Benedíctus es, Dómine, Deus patrum nostrórum
Et laudábilis et gloriósus in sǽcula.
Et benedíctum nomen glóriæ tuæ, quod est sanctum
Et laudábile et gloriósum in sǽcula.
Benedíctus es in templo sancto glóriæ tuæ
Et laudábilis et gloriósus in sǽcula.
Benedíctus es super thronum sanctum regni tui
Et laudábilis et gloriósus in sǽcula.
Benedíctus es super sceptrum divinitátis tuæ
Et laudábilis et gloriósus in sǽcula.
Benedíctus es, qui sedes super Chérubim, íntuens abýssos
Et laudábilis et gloriósus in sǽcula.
Benedíctus es, qui ámbulas super pennas ventórum et super undas maris
Et laudábilis et gloriósus in sǽcula.
Benedícant te omnes Angeli et Sancti tui
Et laudent te et gloríficent in sǽcula.
Benedícant te cæli, terra, mare, et ómnia quæ in eis sunt
Et laudent te et gloríficent in sǽcula.
Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto
Et laudábili et glorióso in sǽcula.
Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in sǽcula sæculórum. Amen.
Et laudábili et glorióso in sǽcula.
Benedíctus es, Dómine, Deus patrum nostrórum
Et laudábilis et gloriósus in sǽcula.
Vous êtes béni, Seigneur, Dieu de nos pères
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Et le nom de votre gloire, qui est saint, est béni
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Vous êtes béni dans le temple saint de votre gloire
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Vous êtes béni sur le trône saint de votre royaume
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Vous êtes béni sur le sceptre de votre divinité
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Vous êtes béni, vous qui, étant assis sur les Chérubins, voyez le fond des abîmes
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Vous êtes béni, vous qui marchez sur les ailes des vents, et sur les flots de la mer
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Que tous les Anges et les Saints vous bénissent
Qu’ils vous louent et vous glorifient dans les siècles.
Que les cieux, la terre et la mer, et tout ce qu’ils renferment, vous bénissent.
Qu’ils vous louent et vous glorifient dans les siècles.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit
Et à celui qui est digne de louange et de gloire dans les siècles
Comme c’était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Et à celui qui est digne de louange et de gloire dans les siècles.
Vous êtes béni, Seigneur, Dieu de nos pères.
Et digne de louange et de gloire dans les siècles.
Ce très bel hymne, qu’on ne trouve que dans la liturgie du samedi des quatre temps de l’Avent, du Carême et de septembre (aux quatre temps de Pentecôte il n’y en a qu’un verset d’alléluia) commence comme l’hymne des Hébreux dans la fournaise (Daniel 3, 52-60) et se poursuit par quelques versets de psaumes.
Voici ce chant par les moines de Solesmes sous la direction de Dom Gajard (1959) – il manque deux versets – et par les moniales d’Argentan (1973) – les deux premiers versets et la doxologie.