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Double première en Ecosse

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L’évêque de Dunkeld, Mgr Stephen Robson, a conféré dimanche le sacrement de confirmation à trois enfants selon le rite traditionnel. Puis il a assisté à une première messe célébrée selon la forme extraordinaire par l’abbé Ninian Doohan, qu’il a ordonné en la fête de l’Assomption en sa cathédrale de Dundee (la vénérable cathédrale de Dunkeld étant occupée par la soi-disant « Eglise d’Ecosse » depuis quelques siècles). - Photos ici.

La messe traditionnelle a commencé à être célébrée à la chapelle Saint-Joseph, dans le complexe des bâtiments diocésains, l’an dernier (par un prêtre de la FSSP), au rythme d’une fois par mois. C’est désormais deux fois par mois…

Commentaires

  • Même chez les clercs traditionnels les tuyaux de cheminée noirs sous la soutane commencent maintenant à faire des ravages ?...

    Le diacre là, à droite, aurait pu avoir la dignité de glisser au moins ses tuyaux de pantalon PROFANE à l'intérieur de ses chaussettes, au cours d'une cérémonie SACRÉE.

    Décidément ce fait en apparence minime, mais hautement significatif, est un indice de la décadence généralisée qui a désormais, surtout depuis un sinistre 13 mars 2013, atteint toute la cléricature, depuis le Pape jusqu'au dernier des diacres.

    Je veux bien que les clercs se promènent en civil et en pantalon PROFANE quand ils sont en ville dans les activités de la vie civile, en dehors du sanctuaire et de la liturgie sacrée.

    Comme dans la vie civile on ne voit aucun élément sacré dans leur apparence, de même, une fois dans le sanctuaire et dans les actes liturgiques, aucun élément de l'habit PROFANE civil ne doit venir dépareiller leurs vêtements sacrées ou même ecclésiastiques.

    Imagine-t-on un Pie XII ou un Benoît XV portant le pantalon PROFANE de la société civile, débordant sous la soutane blanche ?
    En dehors de cette lourde entorse à la paramentique ecclésiastique, quelle lourde entorse à l'esthétique et au bon gout. Quel laid dépareillage...

    On conçoit, après cela, qu'un Pape qui ose porter et laisser déborder un ignoble pantalon noir sous la soutane blanche, envoie du même coup promener les mules rouges, la mozette rouge et la cape rouge pontificales. Il a fallu pour cela qu'arrive le sinistre soir du 13 mars 2013 au cours de cette basse époque crépusculaire.

  • j'ai lu qu'il existait une photo de Léon XIII en costume "bourgeois"

  • Il y a ceux qui se réjouissent que les choses avancent, même dans des "périphéries" comme la campagne écossaise, et il y a les pisse-vinaigre qui trouvent TOUJOURS quelque chose à critiquer, au point de ne pas voir l'essentiel.

    Le pire que j'ai vu en la matière c'est après la messe du pèlerinage de Chartres célébrée par Mgr Aillet. Au lieu de se féliciter et de se réjouir qu'un évêque, qui plus est un évêque français, célèbre la messe de saint Pie V dans une cathédrale, et quelle cathédrale, (ce qui était tout simplement inimaginable il y a quelques années), certains dénonçaient ce "scandale" que Mgr Aillet avait pris le calice entre le pouce et l'index...

    D'autre part le costume ecclésiastique en Grande-Bretagne est le clergyman, donc avec un pantalon, qui n'est donc pas si "profane".

