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Haro sur la Pologne (comme d’habitude)

Les européistes tirent à boulets rouges sur le gouvernement polonais, ou manient une ironie à la limite du racisme, parce que Beata Szydło (qu’ils appellent désormais « l’emmerdeuse », sic) n’a pas plié et a refusé d’entériner la nomination de Donald Tusk pour un nouveau mandat de président du Conseil européen. C ‘est assurément une première qu’un pays rejette la candidature d’un de ses citoyens et propose un autre nom… Et c’est donc une première que le président du Conseil européen ne soit pas élu à l’unanimité.

Comme la proposition polonaise a été méprisée, Beata Szydło a décidé de ne pas signer les conclusions du sommet, qui vient de se terminer. C’est aussi une première : en l’absence de consensus, il n’y a pas de conclusions officielles du sommet.

Ainsi le gouvernement polonais fait-il éclater le mythe du consensus permanent du meilleur des mondes européen, au moment même où les eurocrates voulaient afficher l’unanimisme face au Brexit. Non, on n’est pas obligé d’être toujours d’accord avec le prêt à porter européiste de la Commission. Oui, on peut couper le robinet d’eau tiède des déclarations consensuelles imposées par la dictature de l’européistement correct.

Et dans sa conférence de presse Beata Szydło en a remis une couche en affirmant que la Pologne n’accepterait jamais une Europe à plusieurs vitesses, idée qui fut taboue et qui semble avoir désormais l’aval des « grands pays » autoproclamés (dont ne fait pas partie la Pologne).

On remarquera le petit crachat de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Donald Tusk, aussitôt réélu, venait de dire qu’il travaillerait avec tous les gouvernements sans exception et qu’il ferait de son mieux « pour protéger le gouvernement polonais contre l’isolement politique » et communiquerait « avec le gouvernement polonais en polonais » Juncker n’a pas pu s’empêcher d’ajouter : « Avec un peu de chance, c’est une langue que le gouvernement polonais comprendra. »

Commentaires

  • Une mauvaise nouvelle pour les Européistes, Asselineau est à 524 parrainages, comme il vient tout juste de l'annoncer lors de sa conférence de presse aujourd'hui :
    https://www.youtube.com/watch?v=7Sor-BAf2bE
    A écouter.... On a là un grand bonhomme ! Rien à voir avec les autres guignols de la politique. S'il est élu, cela en sera fini de cette dictature européenne.

  • A Bruxelles, François Hollande s'est distingué par son élégance toute diplomatique en lançant au premier ministre polonais à la fin du sommet : "Vous avez des principes, nous avons les fonds structurels"...
    Interrogée lors de la conférence de presse d'après sommet, sur ces propos du président français , Beata Szydlo a répondu : "Comment pourrais-je traiter sérieusement le chantage d'un président qui a 4% d'opinions favorables dans les sondages et qui ne sera bientôt plus président ? Je ne sais pas; peut-être que ma réponse est en l'occurence inélégante mais je réponds à une remarque peu élégante."
    extrait vidéo:
    https://youtu.be/0oBLhatRvFI
    La menace de Hollande:
    http://www.rp.pl/Unia-Europejska/170319996-Szczyt-UE-Wy-macie-zasady-my-fundusze-strukturalne.html

  • Merci Bertrand ! Il est vraiment temps de quitter ces marionnettes de l'Union européenne. Mais il y a un piège, certains disent vouloir la quitter mais tournent autour du pot :
    https://www.youtube.com/watch?v=kuUBmiiJ-MU

  • Etonnant de voir une nouvelle fois, aussi bien en Pologne qu'en France, cette alliance de la haute finance avec le communisme.
    http://pbs.twimg.com/media/C6jHOIYU0AASnJF.png
    Affiche des Républicains qui en fait justement allusion (Macron, en banquier, tient une faucille, l’emblème du communisme (leurs membres sont nombreux à le soutenir). Ce montage renvoie évidemment à l’alliance qu’ont faite Trotski et les banquiers de New-York (les frères Warburg et Jacob Schiff), pour préparer et financer le coup d’Etat en Russie en 1917.

  • Ne parlons pas du président français sortant : malgré quelques capacités de nuisances qui lui restent, il est pratiquement mort, et on ne dit pas trop de mal des morts.

    Quant à M. Junckers, était-il à jeun ?

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