Le Vatican a annoncé hier que l’exhortation apostolique post-synodale sur la famille Amoris laetitia sera publiée et présentée le 8 avril prochain. Il se trouve que je suis en mesure de donner le début de ce texte historique, acte I de l’Eglise de la Miséricorde, après l’acte I de l’Eglise du développement durable et agnostique de l’encyclique Laudato si. Or ces premières lignes sont aussi un résumé de l’ensemble. D’où l’importance de ce scoop.
La joie de l’amour est pour le chrétien l’amour de la joie. La joie de l’amour exclut la peine de la haine et la haine de la peine est incompatible avec la joie de l’amour. Par conséquent l’Eglise, qui est plus que jamais un hôpital de campagne qui n’a pas peur de se salir les mains, va aux périphéries pour sentir l’odeur des brebis et faire connaître la joie de son amour à celles qui se croient loin et sont blessées par la vie. Ces personnes et ces couples dont pharisiens et pélagiens, mondains et corrompus, faces de piments au vinaigre, osent dire qu’ils sont en « situation irrégulière », l’Eglise les regarde comme ses plus chers enfants. Les évêques auront à cœur de les faire participer pleinement à la vie de la communauté chrétienne. Ainsi sera-t-il bon de donner des responsabilités à des militants homosexuels et de faire donner la communion par des couples divorcés remariés. Je fais confiance aux conférences épiscopales des divers pays pour que la joie de l’amour rayonne dans les paroisses et que soient châtiés comme ils le méritent ceux qui prétendraient agir autrement au nom d’une prétendue morale qui n’a rien à voir avec l’universel Evangile de la miséricorde enfin déconnectée d’une vérité devenue obsolète.
Toutefois, il semblerait que le cardinal Müller insiste pour que soit retirée l’expression « piments au vinaigre », pourtant si caractéristique de la miséricorde papale.
Il est annoncé que l’exhortation apostolique sera présentée par le cardinal Schönborn, qui est en effet imprégné de cette doctrine et a déjà largement commencé à la mettre en pratique.
Mais, selon les toutes dernières informations, il se pourrait que ce texte ne soit jamais publié. Car Benoît XVI, qui a opportunément gardé ses titres et insignes pontificaux, a décidé de reprendre les rênes et de mettre fin à la désastreuse parenthèse bergoglienne. (L’annonce selon laquelle il était comme une chandelle qui s’éteint, lancée par le fidèle Gänswein, faisait partie de ce plan, pour l’effet de surprise, quand on va voir la chandelle presque éteinte se dresser comme un tout nouveau cierge pascal pour illuminer l'Eglise qui va renaître.)
Commentaires
Poisson d' Avril pas Poisson d' Avril ?????
si Poisson d' Avril...BIIEN DOMMAGE !!!!!
bloup bloup.
Allez cher ami, ne nous laissez pas dans l'angoisse: c'est un poisson d'avril, un vrai ? d'ailleurs tant de choses de ce pontificat sont un gigantesque poisson d'avril, seule la souffrance des chrétiens est réelle et confine à la mort de l'église en attendant sa résurection
Le poisson ne commence qu'au dernier paragraphe, c'est pas un poisson mais une baleine (mammifère).
Le début fait moins rire.
Pourquoi donc les responsables de l'Eglise se donnent tant de mal à vouloir imiter ce que la multitude de sectes protestantes fait déjà très bien en cette matière? Qu'ils rejoignent les sectes aux périphéries homo et gender et qu'ils laissent les piments au vinaigre dans l'Eglise. Ceux-là au moins ne sont pas fades.
Cher Yves Daoudal, même si j'ai une grande confiance dans la qualité de vos traductions, je souhaiterais tout de même disposer de la version latine originelle de ce texte. Pouvez-vous la publier dans la suite de ce billet ?
Merci.
La version originelle n'est évidemment pas en latin, mais en patois vaguement hispanique de Buenos Aires, qui ne vous servirait à rien.
Par ailleurs, le sommaire de l'exhortation apostolique reprendra une forme d’arête de poisson, je cite, "pour revenir à l'église des catacombes".
Les meschants et mauvais tradis ont annoncé que "François étant évêque de Rome, sa juridiction s’arrêtait à ses murailles"
Je me rappelle que pendant la messe du soir du Jeudi Saint un prêtre s'est trompé pour la deuxième fois en prononçant le nom de Benoît au lieu de François. Un autre commit la même erreur le jour de Pâques.
"...faces de piment au vinaigre..."
C'est "tout craché" son propre portrait, ne lui en déplaise !
M. Daoudal, l'intervention du pape Benoît, c'est sérieux? Pouvez-vous nous en dire plus? C'est bien cela qu'il nous faudrait
Chère Marie, nous étions bien le 1er Avril hier ?
Ah si seulement c'était réel !!!
Il se trouve que j'ai le texte devant les yeux, et qu'il n'a pas grand chose à voir avec le vôtre.