  • le clergyman est, je crois, devenu un costume ecclésiastique dans le monde entier; il nécessite quand même une certaine mesure : j'ai rencontré en Espagne, qui plus est en Navarre, un prêtre qui portait un clergyman turquoise; cela faisait un effet curieux
    de toute façon, autant que je sache, la soutane chère à nos "tradi" ne s'est imposée que dans le courant du XIXième siècle, passait pour un vêtement français, et les prêtres intelligents savaient s'en passer quand il le fallait : j'ai connu en Haute-Loire un curé qui vivait avec sa sœur; quand il partait en vacances avec elle, il se mettait en civil; une de ses occupations favorites était de fabriquer des vitraux; pour cela il se mettait en bleu de travail, de même que quand il restaurait, tout seul, la vieille église romane de sa paroisse

  • Pour abonder dans le sens des précédentes remarques : j'ai toujours été étonné que personne ne proteste contre cette manière qu'ont les papes (ils ont tout de même un cérémoniaire) de célébrer leur messe sans ôter le bracelet montre (1).
    Or c'est ce que l'on voit quand on regarde la Sainte Hostie et le Saint Calice, plutôt que le bas des pantalons.

    (1) Une publicité pour une marque de montre , au temps de Jean-Paul II, a même utilisé une photo de la Consécration.

  • Théofrède dit : "j'ai lu qu'il existait une photo de Léon XIII en costume "bourgeois"

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    Et alors ?...
    De un, ce n'était pas Léon XIII. C'était Mgr Pecci avant son élection pontificale.

    De deux, c'était pendant des vacances familiales, strictement privées, entouré des membres de sa famille (d'ailleurs il y est très distingué, pas du tout en pantalon bourgeois XIXe s., mais en culotte et bas comme un gentilhomme du XVIIIe siècle).

    De trois, jamais dans son activité diocésaine à Pérouse, où Mgr Pecci n'a jamais porté autre chose que la soutane.

  • où est le problème ?
    j'ai donc confirmation de ce que j'avais rapporté
    je suis par ailleurs assez étonné que Gioacchino Pecci et le pape Léon XIII ne soient pas la même personne
    que le costume soit du XVIIIième ou du XIXième siècle, ce n'est pas de toute façon une soutane telle que l'ont sacralisée quelques dinosaures

  • je n'ai fait que vous lire : ce n'était pas Lèon XIII. C'était Mgr Pecci
    quant à l'habit à la française, qui n'avait pas été porté que par des aristocrates, même si cela doit gêner votre snobisme, il était, avec la soutane, un des deux vêtements que Bonaparte avait voulu imposer au clergé dans ses articles organiques

  • ORDURE de photos de CE Pape en pantalon, que l'on compare ici avec Benoît XVI qui est dans la tradition de la paramentique papale :

    http://correoconfidencial.com/archivos/39834

    Dans l'ordre de la symbolique, c'est de la PROFANATION pure, simple et délibérée*, au sens premier du terme s'entend.


    * Agrémentée d'un MENSONGE : car en lui faisant la remarque au Vatican la première fois, il a formellement dit : "Il n'est pas encore usé. Une fois usé JE NE LE PORTERAI PLUS."

    Ce n'était pas un mot d'esprit. C'était une malice mensongère. Car son intention profonde était de ne jamais cessé de le porter. Une malice dans la bouche d'un SAINT Père.

    Pourtant le Christ a dit : "Que votre oui soit oui. Que votre non soit non." Encore plus dans les choses minimes que dans les grandes.

    Mais non, il s'agit pour lui de casser, de saccager délibérément l'image traditionnelle du Pontife romain. C'est méthodique, c'est réfléchi, c'est calculé, c'est délibéré. Quand, en plus, il ne "touche" pas à la sacrée liturgie, par exemple en bazardant sans façon l'habit de choeur pontifical, en refusant de donner la bénédiction "urbi et orbi" dans la forme solennelle, en ne psalmodiant jamais (son poumon unique a BON DOS, Jean-Paul II à bout de souffle, presque sans voix, s'efforçait de le faire, et l'a toujours fait jusqu'au bout, quels que soient les sons pathétiques qui sortaient de sa bouche, parce que, pour lui, c'était l'ORDO, c'était la LITURGIE), etc.

  • d'après vous, comment s'habillait saint Pierre ?

  • Il y a dans l'Eglise une tradition faite par les siècles par sédimentations lentes et progressives. Jamais l'Eglise ne la bouscule soudain par violence et révolution.

