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Ben non

"La pédophilie est-elle un péché ?"

Grosse polémique après les propos d’un évêque.

Ben non, si l'on en reste à cette question ainsi formulée, la pédophilie n’est pas un péché.

Les mots ont un sens.

Ce qu’on appelle aujourd’hui « pédophilie » est l’attirance sexuelle d’un adulte pour les enfants.

Ce qu’on appelle la « pédophilie » n’est pas davantage un péché que ne l’est, par exemple, l’homosexualité.

La tendance homosexuelle n’est pas un péché. Ce peut être une grande souffrance, qui peut être rédemptrice.

Ce qui est un péché, c’est l’acte homosexuel.

La tendance « pédophile » n’est pas un péché. Ce peut être une grande souffrance, qui peut être rédemptrice.

Ce qui est un péché, ce sont les actes dits « pédophiles » : les abus sexuels sur mineurs.

Tout le reste est bavardage médiatique. Particulièrement mal venu de la part de ceux qui ne savent pas ce qu’est un péché et s’en fichent totalement…

Commentaires

  • "PÉDOPHILIE n. f. XXe siècle. Dérivé de pédophile.
    Attirance sexuelle ressentie par un adulte pour des enfants ; perversion du pédophile. Par ext. Ensemble de pratiques visant ou incitant à l'exploitation sexuelle des enfants."
    (Dico de l'AF)

    Donc c'est pas si simple. Le mot a un sens étendu portant sur les pratiques.

    On peut donc dire que la pédophilie est un péché, et cette phrase seule suffit à indiquer implicitement que le sens du mot est ici étendu.

    Sinon on ne pourrait pas dire que la gourmandise est un péché.

  • L'idée de "souffrance rédemptrice" n'est pas évangélique mais sociale. Jésus-Christ n'est pas un "modèle de souffrance" ou d'abnégation : un tel propos est parfaitement absurde. Jésus-Christ est un modèle de conformité à la vérité divine.

  • Il ne faut pas jouer sur les mots.... Quand on demande à un évêque si la pédophilie est un péché, c'est parce qu'on attend de lui une condamnation claire... Quand on parle de pédophilie, on ne pense pas à préférence sexuelle, mais à viol d'enfants...

  • Oui mais Anne, depuis que les médias de masse existent, le mal ne fait que ça: jouer sur les mots, partout, tout le temps, sur tous les sujets. Et tout le monde, du polytechnicien à l'enfant de 5 ans, tombe dans le panneau, systématiquement.

    Monsieur Daoudal a donc raison de souvent rappeler le vrai sens des mots dans ses posts. Mais dans le cas présent ça ne fonctionne pas, les mots comme gourmandise et pédophilie ont bien un sens étendu qui recouvre le passage à l'acte.

    On finit par développer une telle méfiance qu'on en arrive à sur-réagir, Mais sans doute faut-il mieux un peu trop réagir que ne jamais réagir.

  • tout à fait d'accord avec vous,, inutile de polèmiquer,,;;; la pèdophilie, est un vice, un crime contre l'innocence ;;/ un pèché; , et quand c'est un prêtre qui s'en rend coupable,; c'est d'autant plus inadmissible; Monsieur Daoudal; et je sais , hèlas, ce dont je parles.

  • En route pour l'Abîme... C'est sans espoir d'y voir clair, des aveugles nous conduisent, voilà.

  • Si j'ai bien compris, Mgr Lalanne aurait envisagé le cas où "on commet un péché ". Est-ce que, pour continuer dans le fil du commentaire de RH, une "attirance" est un péché ? Si c'est une manifestation de concupiscence, et même une tentation, non pas ponctuelle, mais même assez fréquente, ce n'est certes pas encore un acte. Ce n'est donc effectivement pas un péché.

    Mais il semblerait que le mode d'expression de l'évêque présuppose un acte. Donc une faute morale au regard de la loi naturelle, et un péché.dans la perspective catholique. Sauf erreur.

    On a tout de même bien l'impression que Mgr Lalanne, en mettant les choses au mieux, s'est exprimé de façon confuse, sans tenir clairement compte de la manière dont ses propos seraient reçus. .

    Du coup, il ne faut pas s'étonner si des spécialistes de théologie morale aussi respectées que Mme Vallaud-Belkacem aient légitimement saisi l'occasion de s'interroger publiquement. On ne peut que lui en savoir gré. La démonstration est ainsi faite qu'elle prend l'Eglise au sérieux. Ne boudons pas le sain plaisir que nous pouvons en retirer.

