Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Notre Dame du Rosaire

hymne 1.jpg

hymne2.jpg

hymne3.jpg

hymne 4.jpg

Les hymnes du bréviaire traduites par le P. Louis Gladu, OMI, Québec 1913.

Commentaires

  • Bonjour Monsieur,
    J'ai découvert récemment le site biblindex, qui permet de trouver les citations de la bible chez les Pères. J'ignore si vous le connaissez, en tout cas elle peut vous intéresser.

  • Je suis allé voir... et je me suis rendu compte que j'étais inscrit... Ce que j'avais complètement oublié.

    En fait je constate que le paysan breton que je suis ne comprend pas du tout comment ça marche... ou que ça ne correspond pas à ce que je pourrais chercher...

  • C'est dommage que vous soyez si loin, je prendrais franchement bien 5 minutes pour vous montrer comment ça marche, c'est assez intuitif. Il existe la même chose, en moins complet, sur papier (publié par le cnrs) : biblia patristica. L'inconvénient des 2, c'est qu'il faut ensuite avoir une édition de l'oeuvre en question. En tout cas, pour les autres lecteurs qui se demandent si tel passage a été commenté par un Père (ou par tel Père), ça peut rendre de grands services.

  • Mais je vois aussi que c'est la Bible de Jérusalem. Aucun père n'a cité l'Ancien Testament selon la Bible de Jérusalem...

    Ce qui pose un triple ou quadruple problème de traduction (de la Bible grecque ou latine, et du texte du père grec ou latin... sans parler des syriaques...)

    Ça me fait penser à ces nouvelles éditions surréalistes des Sources chrétiennes, où la référence de la Bible latine est la Vulgate de Stuttgart: on constate doctement que saint Bernard cite souvent la Bible de façon inexacte (la plupart des références en note ont le signe ≃ !)

  • @Daoudal.
    Je me suis posé la même question. En fait, l'indication donnée ne concerne pas ce point : elle indique que le corpus (les livres) sont ceux de la BJ, ainsi que la numérotation des versets, options qui étaient déjà celles de la version papier . Ainsi il n'y a pas besoin de vérifier que ce verset a bien le même numéro dans la LXX que dans nos bibles modernes en français. De même, l'histoire de Bel et le dragon est à chercher à la fin du livre de Daniel, et non à part, etc. Ne figurent pas les Odes ni les Psaumes de Salomon. C'est cela que signifient la référence BJ. Et il y a une note indiquant que la possibilité de changer ces paramètres sera bientôt effective (on pourra chercher avec la numérotation du grec par exemple).
    Pour ce qui est des SC, je suis d'accord avec vous.

  • + NOTRE-DAME DU ROSAIRE

    Homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU
    Abbé de Notre-Dame de Fontgombault
    (Fontgombault, le 7 octobre 2016).

    Ne timeas Maria...
    Ne crains pas Marie…
    Lc 1,30

    Chers Frères et Soeurs,
    Mes très chers Fils,

    Le cours de l'année ramène aujourd'hui la fête du Saint Rosaire de la bienheureuse Vierge Marie.
    L'Évangile de saint Luc a conservé le récit de ce sommet de
    l'histoire de l'humanité, où l'ange Gabriel vint au nom de Dieu
    visiter une vierge demeurant dans la ville de Nazareth.
    La salutation angélique assure Marie de la proximité de
    Dieu : elle est pleine de grâce, le Seigneur est avec elle, elle est bénie entre toutes les femmes. Les paroles de l'ange suscitent pourtant en Marie un trouble : quelle est donc cette salutation d'un genre inconnu ?

    L'ange rassure la Vierge : « Sois sans crainte, Marie, car tu as
    trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici que tu concevras et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. » (Lc 1,30-31) La réponse de Marie à la parole de l'ange est sans détour, radicale :
    « Je suis la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta
    parole. » (Lc 1, 38).

    À l'écoute de l'épisode évangélique, la crainte de Dieu ne
    devrait-elle pas aussi envahir nos coeurs ? Nous savons
    comment l'Église a interprété la plénitude de grâce de celle qui est appelée Mère de Dieu. Nous savons surtout sur quel chemin Marie s'est engagée par son Fiat. Dieu serait-il si loin de nous qu'il ne puisse envoyer son ange nous visiter ? Dieu ne nous demanderait-il pas le don radical de notre vie ?
    Reconnaissons que la crainte de Dieu n'est pas la vertu
    première de l'homme moderne, qui se félicite de s'être débarrassé des tyrannies de la superstition. Malheureusement, c'est
    aussi trop souvent le fait des chrétiens. La banalisation, le
    manque de respect devenus communs dans les sociétés
    modernes se sont répandus dans l'Église et ont conduit à une
    désacralisation, dont Dieu est la première victime et son culte la seconde. Le Pape fustige la vision de l'Église telle une ONG.
    Aujourd'hui, si la crainte de Dieu a été reléguée aux antiquités
    de la religion, une autre crainte la remplace qui se fait de
    plus en plus pressante : la crainte des hommes devant le cours des événements ; la crainte devant les haines, les guerres, les famines ; la crainte devant la violence des catastrophes naturelles,
    la crainte des autres hommes.
    Les gouvernants, qui sont les premiers à avoir les éléments
    pour juger en vérité du péril, mais aussi qui, craignant de perdre un électorat nécessaire, sont toujours prompts à falsifier à grande échelle cette même vérité, se veulent rassurants.