    Je vous soupçonne de faire partie des "intelligents" qui, voyant un Pape en voiture blindée, demandent comment le Christ circulait. Si un évêque coiffe la mitre, si les Apôtres portaient la mitre. Si le Pape met l'anneau cardinalice au doigt d'un cardinal en lui disant liturgiquement de recevoir cet anneau "de mano Petri" ("de la main de Pierre"), si saint Pierre avait des cardinaux ou portait l'Anneau du Pêcheur.

  • et bien vous raisonnez de travers, je ne peux rien vous dire de plus

  • Pour aller, pour une fois dans le sens de Théofrède, je vois bien peu de charité dans cet acharnement obsessionnel, micro-ritualiste, et disons le, qui confine, au pharisianisme hypocrite, à vouloir concentrer le débat sur la paramentique... Au point où en est l'Eglise, est-ce le sujet majeur ?

  • Ne vous en déplaise, j'ai la capacité mentale pour apercevoir les choses essentielles et "MACROscopiques', et en même temps les choses secondaires et "MICROscopiques", lesquelles, par leur aspect symbolique, ont également de l'importance et sont porteuses de sens.

  • "je suis par ailleurs assez étonné que Gioacchino Pecci et le pape Léon XIII ne soient pas la même personne"

    Écrit par : Théofrède

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    Vous lisez mal, très mal...
    Retournez à ce que j'avais écrit. Je disais : "Ce n'était pas Léon XIII. C'était Mgr Pecci avant son élection PONTIFICALE."

    Mgr Pecci est plus tard devenu Léon XIII.
    Comment avez-vous fait pour comprendre de travers et écrire : "étonné que Gioacchino Pecci et le pape Léon XIII ne soient pas la même personne". C'est la même personne. Il a parfois porté ce costume civil du temps où il était encore Mgr Pecci, avant de devenir Pape.


    P.S. Pour votre gouverne : À ne pas confondre avec l'AUTRE Mgr Pecci __ Giuseppe __ resté simple cardinal tandis que son frère cadet, Gioacchino, est devenu Pape.

  • "et bien vous raisonnez de travers, je ne peux rien vous dire de plus"
    Théofrède

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    C'est vous qui ne comprenez rien. La preuve, c'est que vous avez cru comprendre que je disais que Mgr Gioacchino Pecci et Léon XIII était deux personnes distinctes...

    Et je réponds à votre question : saint Pierre s'habillait comme il s'habillait, d'une part, et d'autre part le Pape aujourd'hui n'a pas à porter de pantalon puisqu'il est constamment en soutane. Ce pantalon est donc juste de la provocation "m'as-tu-vu", tout à fait dans le style de ce Pape qui "vibre sur une longueur d'onde anormale" et qui a la volonté de saccager toutes les traditions.

    Mais quand on voit comment le style traditionnel de tous ses prédécesseurs est vite oublié aujourd'hui, on oubliera très vite le sien dès qu'il sortira du Trône*** de saint Pierre.


    *** Allez-y. Je vous tends la perche. Foncez tête baissée et posez-moi la question idiote : "Saint Pierre avait-il un Trône ?..."

  • ça vous arrive souvent de délirer ?
    cela explique peut-être que vous soyez difficile à comprendre

  • il est très clair au contraire. Mais ce qu'il dit est absurde. En raisonnant comme cela on en viendrait à donner le Bon Dieu sans confession à un terroriste déguisé en prêtre traditionnel en soutane et le refusé à un brave curé habillé en civil.

    L'habit ne fait pas le moine...

