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27e et dernier dimanche après la Pentecôte

Antienne du Benedictus, aux laudes :

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Cum videritis abominationem desolationis quae dicta est a Daniele propheta stantem in loco sancto, qui legit intelligat.

Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie dans le lieu saint, que celui qui lit comprenne.

Antienne du Magnificat, aux vêpres :

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Amen dico vobis, quia non praeteribit generatio haec, donec omnia fiant: caelum et terra transibunt, verba autem mea non transibunt, dicit Dominus.

En vérité, je vous le dis, cette génération ne passera point que toutes ces choses n’arrivent. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point, dit le Seigneur.

Les mélodies ci-dessus proviennent d’un antiphonaire dominicain. Voici celles de l’antiphonaire des cordeliers (franciscains) de Fribourg (autour de l’an 1300). On peut constater de menues différences, notamment sur la question récurrente du si bémol, et aussi comment les anciens passaient d’une clef à l’autre sans crier gare (le début de l’antienne de Magnificat commence comme celle du Benedictus en clef d’ut sur la quatrième ligne, mais se poursuit en clef de fa sur la troisième ligne…)…

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Commentaires

  • changement de clé = confort d'écriture. La musique est pleine d'exemples de la sorte.

  • Je ne parle pas de partitions de piano... A ma connaissance il n'y a aucun livre imprimé de plain chant où il y ait un changement de clef au milieu d'une phrase. On voit seulement, dans certains graduels, un changement de ligne de la même clef, pour le verset. (A l'exception du graduel du premier dimanche de l'Avent où en effet on change de clef pour le verset.)

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