Le site New Liturgical Movement fait part d’une amusante découverte. Il s’agit d’un texte publié dans The Monthly Magazine, publié à Londres, vol. XI, premier semestre 1801, qui est une méchante blague anticatholique :
Abrégé du bréviaire par les jésuites
Il est bien connu que l’église Papiste enjoint à ses prêtres de réciter quotidiennement le bréviaire, qui consiste en une longue collection de prières et de psaumes, et légendes, etc., etc., appelés matines, laudes, vêpres, etc. Mais pour les soulager de ce fardeau, on a découvert qu’on pouvait lui substituer ce qui suit, qui fait honneur au génie de son inventeur. C’est copié d’une feuille imprimée trouvée dans un vieux bréviaire qui avait appartenu aux jésuites.
Comme je crains que nombre de mes lecteurs connaissent moins le latin que les protestants de 1801, je traduis aussi le texte du « bréviaire jésuite » :
Rite très bref de récitation du bréviaire.
D’abord on dit le Pater et l’Ave, puis : a.b.c.d.e.f.g.h.i.k.l.m.n.o.p.q.r.s.t.u.w.x.y.z.
℣. Avec tout cet alphabet – alléluia
℟. est composé tout le bréviaire – alléluia.
Prions. Ô Dieu, qui as voulu qu’avec vingt-quatre lettres soient composés toute la Sainte Ecriture et ce bréviaire, joins, disjoins, fais, dispose, reçois de ces vingt-quatre lettres matines avec les laudes, prime, sexte, none, les vêpres et les complies. Par le Christ notre Seigneur.
Commentaires
Très drôle évidemment lorsqu'on le lit aujourd'hui. Moins drôle en pensant aux nombreux martyrs catholiques, dont des jésuites, de par la grâce des anglicans