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L’avortement après la naissance

A Kamloops au Canada, une jeune femme a été condamnée à « deux ans de probation » (c’est-à-dire rien) pour avoir noyé son bébé à la naissance. Car elle était étudiante, et le jour où le bébé est né elle avait un examen. Après avoir donné un nom à l’enfant, elle l’a noyé, puis elle l’a mis dans une boîte qu’elle a placée dans sa voiture. Avec l’intention de l’enterrer. Mais entre temps elle a prêté sa voiture à quelqu’un qui a eu un accident, et c’est ainsi qu’on a découvert le cadavre…

« Nous allons à grand vitesse vers le meilleur des mondes de l’avortement après la naissance, commente un responsable pro-vie. L’acceptation sociale de l’avortement conduit à l’acceptation de l’infanticide, tant chez des personnes comme cette jeune femme que chez le juge qui la renvoie libre, et que le reste de la société, à cause du pouvoir pédagogique de la loi. »

En 2011, toujours au Canada, une femme avait été condamnée à trois ans de prison avec sursis pour avoir étranglé son bébé. Le juge avait expliqué que les Canadiens ont de la sympathie pour les femmes qui ont une grossesse non désirée, comme le montre leur acceptation de l’avortement (et au Canada il n’y a aucune limite)…

Chez nous la question est désormais résolue par l’invention du « néonaticide », qui a vocation à être dépénalisé comme l’avortement, et surtout du « déni de grossesse » : une femme qui n’est pas psychologiquement enceinte ne peut pas être coupable du meurtre de son bébé.

Les Canadiens devraient inviter le professeur Israël Nisand pour leur expliquer comment faire avorter les procès…

Commentaires

  • Ainsi le philosophe Peter Singer est en passe de gagner. Il faut sérieusement se demander enfin si un être post-natal pré-parlant est pleinement humain. Ou s'il n'est pas plutôt un conglomérat tissulaire.

    Toutefois, progrès considérable par rapport au monde gréco-romain, ce n'est plus le paterfamilias qui expose l'enfant dont il ne veut pas (une fille, par exemple), c'est la femme qui use de son droit fondamental à disposer de son corps.

    Ceux qui ne saisissent pas ces évidences sont des fascistes aux propos nauséabonds, qui doivent être contraints par la loi à se terrer dans leurs tanières sans piper mot.

  • Très juste ! Et on peut même se demander si le simple fait qu'ils soient là, tapis dans leur tanière, ne constitue pas un trouble manifeste à l'ordre public. Il faudrait pouvoir les débusquer avant toute provocation de leur part (on ne sait jamais...). Une toute première étape serait la constitutionnalisation dans les systèmes politiques évolués du droit imprescriptible de la femme à disposer de son corps, droit déjà affirmé dans plusieurs textes internationaux. Ensuite il faudra durcir sérieusement l'arsenal législatif à l'encontre de ces têtes brûlées. A moins que d'ici là les progrès en matière de fabrication de l'utérus artificiel n'aient fondamentalement changé la perspective de ce (noble) combat. Là en effet, il faudra adapter le message..

  • C'est ignoble et immonde, mais parfaitement dans la logique satanique. Et pas plus ignoble et immonde que la proposition de feu le sénateur communiste Caillavé dans les années 1980 de "suspension" de déclaration d'un enfant nouveau né, pendant 3 jours, pour savoir si on le gardait (conforme aux souhaits des parents) ou si on le tuait (non conforme). A l'époque personne n'avait crié "au nazi!" (à part les associations pro-vie habituelles).
    "à cause du pouvoir pédagogique de la loi. » C'est tellement vrai qu'un chef de service "maternité" à Grenoble, catholique pratiquant, avait répondu au Dr Dor: "c'est légal, donc c'est moral". Simone Veil ne disait pas autre chose: avec les lois on peut changer la mentalité et le comportement des populations. La "rescapée" des camps devenue une des plus grandes génocidaires de la planète!

  • Chacun aura pu observer comment l'avortement est devenu non pas seulement un droit "fondamental" (sans aucune argumentation juridique sérieuse), mais quasiment un devoir citoyen. Et une variable d'ajustement.

    En France, le gouvernement souhaite imposer un quota minimal d'aviryements par hôpital. A Cuba, de facto, les avortements sont une des techniques que les médecins utilisent pour trafiquer les statistiques afin de remplir les objectifs, le système de santé Cubain, reposant sur un mensonge généralisé, étant devenu un des deux arguments qui servent aux crétins idéologiques à justifier aujourd'hui encore ce régime de tyrannise abject. On apprend qu'il a les faveurs de Ségolène Royal.

    https://notesonliberty.com/2016/11/30/on-cubas-fake-stats/

  • "The Cosmopolitan contributor zeroed in on ObamaCare's "provision that full covers contraception," and claimed that if the controversial law is repealed, many women would no longer be able to "enjoy recreational sex without suffering economically, professionally or medically from an unwanted pregnancy.""

    https://www.newsbusters.org/blogs/nb/matthew-balan/2016/12/02/feminist-journalist-sex-will-get-lot-less-fun-under-trump

  • La pilule abortive, deux prises en milieu hospitalier et l'évacuation du foetus à domicile est déjà une forme d'infanticide dont la responsabilité, et donc la culpabilité, est posée sur les seules épaules de la mère.
    Comment alors s'étonner que l'infanticide se banalise, alors que des enfants nés et trouvés handicapés sont exposés pour les tuer dans des hôpitaux français en toute impunité.
    Si la vie n'est plus sacrée, elle perd progressivement toute valeur et n'est plus que relative.

