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Dixit Dominus ad Noe

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Antiphonaire de Marseille, XIIIe siècle

℟. Dixit Dominus ad Noë: Finis universae carnis venit coram me: repleta est terra iniquitate eorum,
* Et ego disperdam eos cum terra.
℣. Fac tibi arcam de lignis laevigatis, mansiunculas in ea facies.
℟. Et ego disperdam eos cum terra.

Le Seigneur dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi : la terre est remplie de leur iniquité, et je vais les anéantir avec la terre. Fais-toi une arche de bois poncé, tu feras en elle des petites chambres. Et je les exterminerai avec la terre.

Tel est le premier répons des matines de la Sexagésime, qui ouvre la semaine de Noé et du Déluge. (« La fin de toute chair est venue devant moi » veut dire : la fin de tout être vivant est arrivée à mes yeux, j’ai décidé de détruire tous les êtres vivants.) Ce sont les versets 13 et 14 du chapitre 6 de la Genèse. En fait il n'y a pas "Dominus" dans le texte, et la phrase commence au verset précédent:

12 Dieu voyant que la terre était corrompue (car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre), 13 il dit à Noé...

Commentaires

  • Pourquoi parlez vous de Noé, alors que dans mon missel, il est question de Ben Sira le Sage?

  • Comme le montre l'antiphonaire de Marseille, il y a très longtemps que ce temps liturgique dans la liturgie latine est celui de la Septuagésime, et cette semaine la Sexagésime.

    Ne connaissant pas la "forme ordinaire du rite romain" inventée il y a quelques années, je ne sais pas ce qu'il en est de ben Sira le Sage, sinon que vous devez faire allusion à ce qu'on a toujours appelé dans l'Eglise latine le livre de l'Ecclésiastique.

  • En effet, Laurent parle de la 1ere lecture de ce lundi, de la férie, année A, lectures impaires du missel en rite "ordinaire". Hier étant le 7e dimanche du temps "ordinaire". Donc rien à voir avec l'antiphonaire des offices. Ce sera peut être l'occasion pour Laurent de s'intéresser aux offices et à la messe de toujours. Il ne sera plus obligé d'acheter les missels des années A, B, C, cela finit par faire cher...
    Nous sommes à une époque où le temps est "ordinaire" et les présidents "normaux".

  • Allons allons, cher M. Daoudal. Je sais bien que la Sixto-Clémentine dit "Ecclésiasticus", mais le grec "sophia sirach" et la vulgate de Stuttgart "liber jesu filii sirach"...
    Pour Dauphin, je pense que vous n'avez jamais eu entre les mains un missel Jounel ou autre, car en semaine le cycle s'étale sur 2 ans, non sur trois, et tout est en un volume. Quant aux antiennes des matines, elles diffèrent encore, puisque le cycle du psautier est sur 4 semaine dans le Tempus per annum. D'où l'on voit qu'un petit tour dans la conférence d'Yves Daoudal sur les psaumes (colonne de droite) serait bienvenue...

  • Ce n'est pas seulement la "sixto-clémentine". C'est toute la tradition latine et toute la liturgie latine traditionnelle. les bréviaires sont pleins de références à l'Ecclésiastique, jamais à Sirach. Pour la bonne raison que le livre s'est toujours appelé ainsi dans l'Eglise latine, depuis au moins le IIIe siècle, et qu'il s'appelle toujours ainsi dans la Bible de Jérusalem, qui n'est pas précisément "tradi". (Même Osty a gardé cette appellation.)

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