  • le mot délire n'est peut-être pas approprié, mais ce personnage me fait penser à un "catho tradi" qui m'a ennuyé pendant tout un repas en essayant de me prouver, avec l'aide de deux traductions françaises de l'Evangile, que les orthodoxes ne sont pas schismatiques mais hérétiques; le nom d'un certain Filioc, qui ne me disait rien, revenait sans cesse dans sa démonstration; j'ai fini par comprendre qu'il s'agissait du filioque; je suppose que ce brave homme, quand il assistait à ses chères messes en latin, ne devait pas être très attentif, sinon il aurait su prononcer filioque correctement
    j'ai bien connu Denis Coiffet, avant même qu'il entre au séminaire; il avait un tas de choses du même genre à raconter sur la vie à Econe; un autre ancien d'Econe, Patrick Chalmel, depuis père de famille nombreuse, qui fut responsable de la communication dans cette CFTC que vous n'aimez pas, a écrit sur son expérience un livre très intéressantà tous points de vue, puisqu'il y parle aussi des mauvais traitements, quelquefois assez ahurissants, que lui a fait subir l'Eglise de France

  • "il est très clair au contraire. Mais ce qu'il dit est absurde. En raisonnant comme cela on en viendrait à donner le Bon Dieu sans confession à un terroriste déguisé en prêtre traditionnel en soutane et le refusé à un brave curé habillé en civil.

    L'habit ne fait pas le moine..."

    Fd

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    Non.

    Un terroriste déguisé en prêtre en soutane, ou sans soutane, est et reste un terroriste. Et le vrai prêtre, en soutane ou sans soutane, reste un vrai prêtre.

    Maintenant ce vrai prêtre, une fois dans l'enceinte du sanctuaire, notamment quand il officie, ne doit laisser paraître aucune pièce du costume PROFANE de ville, qui viendrait dépareiller ses vêtements SACRÉS et jurer avec eux.

    Ce n'est pas pour rien que l'Eglise, dans sa sagesse séculaire, a prévu l'amict, pour que même le col du vêtement PROFANE ne paraisse pas à travers le col du vêtement SACRÉ.

    Pourquoi l'amict ?... Symboliquement, pour que le diable n'attaque pas, par cette faille PROFANE, la personne de l'officiant.

    http://www.saintpierredeneuilly.com/rubrique/la-signification-de-leamict-604.html

    Vous n'avez pas vraiment conscience de la SACRALITÉ qui entoure l'autel du Très-Haut.

  • "me fait penser à un "catho tradi" qui m'a ennuyé pendant tout un repas"
    Théofrède

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    J'ai le bonheur de ne pas vous connaître ni d'avoir dîné avec vous. Je ne suis pas un "catho tradi" puisque je suis un Byzantin. J'appartiens à l'Eglise catholique d'Antioche, dans laquelle la Tradition liturgique n'est soumise à aucun Vatican II. Je ne puis donc être mêlé à vos petites querelles de clocher occidental entre messe de Paul VI et messe de S. Pie V. De plus, comme l'ensemble de l'Eglise catholique d'Antioche, je relève doublement de saint Pierre puisqu'il est le fondateur de cette Eglise catholique d'Antioche et plus tard le fondateur de l'Eglise catholique romaine.



    "essayant de me prouver, avec l'aide de deux traductions françaises de l'Evangile, que les orthodoxes ne sont pas schismatiques mais hérétiques; le nom d'un certain Filioc, qui ne me disait rien,"
    Théofrède
    _____________________________________________

    Vous êtes un ignare puisque le "Filioque" ne vous dit rien, et puisque, au surplus, vous l'estropiez en "Filioc" (sic).
    En l'orthographiant "Filioc", vous n'êtes pas seulement un ignare, mais vous êtes aussi un goujat en théologie (si cette espèce de goujat peut exister).
    Enfin, pour votre gouverne et pour la gouverne de votre "ennuyeux catho tradi", les orthodoxes sont effectivement des schismatiques, à titre principal. Mais, sur certains points très précis, ils sont effectivement hérétiques aussi puisqu'ils n'adhèrent pas __ par exemple __ à la doctrine du Purgatoire telle que le dogme catholique la définit. Stricto sensu, les "orthodoxes" sont également devenus implicitement hérétiques en n'adhérant pas au dogme de l'Infaillibilité du Pontife romain, auquel doit nécessairement adhérer tout chrétien, qu'il soit brebis (c'est-à-dire évêque) ou qu'il soit agneau (c'est-à-dire laïc) appartenant au Christ.
    Le Pape doit gouverner toutes les brebis et tous les agneaux du Christ. Si donc les évêques "orthodoxes" prétendent appartenir au troupeau du Christ, ils doivent donc être gouvernés par Pierre, c'est-à-dire par le Pape, et intégrer l'Eglise Catholique qui, seule, est orthodoxe au sens plénier du terme.

