Il est très dommage qu’aucun texte de Sandro Magister ne soit désormais traduit en français. Hier, il attirait l’attention sur un article de la Civilta Cattolica, revue dirigée par Antonio Spadaro, grand ami du pape, et dont tous les articles sont validés par le Saint-Siège avant publication.
Or la Civilta Cattolica vient de publier un texte, signé Giancarlo Pani (un jésuite, forcément), qui explique que le développement de la place des femmes dans la société rend incompréhensibles les raisons qui justifiaient leur « exclusion » du sacerdoce. Et ce jésuite de reprendre le grand refrain de François sur l’Esprit qui guide l’Eglise et suggère de nouvelles perspectives…
Commentaires
Dans de grandes régions du monde il n'y a déjà plus de vocations religieuses féminines. Pourquoi donc les femmes se précipiteraient-elles sur le sacerdoce, qui est bien plus exigeant que la vie religieuse ? D'abord c'est Dieu qui appelle. Ensuite, je suppose que ces femmes auraient le droit de se marier avant l'ordination... ou même après. Travailler pour gagner sa vie + élever les enfants + administrer les sacrements + continuer à se former +prier + préparer les homélies.etc... Les féministes devraient s'élever contre une telle exploitation de la femme!
C'est encore un gadget de Bergoglio destiné à montrer comme il a l'esprit large!
Les vocations religieuses féminines sont nombreuses dans les communautés et institutions traditionnels. Ceux qui ont gardé la véritable religion, quoi.
Quant aux harpies en manque qu'elles se précipitent chez les protestants et anglicans: elles auront un faux sacerdoce où toute leur haine destructrice pourra donner la pleine mesure. Il n'y a qu'à voir les "pasteures et "évêques" lesbiennes, pédophiles, avorteuses des sectes anglaises, américaines, suédoises etc...L'Eglise officielle, se protestantisant à vitesse grand V sous l'influence des apostats de sa hiérarchie sombrera comme ces sectes. Subsistera le" petit reste", amplement suffisant dans les mains de Dieu pour envoyer en enfer ces hordes hystériques.
Il y a un côté comique dans cette histoire. Le prêtre quand il célèbre l'Eucharistie prend la place du Christ. Il dit d'ailleurs "Ceci est mon corps, ceci est mon sang.... faites ceci en mémoire de moi."
Quand on joue Roméo et Juliette de Shakespeare, il ne vient à l'idée de personne de prendre une actrice pour jouer le rôle de Roméo et un acteur pour celui de Juliette.
Pourquoi donc voudrait-on une femme pour représenter le Christ alors que la moitié de la population sur terre est masculine ? Il ne manque donc pas d'hommes !
A la limite, cela peut se comprendre chez les Protestants, puisqu'ils ne donnent pas la communion. Mais chez les catholiques ? Cela n'a aucun sens. La théorie du genre serait-elle passée par là ?
Le prêtre agissant in persona christi, l'"ordination" des femmes équivaut à la suppression du sacerdoce. Il est clair que c'est un objectif pour tous ceux et celles qui veulent détruire le catholicisme, à commencer par l'occupant de la chaire de saint Pierre. Il y a de belles réflexions du saint Curé d'Ars sur ce sujet. Même la très sainte Vierge (et le saint Curé l'aimait beaucoup) ne peut ni consacrer, ni absoudre. Pour s'en convaincre, n'y a qu'à voir Antje Jackelén, "archevêque" de Suède, pro-avortement, pro-LGBT, etc, etc., que François a tenu à rencontrer en grandes pompes.
pardon mais le célibat des prêtres est une discipline établie de manière durable au début du deuxième millénaire, discipline à laquelle des entorses ont été apportées ou tolérées (catholiques orientaux, catholiques issus de l'anglicanisme, sans parler des prêtres mariés sous le communisme notamment en Tchéquie).
S'il existe des exceptions, il est difficile d'affirmer sans rire que la question est close à jamais.
Si un lecteur de ce blog peut l'éclairer sur les raisons de fond et leur robustesse, je serais preneur. Plus les arguments seront forts, moins il sera d'ailleurs défendable de maintenir les exceptions existantes...
le concile d'Elvire, le premier à ma connaissance a avoir parlé de célibat sacerdotal, ne date pas du début du deuxième millénaire mais de la fin de l'Antiquité
les églises orientales n'y ont jamais été soumises, et le fait qu'elles ordonnent des hommes mariés n'est en rien une entorse à une règle qu'elles n'ont jamais connue
le pape Pie XII, dont je ne pense pas qu'il ait été progressiste, autorisait les pasteurs protestants qui se convertissaient à garder leur femme; la règle du célibat ecclésiastique étant purement disciplinaire, il en avait parfaitement le droit
pris par l'ambiance, je suis allé trop vite : il est évident que je ne parlais que des pasteurs protestants convertis qui voulaient devenir prêtres; pour les autres, la question ne se posait même pas, sauf pour ceux qui étaient "divorcés remariés"
à Nicole : dans le théâtre japonais, les rpôles de femmes sont tenus par des hommes. donc l'idée de faire jouer Shakespeare par des acteurs de l'autre sexe, n'est pas forcément totalement absurde pour tout le monde.
Les commentaires sur cet article portent sur l'ordination des femmes et non sur le célibat des prêtres.
Ce sont deux choses différentes. La première a été jugée inenvisageable par Jean-Paul II pour des motifs théologiques et je ne vois pas pourquoi des amis du Pape François remettent cela sur le tapis! Pour sacrifier à des thèses mondaines? Pour se faire bien voir des femmes, dont je suis ? La deuxième est une discipline réformable mais riche de sens. Si le célibat des prêtres était un dogme il n'y aurait AUCUNE exception dans l'Eglise catholique. Mais si le Pape François veut réformer cela, il devra consulter les évêques, les cardinaux (qu'il n'écoute pas aujourd'hui!) et les Eglises orientales riches d'une longue expérience en ce domaine et bien réfléchir aux conséquences.