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Au Pakistan

L’Assemblée nationale du Pakistan a adopté lundi une série d’amendements à sa législation pénale. Dans laquelle on trouve quelques petites choses en faveur des minorités, donc des chrétiens.

Mentionnant explicitement les les minorités, la sanction pour celui qui « emploie délibérément des mots qui heurtent les sentiments religieux » est portée à trois ans de prison (contre un actuellement) et une amende de 500.000 roupies (elle n’était pas précisée jusqu’ici).

Le mariage avec une fille qui n’a pas l’âge de se marier est puni d’une peine de prison qui ne peut être inférieure à cinq ans et une amende pouvant aller jusqu’à de un million de roupies. Ceci concerne d’abord les enlèvements de jeunes filles chrétiennes (ou hindoues) par des musulmans riches et influents bénis par les imams (puisque la jeune fille se « convertit » avant de se « marier »).

Il est spécifié (c’est une première) que le lynchage par un groupe organisé ou une foule qui se fait justice elle-même est illégal. (Les victimes sont toujours des chrétiens, en général pour une rumeur de « blasphème ».)

La sanction à l'encontre de quiconque donne de fausses informations à la police est portée de six mois maximum à sept ans au cas où l'infraction sur laquelle des renseignements ont été donnés est passible de la peine de mort et cinq ans si elle est punie d'emprisonnement à perpétuité. Ceci fait à l’évidence allusion aux accusations de blasphème portées contre les chrétiens (passibles de la peine de mort s’il s’agit de Mahomet ou de la perpétuité s’il s’agit du Coran). Ce serait donc une façon d’amender un peu les lois sur le blasphème sans le dire.

Mais la loi doit encore être signée par le président…

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