Dom Pius Parsch présente les répons des matines de ce jour :
Les chants célèbrent la grandeur et la gloire du Roi qui va venir :
℟. Egredietur Dominus et praeliabitur contra Gentes:
 * Et stabunt pedes eius supra montes olivarum ad Orientem.
 ℣. Et elevabitur supra omnes colles, et fluent ad eum omnes Gentes.
 ℟.  Et stabunt pedes eius supra montes olivarum ad Orientem.
« Le Seigneur se lèvera et combattra contre les nations,
 Et ses pieds reposeront sur le mont des Oliviers vers l’Orient,
 Il s’élèvera au-dessus de toutes les collines
 Et vers lui afflueront tous les peuples. »
C’est un répons mystérieux. Peut-être veut-il faire allusion au combat douloureux du Christ qui commencera au jardin des Oliviers et le conduira à la victoire sur tous ses ennemis (1). On trouve une pensée semblable dans le second répons :
℟. Praecursor pro nobis ingreditur Agnus sine macula,
 * Secundum ordinem Melchisedech Pontifex factus in aeternum, et in saeculum saeculi.
 ℣. Ipse est rex justitiae cuius generatio non habet finem.
 ℟. Secundum ordinem Melchisedech Pontifex factus in aeternum, et in saeculum saeculi.
« Comme précurseur, il entre pour nous, l’Agneau sans tache
 Devenu grand-prêtre selon l’ordre de Melchisédech ;
 Il est le Roi de justice dont la génération est éternelle. »
Puis on s’adresse à la Reine qu’est l’Église :
℟. Videbunt Gentes iustum tuum, et cuncti reges inclytum tuum:
 * Et vocabitur tibi nomen novum, quod os Domini nominavit.
 ℣. Et eris corona gloriae in manu Domini, et diadema regni in manu Dei tui.
 ℟. Et vocabitur tibi nomen novum, quod os Domini nominavit.
« Les nations verront ton Juste
 Et tous les rois ton illustre
 Et on t’appellera d’un nom nouveau
 Que la bouche du Seigneur a nommé
 Et tu seras une couronne de gloire dans la main du Seigneur
 Et un diadème royal dans la main de ton Dieu. »
(1) Victoire qui est ensuite marquée par l’Ascension, et c’est à cela que me fait penser aussi ce répons. (On dit que le Christ avait laissé l’empreinte de son pied sur le mont des oliviers, et il est alors monté « au–dessus de toutes les collines », et c’est après son « retour » au ciel que les nations ont pu entrer dans l’Eglise.