    Les hommes ne sont plus dupes de la supercherie. Le désintérêt des citoyens en face des questions politiques mais aussi, et c'est malheureux, en face des enjeux, des conséquences de ces choix, est révélateur. Alors que chacun se replie sur soi, le monde devient la proie d'idéologues asservis au prince de ce monde et conduisant les hommes à leur perte.

    Comment concilier la promotion de l'avortement avec les
    recherches pour guérir l'embryon ?
    Comment affirmer poursuivre la paix et faire de la puissance financière le critère de la
    moralité ?
    Comment vouloir promouvoir l'équilibre de l'enfant
    et de la famille en banalisant le divorce ou en normalisant les
    unions contre nature ?
    Comment considérer la liberté d'expression comme une valeur des sociétés et laisser aux moyens de communication modernes toute licence de faire des individus des épaves à la remorque de leur addiction, tout en censurant ceux qui disent simplement la vérité, fruit de l'expérience par, exemple quant à la gravité et aux conséquences de l'avortement.

    Il est difficile de ne pas discerner derrière ces faits une idéologie destructrice de l'humanité.
    Oui, en face de cette puissance de ténèbres à l'oeuvre dans la
    politique et dans les sociétés, l'homme a raison de craindre.
    Mais cette crainte ne doit pas demeurer stérile. Elle doit
    conduire au retournement de la société, à la conversion de ses membres, à une vive aspiration à la splendeur de la vérité, à la rencontre de la vraie lumière.

    Pour cela, l'homme doit rechercher l'enseignement de ceux
    que la qualité de leur vie désigne comme maîtres en humanité.
    La récente canonisation de Mère Térèsa de Calcutta qui a
    suscité un intérêt mondial devrait ainsi inviter à considérer les
    réflexions de la sainte sur la société. Peu soucieuse des
    sondages, elle affirmait par exemple au moment de recevoir le
    prix Nobel de la Paix : « Il y a des choses qui brisent la paix.

    Mais je crois que le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui, c'est l'avortement, parce que c'est une guerre directe, un
    assassinat direct » (discours du 11 décembre 1979) Saint Jean-Paul II, artisan de la chute du rideau de fer sans conflit armé, opposant ferme au déclenchement de la guerre en Irak qui aujourd'hui est à l'origine de centaines de milliers de morts, écrivait :
    Aucun homme ne peut se dérober aux questions fondamentales : Que dois-je faire ? Comment discerner le
    bien du mal ? La réponse n'est possible que grâce à la
    splendeur de la vérité qui éclaire les profondeurs de
    l'esprit humain, comme l'atteste le psalmiste : « Beaucoup
    disent : " Qui nous fera voir le bonheur ? " Fais
    lever sur nous, Seigneur, la lumière de ta face » (Ps 4, 7)
    … De ce fait, la réponse décisive à toute interrogation
    de l'homme, en particulier à ses interrogations religieuses
    et morales, est donnée par Jésus-Christ ; bien
    plus, c'est Jésus-Christ lui-même... » (Veritatis Splendor 2)
    La peur, la haine, révèlent à l'homme sa quête de paix et de
    vérité. Il veut réentendre de la bouche de l'ange Gabriel la
    parole adressée à Marie, et à travers elle à toute l'humanité :
    « Ne crains pas, tu as trouvé grâce devant Dieu. » La rencontre
    de la face de Dieu sera l'apaisement de son tourment. L'homme a besoin d'accepter l'amour de Celui qui l'a appelé à la vie.

    Travaillons à cette rencontre avec l'arme tranquille du
    Rosaire. La méditation de ses mystères offre un chemin d'espérance pour notre temps, à l'école du Christ et de Marie. Plus que jamais, nous devons nous montrer fermes et vigilants, combattant contre le serpent avec les armes de lumière.

    Soyons-en certains : Dieu est fidèle à ses promesses et son
    nom est miséricorde pour ceux qui le cherchent.
    Amen.

Les commentaires sont fermés.