Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Berk

« Et je voudrais vous demander, Monsieur le Président, de transmettre mes sentiments de considération spéciale et de respect à votre frère Fidel. »

Dès son  arrivée à Cuba, François a rendu un « hommage appuyé », comme disent les gazettes, qui ne s’y sont pas trompées, au dernier des plus sinistres dictateurs du XXe siècle, qui a plongé le peuple cubain dans la nuit communiste, l’oppression et la misère, pendant plus d’un demi-siècle, et a cherché à exporter sa révolution en Amérique latine, et en Afrique où il n’a que trop bien réussi, pendant un temps, avec l’aide soviétique.

Et le pape dans cette même allocution de citer José Marti, le fondateur du parti révolutionnaire cubain, sur le même plan que saint Jean-Paul II…

Puis il a été reçu pendant plus d’une demi-heure par le bourreau du peuple cubain, et l’entretien, a souligné le P. Lombardi, s’est déroulé « dans une ambiance très familière et informelle ».

Très familière, comme de vieux potes.

Les victimes de la dictature cubaine doivent apprécier…

Commentaires

  • Celui qui n'a pas connu la misère cubaine ne peut se rendre compte. Il y a trente ans je parlais à la Havane avec un garçon de 14-15 ans et je lui demandais ce qu'il voulait faire plus tard. Il me répondit :" 'J'en sais rien. Personne ne peut savoir. La seule chose que je sais c'est que je ne veux pas aller en Angola ".

  • et ou, au train où vont les choses, il est possible que l'on assiste bientôt à ces canonisations, d'autant que l'Eglise Catholique n'est plus très catholique, vu ce qui a découlé du concile Vatican 2, enfin, continuons de faire confiance à Dieu.

  • Ici, très clairement, notre pape va au-delà des courbettes diplomatiques pour atteindre la flagornerie.
    Il nous fait honte.

  • tout à fait d'accord, mais depuis Vatican 2, c'est devenu normal de faire des courbettes à ceux qui ne sont pas catholiques ou qui sont à la frange et qui, peut être, un jour partageraient , les exigences et les vraies valeurs de la vraie religion catholique .Mais on peut faire des rêves à tout âge.

  • Pourquoi cette visite si rapprochée à Cuba, après celle de Benoit XVI? Visite pastorale vraiment ou visite politique et pourquoi cette politique là? Une politique au service d'un homme (également pape) et d'une inscription de son nom dans l'histoire à très court terme ? On peut se le demander en faisant du mauvais esprit ou en étant réaliste, ou les deux à la fois! Et que va t on voir aux EU, avec Obama!
    Enfin conjoncturellement si cela aide un peu l'Eglise à Cuba qui a d'abord besoin d'une réévangélisation donc de prêtres missionnaires dans un pays déchristianisé et avant Castro soumis aux franc-maçons bien pensants cubains qui existaient bien avant 1959!

  • ...et pour appuyer cela, se reporter à la photographie de la célébration de la messe face au mur avec l'immense et laid portrait de Guevara...

  • Bientôt la canonisation de Guevarra, puis celles de Lénine, Staline, Poutine et Mao-tze-dong pourquoi pas ? Puisqu'il n'y plus de pilote dans l'avion !

  • Une chose est claire : le bon pape François n'est pas obsédé par la défense de la démocratie libérale !

    Il l'a montré en ne respectant pas les règles de majorité au synode 2014.

    C'est un péroniste , c'est tout. Il faut le savoir !

  • " La réalité de la dictature communiste castriste à Cuba ce fut en effet notamment ceci, sur quoi on trouvera plus de précisions dans « Le livre noir du communisme » :

    - dès 1959, l’abolition d’élections libres et de la liberté d’association,
    - à partir de 1960, l’élimination des principaux cadres non communistes de la révolution, contraints à l’exil ou fusillés par centaines,
    - en 1962 la fermeture de tous les collèges catholiques et l’expulsion de 131 prêtres et religieux,
    - dans les années 60 : l’ouverture de l’UMAP (Unité Militaire d’Aide à la Production), le goulag cubain ; trente mille prisonniers politiques, dix milles fusillés ; les tortures systématiques menées par le « Departemento Tecnico de Investigaciones » ; la détention dans les « tostadoras » (grille-pains) où l’on entassait des prisonniers dans une chaleur infernale à cinq pour une place, et d’autres dans les « cages de fer » sur le modèle de celles des « tchékas » mises en place pendant la guerre civile espagnole par le sadique Guenrikh Yagoda (le chef du NKVD de Staline).
    - l’expédition en Angola d’une armée de cinquante mille hommes pour aider le régime communiste à affronter les combattants de la liberté de Jonas Savimbi et terroriser les populations
    - l’envoi de « conseillers » au Nicaragua sandiniste pour massacrer les indiens miskitos et les campesinos refusant l’embrigadement et la collectivisation.

    Bilan total du régime de Fidel Castro :

    - une constante jusqu’à nos jours de 12 à 15 000 prisonniers politiques,
    - 17 000 fusillés,
    - 2 millions d’exilés,


    L’histoire dira si le pape François aura contribué ou non à la fin de cette dictature totalitaire latino-bolchevique, bien pire que celle du général Péron pour laquelle il eut l’enthousiasme de la jeunesse."

    http://www.bernard-antony.com/2015/09/francois-les-freres-castro-et-leur.html

  • bientôt la canonisation de Guevarra, de Lénine, de Staline, de Poutine, de Mao, pourquoi pas ? Puisqu'il n'y plus de pilote dans l'avion !

  • oh ! oui, au train où vont les choses, et compte tenu de la ligne suivie par l'Eglise et ses Pontifes , depuis Vatican 2,, il faut bien avouer que l'on peut être plus que perturbé par le train suivi par nos responsables,, mais que faire , sinon prier pour que Dieu vienne y mettre de l'ordre !.....

Les commentaires sont fermés.