  • Dans la rectification qu'il diffuse, Mgr Lalanne précise : "La question difficile qui se pose pour chaque cas, c'est le degré de conscience et donc de responsabilité de celui qui commet des actes aussi atroces". C'est sensé, mais pas toujours d'une application facile. Staline avait-il pleine conscience de ce qu'il faisait ? Et Henri Désiré Landru ? Qui sondera les cœurs et les reins ?

    A cette aune on ne portera jamais aucun jugement sur aucun acte.

    Pour éviter une confusion, on tombera ainsi dans une autre. Qui renforcera la réputation calamiteuse du christianisme dans certains milieux.

  • votre propos, Mr Daoudal, est artificieux voire absurde, et c'est, je le regrette, le propre de la pensée commune: si l'homosexualité comme la pédophilie ne sont pas des péchés tant que les actes qui en relèvent n'ont pas été commis, alors le mensonge pas plus que l'orgueil ne sont des péchés, ni davantage les 5 autres péchés capitaux, tant que les actes qui répondent à ces catégories ne sont point commis. Or, ils sont bien des péchés, en soi, capitaux, de surcroît, en ce qu'ils recouvrent des réalités bien "réelles", si j'ose dire.
    Les deux travers contre-nature sus-nommés sont bien des péchés en soi, qui transpirent des réalités de même contre-nature.
    A défaut, le péché resterait un postulat, une pétition de principe et dans ce cas là nous n'en aurions plus à en parler ! Absurde, faux et scandaleux !!!

  • je crains de ne pas avoir trés bien compris vôtre raisonnement
    est-il possible de mentir sans avoir proféré le moindre mensonge ?
    comment se manifeste le péché d'un gourmand qui fait la grève de la faim ?
    etc. . .

  • bazelaire confond-il le péché et la tentation ?
    la nouvelle traduction du Pater est décidément dangereuse

  • Y. Daoudal a raison : tous ceux qui "s'indignent" et tiennent absolument à ce que la pédophilie soit définie comme un péché sont les mêmes qui, si ont les avait interrogés il y a 3 jours sur le péché, aurait dit que c'est un vieux machin inventé par les religions pour culpabiliser l'homme et dont, Freud merci! la psychanalyse nous a débarassé.

  • Ben, vous en avez de la chance, vous, de savoir ce qui se passe dans notre coeur. Aussi, je vous remercie grandement de m'éclairer sur ce que j'ignorais, à savoir, que pour moi le péché serait un ''vieux machin''.... Je dois être schizophrène...
    Car, oui, je m'indigne profondément de ce qu'a dit cet évêque... et oui, je crois que le péché est grave... enfin, je crois que je crois cela, mais puisque vous venez de me révéler que je ne crois pas ce que je crois et que je crois ce que je ne crois pas.... Mazette!

  • La discussion peut porter sur deux points :
    1/ Distinction entre tendance et acte : il ne peut y avoir a péché que si la tendance se transforme en acte produit de la volonté mais la tendance peut être rédemptrice si il y a résistance à la tendance moralement motivée (qui provoque de la souffrance, conséquence de la résistance au mal).
    2/ Distinction dans le degré de "péccaminosité" : plus l'acte commis l'est avec la conscience du mal fait, plus le péché est grand.
    Quoi qu'il en soit, ces propos auraient gagné à être explicités par de saines réflexions morales et théologiques. Sans ces compléments, ils constituent pour le moins une maladresse qui tombe mal.

  • Oui, c'est exactement ça. Pourquoi Mgr Lalanne n'a pas été capable d'exprimer ces idées claires ?

  • Mais bon l'hystérie médiatique comme toujours est mauvaise et mal motivée : ce n'est qu'une occasion d'attaquer le christianisme et les médisants sont ravis de dire du mal. Qu'ils se regardent eux-mêmes, ceux-là qui prônent et encourage l'infanticide généralisé !

  • y penser c'est pêcher, un point c'est tout.

  • S'y complaire est fautif. Mais s'il suffisait de penser à boire un verre de plus sans le boire effectivement, alors presque tous les buveurs de vin devraient être qualifiés d'ivrognes.

  • Le suivisme catholique est une des causes du naufrage. Yves Daoudal commet ici une erreur par désir de défendre "par principe" l'indéfendable.

    Lalanne, d'ailleurs grand ami des musulmans, a commis une grave erreur d'autant plus impardonnable qu'il est en charge du sujet. Il doit être rapidement remplacé à ce poste.

    Ce n'est pas parce que l'ennemi saisit le bâton que ce bâton est légitime en soi.

  • Si Mgr Lalanne est en charge du sujet, "ya du souci à se faire", car ses propos sont comme ceux des hommes dnEglise qui sont chargés des relations avec les musulmans : pas toujours très réfléchis.

  • Mgr Lalanne voulait sans doute répondre à la question "l'acte de pédophilie est-il un péché mortel". La matière grave est évidente, mais la liberté l'est moins.