    Les Eglises dites "orthodoxes", schismatiques, ont usurpé le terme "orthodoxe". La seule et unique orthodoxie véritable ("ortho" => droite, "doxa" => doctrine) c'est l'Eglise Catholique.
    Il n'y a de réellement orthodoxe que l'Eglise Catholique.

    Quand les Eglises soi-disant "orthodoxes" rentreront dans l'Eglise Catholique, alors elles seront vraiment orthodoxes, comme ELLE. Mais alors elles abandonneront cette prétention et feront simplement partie de l'Eglise Catholique, du sein de laquelle elles n'auraient jamais dû sortir.

    Point.

  • apprenez à lire et à vous mêler de vos affaires que je crois connaitre assez bien, puisque quand j'habitais Paris j'avais élu domicile liturgique à Saint Julien le Pauvre
    quand quelqu'un vous parle de Filioc, à moins d'être éclairé par le démon, vous n'êtes pas forcé de penser immédiatement au filioque; si vous saviez lire, vous auriez vu que j'ai fini par comprendre
    vos querelles byzantines entre grecs catholiques melkites et grecs orthodoxes ne me regardent pas et je ne vois pas pourquoi vous tenez à m'y mêler, et je n'ai pas besoin de vous pour savoir que la querelle liturgique du rite latin ne vous regarde pas; Mgr Nasrallah, l'expliquait bien mieux que vous
    moi non plus, je ne regrette pas de ne pas vous connaitre; j'aime les gens sensés, pas les excités

  • je constate que Daniel 1er non plus ne sait pas lire, ou qu'il est d'aussi mauvaise foi que vous quand il fait semblant lui aussi de croire que je ne sais pas ce qu'est le Filioque

  • Cher Dranem, je suis d'accord avec ce que vous dites.
    Vos interventions sont toujours instructives, ne vous fatiguez pas à répondre à Théofrède qui semble être plutôt teigneux, il est incapable de s'exprimer en douceur et il veut toujours avoir raison. Sa façon de s'exprimer est irritante, j'en ai fait les frais une fois et depuis, j'ai pris la ferme résolution de l'ignorer.

    Cela dit, je crois que les appellations Église CATHOLIQUE et Église ORTHODOXE sont ancrées dans l'Histoire. En effet, l'Église d'Orient ayant à faire face aux nombreuses hérésies des premiers siècles, elle a insisté sur son côté "orthodoxe" pour s'opposer aux dissidents.
    Par contre, l'Église d'Occident, elle, faisant face aux invasions barbares, a plutôt insisté sur le côté universel, "catholique", de sa mission.
    Mais pour distinguer les 2 Églises, on continue à les appeler comme on le fait.

  • Merci Damien 1er.

    En effet, laissons ce Théofrède de côté qui, de réponse en réponse, va effectivement toujours à côté de la plaque. "Teigne" est vraiment le terme qui va bien, L'instruire est visiblement inutile. Evacuons.


    Oui certes, les termes "catholique" et " orthodoxe" sont ancrés dans l'Histoire, comme vous dites, ne serait-ce que lorsqu'on parle CONVENTIONNELLEMENT d'"Eglise Catholique" et d'"Eglises orthodoxes". Cela, en effet, est historique.

    Mais dans l'explication ci-dessus, je me suis situé au plan du sens premier de ces termes, leur sens FORT. Ce ne sont sûrement pas les Eglises dites conventionnellement "orthodoxes" qui ont voix au chapitre pour donner des leçons d'orthodoxie à l'Eglise Catholique. D'ailleurs, ces Eglises ne se sont singularisées nominalement, au moyen de cet adjectif pour s'auto-désigner,, que postérieurement au schisme de 1054. Auparavant, et depuis saint Pierre, elles étaient tout simplement au sein de l'Eglise Catholique (quoique les "couacs", de plus en plus nombreux et annonçant la rupture avec Rome, se soient progressivement aggravés au cours des siècles précédents, entrecoupés de retours d'entente périodiques, jusqu'au "clash" durable de 1054).

