Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Programme papal

Le pape à la « rencontre mondiale des jeunes consacrés », condamne la « rigidité » :

1 – Ne suivez pas la règle

Je suis tous les commandements, je me tiens tranquille, donc je suis en règle. Le Pape s’oppose à ce raisonnement et met les religieux en garde contre une observance trop rigoureuse des règles, la qualifiant de « liberté mondaine » (sic) et l’opposant à la liberté de l’Esprit Saint. Etre trop rigide, c’est de l’égoïsme personnel, « chercher à se sentir meilleur que les autres ».

C'est la vieille hérésie qui oppose les institutions ecclésiales (les "structures") au Saint-Esprit (le "souffle prophétique") alors qu'elles en sont le canal ordinaire. Toute la tradition religieuse enseigne que le respect scrupuleux de la règle est la condition sine qua non et le premier degré du progrès spirituel, et tous les réformateurs des ordres religieux ont eu pour dessein de revenir à la "rigidité" (c'est-à-dire à la pertinence providentielle) de la règle originelle de leur ordre.

2 – L’obéissance détruit la créativité

« Une mère qui éduque ses enfants dans la rigidité, en leur disant ‘il faut faire ceci ou cela’, elle ne les laisse pas rêver, ni grandir, elle détruit leur futur créatif, affirme François. Ce seront des enfants stériles, et la vie consacrée peut, elle aussi, être stérile quand elle n’est pas prophétique », avertit le Pape.

3 – Rêvez !

Il encourage les religieux à renoncer à la rigidité pour continuer à rêver, en suivant l’exemple de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Enfermée dans un couvent, cette jeune rêveuse « n’a jamais perdu les horizons de l’Eglise », devenant la Patronne des missions. Comment y parvenir ? « Garder son cœur toujours ouvert à ce que dit le Seigneur. Et ce que dit le Seigneur, conseille François, il faut le transmettre à son supérieur, son maître spirituel, avec l’Eglise ou l’évêque ».

Il ne faut rien connaître de sainte Thérèse, de ses écrits et particulièrement de sa correspondance, pour en faire une « rêveuse »…

En fait, devant de tels propos, dont certains sont tout simplement incompréhensibles (l’observance des règles est une liberté mondaine – ça ressemble à du Taubira…), on peut se demander ce que fume le pape… Ou alors c’est vrai que la religion est l’opium du peuple…

Commentaires

  • ce monsieur Bergoglio n'étant pas catholique n'est pas le Pape de l'Eglise Catholique ,ses faits et gestes montrent que c'est un instrument de satan pour finir la destruction de l'église commencée par le brigandage de vatican 2

  • Le Pape François est le pape légitime de la Sainte Église catholique et apostolique, mais effectivement il semblerait qu'un brouillard épais plane dans les couloirs de Sainte Marthe, un brouillard dans lequel doit se mêler quelques volutes de ces fameuses fumées de Satan...

  • remond,

    parler de monsieur à propose de François 1er n'est pas possible, alors même qu'il se montre aussi dangereux. Tout simplement parce que vous ne pouvez pas prouver qu'il n'est pas prêtre, qu'il n'est pas évêque et qu'il n'a pas été élu par le collège des cardinaux.

    Il y a eu de très mauvais papes dans le passé, et cela ne leur a pas fait perdre leur élection au souverain pontificat.
    s'il s'agit d'un antipape, ce n'est pas à nous de nous en soucier, notre but c'est de sauver notre âme et nous avons pour cela le magistère infaillible de l'Eglise catholique, l'enseignement de la Tradition catholique, la liturgie divine, les leçons et les exemples des saints.

    une chose est certaine, nous avons la grâce de ne pas être cardinal de la sainte église, et encore celle de ne pas être pape, cela nous retire certaines responsabilité dans les catastrophes que nous vivons.

    le sédévacantisme n'est pas une solution, parce qu'il y a du douteux ici, et que le douteux ne se résout pas en certitude. Ceux qui sont responsable de ce brouillard seront les responsables de ce dernier devant Dieu.

  • Vous en arriverez bientôt à déposer le pape.

  • Ce n'est pas le pape le fautif d'être un homme très médiocre et qui fait du baratin pour le baratin, tout en croyant dire des choses formidables, ce sont les cardinaux qui l'ont élu.
    Cela ne change rien à la légitimité de ce pape, mais cela rend le peuple de Dieu bien triste de se sentir si mal guidé et cela alourdit bien la croix qu'il doit de toute façon porter.

  • tout cela est insignifiant au plein sens du terme, mais nous avons deux mille ans de magistère avec nous et toute la Tradition catholique, alors...

  • Cher Remond, vous avez tout compris et synthétisé en une simple phrase.

    Un pape peut être une personne très médiocre. Mais une chose est sûre, c'est que le pape est la règle prochaine de la foi.

