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Mercredi de la troisième semaine de carême

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Audíte et intellígite traditiónes, quas Dóminus dedit nobis.

Écoutez et comprenez les traditions que le Seigneur nous a données.

L’antienne de Benedictus des laudes de ce jour est un étonnant raccourci de l’évangile de la messe.

« Audíte et intellígite », c’est ce que dit le Seigneur aux « foules » en répondant aux scribes et aux pharisiens qui se disent choqués de voir les apôtres « transgresser la tradition des anciens » en ne se lavant pas les mains pour manger.

Écoutez et comprenez quoi ? Que ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de la bouche. Ce propos (et son explication peu après) – et les propos de ce genre – ce sont donc « les traditions que le Seigneur nous a données ».

Dans l’évangile il est seulement question de la « tradition des anciens », que les apôtres transgressent. Il n’est pas question des « traditions que le Seigneur nous a données ». La liturgie souligne ainsi que le Seigneur nous a bel et bien donné des traditions.

Celles des scribes et des pharisiens étaient tout humaines : « votre tradition », dit deux fois Jésus, par laquelle « vous videz la parole de Dieu », composée de « préceptes humains » précise-t-il en citant Isaïe ; celles du Seigneur sont divines.

Saint Paul dénoncera également la « tradition des hommes », avant de dire : « Que personne ne vous juge sur la nourriture ou la boisson » (Colossiens 2,16), et il dit aux Thessaloniciens (II, 2,15) : « Frères, tenez ferme et gardez les traditions dont vous avez été instruits par nous soit de vive voix soit par lettre. » Phrase importante qui montre que ces traditions transmises par saint Paul sont des éléments de la Tradition : éléments écrits et éléments oraux.

Audíte et intellígite traditiónes, quas Dóminus dedit nobis…

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