  • Un point capital à noter, qui passe généralement inaperçu dans le combat très confus sur l'avortement, est celui-ci. Il existe des athées qui sont fortement opposés à l'avortement. C'était par exemple le cas de l'Anglais Christopher Hitchens (frère de l'excellent journaliste Peter Hitchens, qui tient un blog sur le Mail Online). Sa mère lui ayant révélé qu'elle avait pratiqué deux avortements, et lui-même ayant accepté deux avortements de sa femme, il s'était mis à réfléchir sur ces frères et enfants morts et en était arrivé à la conclusion que l'avortement n'est pas défendable. Peter Hitchens était un athée militant plutôt sectaire, violemment anti-chrétien. Il était donc arrivé à ces conclusions sans aucune influence religieuse.

    Tant chez les catholiques que chez ceux qui leur sont hostiles, quelle est la proportion qui comprend qu'on a tout lieu d'être opposé à l'avortement même sous la seule considération de la loi naturelle. Il existe aux Etats-Unis une association Atheists Against Abortion.

    Évidemment on peut toujours récuser l'existence de cette loi naturelle, mais il faut alors se demander au nom de quoi on peut s'émouvoir, par exemple, des crimes communistes et nazis.

    Ainsi donc, même celui pour qui le mot "sacré" ne parle pas peut comprendre ce que, manifestement, certains chrétiens ou supposés tels ne comprennent même pas. Un athée lucide pourrait en remontrer à bien des fidèles dans une église, et peut-être à quelques clercs.

  • Ces deux juristes américains, champions de l'avortement, sont aussi des paladins des droits des animaux. Il n'est pas question pour eux de porter un chandail en laine.

    http://www.thepublicdiscourse.com/2016/11/17914

  • CE n'est pas terrible, c'est tout simplement ignoble et diabolique. Et j'entends déjà les porcs qui vont oser dire : mais elle aurait du avorter ...........

  • Continuer à vivre après qu'un meurtre ait été commis dans votre propre corps, avec votre assentiment ... voilà un sujet qui devrait intéresser les psychothérapeutes. Combien de femmes en totale déshérence après un avortement ? Mais non, il faut les pousser les yeux bandés vers l'abîme, voilà tout le combat que se sont donné les Ministres de M. Hollande, Mesdames Touraine, Rossignol, Belkacem et consoeurs des loges maçonniques, qui affichent une belle unanimité dans le culte de la mort, chacune avec sa pierre à l'édifice.

  • Céline, vous avez raison. Un assassinat dans son propre corps d'un enfant (garçon ou fille) que Dieu vous avait confié.

    On n'en parle pas et pourtant je sais que les femmes avortées souffrent d'hallucinations. Elles voient l'enfant qu'on leur a avorté. Elle l'entendent vagir dans son berceau, il a trois mois. Elles le voient plus grand qui leur tend les bras et les appellent " Maman !" le jour de sa première rentrée des classes etc. Ce phénomène étrange et si terrible pour ces femmes est occulté par les abortistes. Si bien que les femmes ne pouvant pas en parler sans se faire traiter de folles souffrent encore plus de leur avortement. C'est terrible et caché... cela ne va bientôt plus pouvoir être raconté sans avoir des ennuis...

  • Nicolas Dupont-Aignant est, au milieu d'une multitude, pressenti pour le Prix Nobel de biologie : "L'IVG est un droit fondamental des femmes à maîtriser leur corps."

    Toute la biologie, toute l'embryologie et la génétique sont à réviser d'urgence devant cette révolution scientifique d'une ampleur extraordinaire, et qui balaie des siècles d'ignorance. Un embryon ou un fœtus est une partie du corps de la femme, qu'elle peut donc "maîtriser". Elle peut se faire couper les cheveux. Elle peut se couper les ongles. Elle peut se faire enlever une verrue, opérer pour une tumeur. Cheveux, ongles, verrues, tumeur : parties de son corps. Embryon, fœtus : partie de son corps. Combattons les obscurantistes qui osent continuer à prétendre le contraire.

    Heureusement, la "classe politique", une bonne partie des intellectuels. presque tous les journalistes, la majorité des juristes, ont été éclairés par les lumières de la Science nouvelle.

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