    Ce Bergoglio n'est pas pape parce qu'il ne professe pas la foi catholique, ses faits, ses gestes et ses paroles publics le démontrent amplement.

    Le pape, ce n'est pas un clampin habillé de loques qui souhaite bon appétit le dimanche à midi. Le pape, c'est le vicaire du Christ. Tout ce que fait Bergoglio, c'est cracher à la face de Dieu. Je le cite: "ne suivez pas la règle". C'est l'enseignement du Christ, ça ? Notre doux Sauveur, qui a toujours suivi la règle, alors qu'Il en est l'auteur. "L'Obéissance détruit la créativité". Et l'obéissance du Christ, JUSQU'A LA MORT, ET LA MORT SUR LA CROIX !!! c'est quoi ? un frein à la créativité ?

    Non, c'est clair comme de l'eau de Cana: Bergoglio est un faux prophète, habillé comme une brebis (sa soutane blanche déchirée et poisseuse), mais au-dedans, c'est un loup rapace.

  • Il ne faut pas exagérer et M Daoudal a peut-être été un peu loin en écrivant "ne suivez pas la règle". Le pape a mis en garde contre une attitude de faux confort spirituel dans la simple observance matérielle de la règle (je suis en règle). Il parle de rigidité et prône la créativité, des notions certes dangereuses, mais qui n'équivalent pas à un mot d'ordre de révolte. On y retrouve son idée d'un prophétisme inspiré comme une force vitale qui bouscule l'ordre statique et qui selon lui serait le mode d'actualisation d'un Dieu toujours surprenant. C'est évidemment des idées très personnelles qui détonnent et feront long feu.

  • Après Vatican II, des religieux et religieuses ont montré leur créativité en défroquant et/ou en transformant leurs monastères en lupanars ou centre d'auto-observation du nombril, ou centre de yoga,, surtout aux USA. Ce sont les monastères fidèles à la règle qui sont prospères, les autres meurent, malgré leur "créativité". Et la fronde des religieuses gauchistes aux USA ne pourra que s'amplifier avec des encouragements pareils. A l'opposé, par de quartier pour les Franciscains de l'Immaculée. L'année de la miséricorde ce n'est pas pour eux. Volpi est mort mais les commanditaires demeurent.

  • ph. Martin,

    Comprenant ce que vous voulez dire, je ne puis pourtant aller dans votre sens. Le problème ce n'est pas de répéter, de manière médiocre, que la lettre tue et que l'esprit vivifie, mais que le Vicaire du Christ puisse au nom d'une énigmatique "pastorale", utiliser un langage floue alors que son rôle spécifique est d'être clair, net et franc quant à la doctrine et aux moeurs.

    Il y a des bataillons entiers de maîtres à penser pour nous dire pareilles tartes à la crème morales, un poncif répété en boucle depuis cinquante ans !

    tout cela est ambiguë, le Maître dit au contraire aux apôtres et disciples que le Oui doit être un oui et le non, un non.
    ici on parle comme si la règle des Cieux était un règlement humain, en tous les cas on ne précise rien mais on parle de manière affichée comme chef de l'église et autorité morale médiatique.

  • Je me demande si ce pape croit vraiment en Dieu, en Jésus, en la foi. Il n'en parle quasiment jamais, comme si c'était secondaire ou tertiaire. Je crois qu'il faut prier pour qu'il se convertisse au Catholicisme...

  • il me semble important de rechercher et d'analyser d'où vient l'inspiration du pape pour qu'il en arrive à dire de telles choses. Ce travail éviterait les dispersions oiseuses; A ce jour il n'existe rien en langue française seulement italienne et espagnole.

  • Cher Monsieur Ferrand,

    Déposer le pape n'est pas en mon pouvoir, ni dans mon vouloir, tout simplement parce que, toutes choses mesurées, ce n'est présentement pas mon rôle.

    Mon rôle est de sauver mon âme au milieu d'une tourmente qui n'en fini pas, avec des prêtres qui défroquent, un catéchisme qui n'est pas fait depuis cinquante ans, des Messes à pleurer et un laïcisme violant qui se prend pour l'apothéose du respect.

    De là où je suis placé, avec la terre bien poudreuse sous mes pieds, je ne peux appeler un chat, qu'un chat, ce que fait François premier c'est de la géo-politique, de la communication, c'est à dire de la rhétorique démagogique, et fort peu d'enseignement ou d'exhortations réellement édifiantes.
    Je ne crois pas que la mission première d'un pape soit de faire la promotion des poncifs d'un camp ou l'autre des "mondialisateurs" et à l'heure où l'on ne croit même pas à la présence réelle et que l'on ignore partout bien souvent jusqu'à cette notion, l'écologie n'est pas la priorité d'un successeur de Benoît XIV ou d'un Innocent III.

