Un chrétien a été tué par des islamistes sur l’île de Jolo, dans les Philippines, et d’autres ont été menacés. Au lieu de nous donner les circonstances de ce meurtre, le P. Sebastiano D’Ambra fait à l’agence Fides un discours répétitif sur le vivre ensemble, la coexistence, le dialogue, etc. « Ne permettons pas la destruction de la bonté de l’islam et de l’amitié entre musulmans et chrétiens »…
L’île de Jolo, comme celle de Mindanao où vit le P. D’Ambra, est un fief du groupe terroriste dit Abu Sayyaf, dont le nom officiel est « le Mouvement islamique » (Al-Harakat al-Islamiyya). Lequel n’a rien à voir avec l’islam, évidemment.
« De nombreux chinois chrétiens ont quitté leurs maisons et d’autres chrétiens prévoient de quitter l’île après de tels événements, ce qui représente une mauvaise nouvelle pour une société comme celle de Jolo qui, par le passé, a vécu dans l’harmonie islamo-chrétienne », insiste le P. D’Ambra.
Une harmonie qui a déjà coûté la vie à de nombreux chrétiens, et en 1997 au vicaire apostolique Mgr Benjamin de Jesus.