

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