    Le terme "orthodoxe", au sens plénier et fort du terme, a toujours servi de qualificatif à la doctrine de l'Eglise Romaine, depuis toujours.

    Le terme "catholique", de même, qui, comme vous le savez, ne signifie pas autre chose que "UNIVERSEL". Or l'Eglise gouvernée par Pierre est intrinsèquement universelle, catholique, dès la mission même donnée par le Christ aux Apôtres. Le Christ a rendu l'Eglise "congénitalement" catholique (universelle) en ordonnant aux Apôtres : "Allez donc, enseignez TOUTES LES NATIONS, les baptisant ..."

    D'ailleurs, seul l'adjectif "catholique" figure explicitement dans le Credo. Il n'a pas été besoin, ni au 1er Concile de Nicée ni au 1er Concile de Constantinople, œcuméniques, d'y ajouter "orthodoxe" ; car quiconque appartient à l'Eglise catholique romaine est orthodoxe de soi.

    ________________________

    Vous dites : "l'Église d'Orient ayant à faire face aux nombreuses hérésies des premiers siècles, elle a insisté sur son côté "orthodoxe" pour s'opposer aux dissidents."


    Permettez une précision à cet égard.
    Ce n'est pas l'Eglise d'Orient en tant que telle qui a dû faire face aux hérésies, mais c'est toute l'Eglise Catholique __, qu'elle soit d'Orient ou d'Occident. Mais je vous concède que les grandes hérésies, notamment christologiques, sont pratiquement toutes nées en Orient. Mais ce faisant, elles ont cependant infecté (temporairement) quasiment l'ensemble du monde chrétien, avec, certes, une prévalence en Orient. L'arianisme, par exemple, né en Egypte, a infesté l'Europe au nord et à l'est des Alpes, notamment nombre de peuples "barbares" ainsi que l'Espagne wisigothique (tous plus tard revenue à l'orthodoxie catholique). D'autres hérsie, notamment le nestorianisme et le monophysisme, ont davantage affecté l'Orient seul.

    Mais de toute manière, les premiers sept grands Conciles œcuméniques qui ont, pour ainsi dire, tordu le cou à ses grandes hérésies __ conciles qui ce sont tous réunis en Orient __ ont néanmoins tous été validés, confirmés et promulgués par le Pontife romain (lequel, vu sa souveraineté apostolique, ne s'est jamais déplacé en personne en Orient pour les présider, mais y a envoyé ses légats les présider en son nom).

    Dans l'Histoire, jamais un grand concile n'aurait d'ailleurs reçu le label d'"œcuménique", ni même n'aurait eu la qualification de "concile", si le Pontife romain ___ et lui seul ___ n'avait reconnu ses actes. Les 21 Conciles œcuméniques ne le sont que parce que le Pontife romain les a reconnus comme tels. Idem pour les conciles régionaux. Si, par malheur, des évêques se réunissaient en "concile" sans l'aval du Pontife romain, tant aujourd'hui qu'au cours de l'Antiquité, leur réunion séditieuse ne serait, et n'aura été au cours de l'Histoire qu'un CONCILIABULE, tel, par exemple, le Brigandage d'Éphèse en 449, nom que lui a donné, pour toujours, le Pape saint Léon Ier le Grand, lequel Pape sera ovationné (en son absence traditionnelle) deux plus tard, en 451, par les Pères du Concile œcuménique de Chalcédoine, au cri collectif et répété de : "C'est Pierre qui parle par la bouche de Léon !", tous exaltés et transportés qu'ils étaient par la lecture du "Tome à Flavien", que les légats romains venaient de proclamer à haute voix devant l'assemblée conciliaire au nom du Pape. (Par le "Tome à Flavien", saint Léon le Grand écrasait l'hérésie monophysite.)

