Les sondages sur le référendum d'hier au Danemark annonçaient une faible participation et un résultat serré. En fait la participation a été très importante : 72%, et le résultat sans appel : 53,1% de non contre 46,9% de oui. Alors que, naturellement, le gouvernement et tous les principaux partis appelaient à voter oui.
La question était de savoir si le Danemark, qui s’est exclu de toutes les politiques communautaires lors du traité de Maastricht, devait revoir sa position en ce qui concerne la coopération judiciaire et les affaires intérieures. Etant entendu que si le non l’emportait le Danemark devrait quitter Europol, en vertu des règles du traité de Lisbonne (du moins provisoirement, en attendant un traité spécial pour le Danemark).
On aurait pu penser que la menace islamiste conduirait les Danois à accepter une « coopération » européenne, en serait-ce que pour garder Europol. Il n’en est rien. Au contraire : ce n’est certainement pas à l’UE qu’ils vont faire confiance…