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HRW pas content

L’officine Human Rights Watch n’est pas contente et le fait savoir : une de ses « chercheuses », Mihra Rittman, responsable de l’organisation pour le Kirghizstan, qui a publié divers « rapports » sur les « droits des minorités sexuelles » et les « abus des services de sécurité » dans ce pays, n’a pas pu débarquer à Bichkek mercredi. Le ministère kirghiz des Affaires étrangères a fait savoir que Mihra Rittman n’était pas en règle vis à vis des lois sur l’immigration. C’est un « signe très perturbant », dit le directeur de HRW, Kenneth Roth, qui intime l’ordre au gouvernement kirghiz de laisser entrer Mihra Rittman.

Ce n’est pas difficile à décrypter, et un petit tour sur internet en donne la confirmation : Mihra Rittman est une militante des « droits de l’homme », surtout des « droits LGBT », ce qui n’est pas très bien vu au Kirghizstan. On trouve facilement sur internet deux articles de Mihra Rittman. L’un qui dénonce l’adoption d’une loi réprimant la propagande homosexuelle, l’autre qui dénonce des arrestations arbitraires suivies de tortures…

Cela dans un pays qui est de l’avis général des observateurs le seul pays d’Asie centrale qui puisse se dire démocratique, le seul où les élections sont considérées comme globalement honnêtes par l’OSCE.

Eh bien oui, le Kirghiztan a le droit de se défendre. Même contre HRW.

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