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Sancta et immaculata virginitas

℟. Sancta et immaculata virginitas, quibus te laudibus efferam nescio:
* Quia quem coeli capere non poterant, tuo gremio contulisti.
. Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui.
℟. Quia quem coeli capere non poterant, tuo gremio contulisti.

Sainte et immaculée Virginité, je ne sais par quelles louanges vous exalter : Car vous avez renfermé dans votre sein celui que les cieux ne peuvent contenir. Bénie êtes-vous entre les femmes, et béni est le fruit de votre sein. Car vous avez renfermé dans votre sein celui que les cieux ne peuvent contenir.

« Si l’on veut savoir véritablement la place que tient Notre Dame dans la prière officielle et vivante de l’Eglise qu’est la liturgie, c’est peut-être moins dans les fêtes qui lui sont spécialement consacrées qu’on a la chance de la trouver, que dans la liturgie de tout le cycle de Noël (Avent et Temps de Noël). Et peut-être est-ce là qu’il faut chercher les traces les plus anciennes du culte qui lui a été rendu. » C’est ce que dit dom Joseph Gajard dans son étude sur Notre Dame et l’Art grégorien. On en a un exemple ce jour avec les deux répons des matines, qui sont tous deux à la louange de la Vierge Mère (c’était déjà ceux du troisième nocturne des matines de dimanche dernier). Voici le premier, chanté par les moines de Montserrat, et avec l’antiphonaire d’Einsiedeln (début du XIVe siècle).
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