    Ses propos ont été maladroits, et la bande de loups en face en a profité. Reformuler la question avant aurait peut-être pu aider.

  • C'est la conséquence de la fonction de "porte-parole" , que ce soit du Gouvernement ou de la CEF. Ce porte-parole désigné qui a rang de ministre ou de monseigneur est l'interface entre les responsables et le public. A charge pour eux de "faire "passer la pilule" aux prix de contorsions sémantiques et autres édulcorations pour ménager les réputations des assemblées .
    Il es reste pour ceux qui ont occupé cette fonction une confusion dans la manière de s'exprimer , formatés ,en quelque sorte, à ménager la chèvre et le chou.

  • Si un évêque ne voit pas la gravité de cet acte contraire à l'Evangile,on est bien mené par des faux prophètes !

  • on tourne en rond !
    de quel acte s'agit-il ?
    en la matière, le mot pédophilie ne veut rien dire de précis
    en revanche, les réactions prouvent une fois de plus que les gens bien pensants sont effroyablement pervers : ils imaginent immédiatement le pire
    dans ce domaine, les dés sont pipés, mais je ne vois pas l'utilité de voler au secours de journaleux ignares et malfaisants

  • Personne n'a évoqué les tentations. Au secours Saint Antoine !

  • Mais si, j'ai évoqué les tentations. C'est élémentaire. D'autant que certains catholiques souffrant de la maladie du scrupule ont tendance à confondre tentation et péché.

  • c'est un point sur lequel il vaut mieux être très précis : quand on lit les commentaires suscités par cette note, on se rend compte que la plupart de leurs auteurs confondent allégrement tentation, voire tendances, et péché

  • Dans mon collège ( des frères des écoles chrétiennes) il y a fort longtemps , on nous disait qu'il y a des pensées qu'il faut rejeter immédiatement car s'y attarder était la quasi-certitude d'y succomber.. On nous enseignait le recours à la prière , à la confession et à l'Eucharistie..
    C'était , disais-je , il a fort longtemps .

  • Qu'est-ce que le péché ? Le péché est la transgression de la Loi, est-il écrit (je n'ai pas la référence, dans le Nouveau Testament).
    La Loi de Dieu, s'entend, interdit évidemment toute autre sexualité que lors des relations légitimes du couple marié en vue de la procréation.
    On parle de pédophilie, mot qui décrit un sentiment, une attirance pour des enfants impubères. Le mot pour des mineurs pubères est "pédérastie". Les personnes éprouvant ces attirances recherchent la tendresse, l'amour et le plaisir sexuel à leur manière, étant en quelque sorte "imprégnées" par ces attirances depuis le début de leur propre puberté.
    Celles qui ont une conscience morale et une éducation sexuelle sont à mettre au même "niveau" que les adultères ou les homosexuels et le Christ dit qu'on commet déjà dans son coeur l'adultère seulement en désirant une autre personne que sa propre épouse, en somme.
    Néanmoins, le Jugement Divin sera plus modéré vis à vis de celles et ceux qui ne commettent ces "péchés" qu'en pensée et le regrettent que pour ceux qui y succombent. Mais là aussi, d'un point de vue humain comme Divin, les péchés seront soumis à la Véritable Justice, nous n'en sommes point juges !
    Le prêtre (intermédiaire) accorde l'Absolution aux repentis quels qu'ils soient s'ils n'ont pas le désir de "récidiver".
    Dieu connait les intentions, les coeurs, les âmes et est tout Amour et Miséricorde alors que les hommes sont remplis d'orgueil et d'injustice, ils ne comprennent pas toujours les désirs des autres et parfois excusent leurs propres penchants. Ainsi, les personnes éprouvées par ces désirs comme innés pour leur propre sexe ou des enfants ne sont pas nécessairement inamendables, il ne s'agit pas de "monstres" non plus, elles sont capables de bons sentiments et sont troublées différemment de la majorité d'entre nous en société.
    Toutes ces réflexions me semblent à considérer dans l'humilité tant il est vrai que nous devons aimer notre prochain, le comprendre du mieux possible et l'aider à ne point "succomber à la tentation", selon la bonne formule du Notre Père que j'ai apprise étant enfant moi-même et pas si innocent que ça.

  • pardon, je voulais dire : "celles qui ont une éducation Chrétienne et non "sexuelle" !
    Et donc si on ne transgresse pas loi loi, on ne commet pas le péché...De même qu'un voleur séduit par un étalage en vitrine mais renonçant à voler ces objets.
    Pour tendre vers la Perfection à laquelle nous appelle Notre Seigneur, il ne faudrait évidemment pas éprouver ces tentations du tout.

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