    Ainsi donc, rien en Orient ne s'est fait sans l'aval de Rome. "Là où est le Pape, là est l'Église". "Ubi Petrus ibi ecclesia, et ibi ecclesia Vita eterna."

  • votre commentaire ne vous dispense pas d'apprendre à lire, si vous êtes de bonne foi, tout au moins
    lorsqu'un individu que vous ne connaissez pas vous parle de Filioc, il faut quand même un petit temps de conversation pour comprendre qu'il veut parler du Filioque
    je vous souhaite beaucoup de chance avec ce Daniel 1er survenu à l'improviste et espère que vous n'aurez pas à vous en repentir

  • Dranem, vous êtes un puits de science ! et ...très catholiquement orthodoxe, ce qui est très appréciable par les temps qui courent où, hélas ! trois fois hélas ! le peuple fidèle ne peut plus compter sur ses pasteurs pour l'éclairer, et comme si ce n'était pas assez, Bergoglio nous tombe dessus comme un cheveu dans la soupe.

    Mais patience, l'Église a les promesses de son Divin Fondateur que l'Enfer ne pourra jamais la détruire malgré ses mauvais pasteurs.

    P.S. : soit dit en passant, Théofrède qui nous reproche à vous et à moi de ne savoir pas lire, devrait lui-même commencer à apprendre : par 2 fois il me nomme "Daniel 1er" alors que je suis Damien 1er !

  • vous savez très bien pourquoi je vous appelle Daniel

  • Damien 1er,

    Très bon, votre dernier post.
    Sa phrase essentielle est celle-ci : "Patience, l'Église a les promesses de son Divin Fondateur que l'Enfer ne pourra jamais la détruire malgré ses mauvais pasteurs."

    En effet, l'Histoire de l'Eglise, sans avoir jamais eu de Papes hérétiques (certains furent seulement mal renseignés à cet égard, ou même sciemment trompés __ tel le Pape Honorius Ier, au VIIe siècle __ ou contraints, de force, à faire temporairement des concessions à une hérésie __ tel le Pape Libère au IVe siècle __ donc l'Eglise, sans jamais avoir eu de Papes hérétiques, a néanmoins connu des Papes déficients. En un mot, de mauvais Papes __ soit dans leurs mœurs, soit dans leur gestion pastorale __ mais qui sont néanmoins Papes et Papes légitimes.
    De mauvais évêques aussi, et de mauvais prêtres, et parmi ceux-là, des hérésiarques même. Arius était prêtre, et Nestorius patriarche de Constantinople. L'Eglise Catholique les a évacués.

    Mais ces Papes déficients et ces mauvais clercs ont toujours été une archi minorité, et il en sera toujours ainsi.

    Les portes de l'Enfer ne prévaudront jamais sur l'Eglise : une, sainte, catholique et apostolique.

    "Portae Inferi non praevalebunt adversus Eam."

    ________________________________

    Je profite enfin de cette réponse pour mettre ici un passage de mon précédent post où __ écrivant extrêmement vite __ j'ai fait quelques fautes de frappe par inadvertance. Voici ce passage sans fautes :

    "L'arianisme, par exemple, né en Egypte, a infesté l'Europe au nord et à l'est des Alpes, notamment nombre de peuples "barbares" ainsi que l'Espagne wisigothique (tous plus tard revenus à l'orthodoxie catholique). D'autres hérésies, notamment le nestorianisme et le monophysisme, ont davantage affecté l'Orient seul.

    Mais de toute manière, les premiers sept grands Conciles œcuméniques, qui ont, pour ainsi dire, tordu le cou à ces grandes hérésies __ conciles qui se sont réunis en Orient __ ont néanmoins tous été validés, confirmés et promulgués par le Pontife romain (lequel, vu sa souveraineté apostolique, ne s'est jamais déplacé en personne en Orient pour les présider, mais y a envoyé chaque fois ses légats les présider en son nom)."

    __________________________________

    Avec mes cordiales salutations.

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