    Si je ne suis pas papolâtre, je n'en suis pas "papomaque" pour autant si je puis dire. Il n'y a pas de Tradition, de succession apostolique sans pape, nous avons besoin d'un successeur de Pierre, mais il me semble que l'on peut douter que cela doivent être François 1er.
    On le peut, car il y a de fait, deux papes vivants établis comme tels.
    Si tel n'était pas le cas, il faudrait comme vous le faite, y regarder à deux fois, mais la situation est réellement dramatique, car François 1er parle en sophiste.

    Si d'ici quelques jours, se met en place une "pastorale" de l'accueil de homosexuels actifs comme tels, que les divorcées remariés obtiennent en tant que tels, responsabilités et reconnaissances, et que le narcissisme et l'immaturité, jamais pourfendues depuis des décennies, dans l'engagement du mariage trouve aussi une solution "pratique" dans la "praxis" "compréhensive" des officialités, vous vous contenterez de dire que c'est là un chemin de souffrance qu'il faut gravir tel un nouveau Golgotha ?

    Il y a pour toutes ces choses des paroles divines sans appel dans les très saintes écritures et toutes les gloses du monde ne les christianiserons donc jamais.

    La rédemption a déjà eu lieu, le Christ est ressuscité, oui ! il est vraiment ressuscité ! tout ce que nous avons a souffrir ne doit être qu'une infime contribution dans et par cet unique acte de salut.

    Nous sommes chacun "miles christi", nullement des mauviettes, et personne n'a le droit de mettre en danger la vie surnaturelle que Dieu nous donne par grâce pure, au nom d'une inculturation, d'un aggiornamento soi-disant nécessaire du fait de cinquante ans de disettes provoquées, et d'obligatoires jachères.

    je dirais en finissant que la vigueur des idées, n'empêche pas l'estime, et si je me permets de les communiquer, c'est parce que je pense qu'avec vous cela est possible.

  • Bonjour et bon dimanche,

    Pourquoi donc faudrait-il qu'un propos du Pape François fasse autorité ou référence, ait la valeur d'une norme ou d'une règle, si lui-même met, fait mettre, ou laisse mettre, en cause ou en doute, le bien-fondé de l'acceptation docile et loyale de ce qui, dans le christianisme catholique,

    - fait autorité ou référence, a la valeur d'une norme ou d'une règle, qui a fait ses preuves à travers les siècles,

    mais

    - n'a pas le bonheur de correspondre à ses préjugés, à son schéma mental, à sa vision des choses ?

    Il y a là un "mystère" à "méditer"...

    1. Je serais curieux de savoir ce que le Pape François dirait, en présence d'un psychanalyste expérimenté, qui lui ferait remarquer qu'une ambiance culturelle et sociale des plus propice à l'affranchissement individuel, vis-à-vis de la Foi surnaturelle et/ou de la loi naturelle, et des devoirs, du nomos, de la superstructure normative, que l'une et l'autre impliquent, a plutôt tendance à contribuer au développement du NARCISSISME, comme dans le cas de l'homolâtrie, l'individu se considérant alors

    - avant tout comme le producteur et le consommateur de SA loi,

    - et non avant tout comme le destinataire et le serviteur de LA loi,

    alors que l'on peut très bien être, dans ce domaine, serviteur, sans pour autant être asservi.

    2. Mais je suppose que pour le Pape François, ou pour tel clerc se réclamant de lui, se référant à lui, voire s'exprimant en son nom, ce psychanalyste expérimenté aurait contre lui le grand tort de ne pas tenir des propos inspirés par "l'esprit de l'Evangile", lequel semble vraiment être une actualisation postmoderniste de "l'esprit du Concile".

    3. Pour ma part, "j'ai beau chercher", je ne vois pas très bien, dans le monde contemporain, depuis 1945, en quoi une observance trop rigoureuse des règles est

    - d'une part, qualifiable de « liberté mondaine »,

    - d'autre part, opposable à la liberté de l’Esprit Saint.

    4. Je crois au contraire que dans le domaine de la liberté, (si tant est qu'il y ait un domaine de la liberté, un bon ou un mauvais usage de la liberté pouvant avoir cours dans tous les domaines), c'est la préférence en faveur de l'illusion de la liberté et du reniement des règles,

    - au détriment de l'adhésion à la vérité, de la réception de l'Esprit saint ( et de la réception du sens du bien commun),

    mais aussi

    - au détriment de la liberté et de la vérité intérieures de ceux qui propagent, en eux et autour d'eux, cette préférence,

    qui est d'inspiration mondaine.

    5. Je vais essayer d'être le plus précis et le plus prudent possible, mais enfin il me semble vraiment que, pour certains clercs, la religion de Jésus-Christ est réellement "promouvable" au niveau d'une mystique de l'émancipation individuelle et de l'unification universelle, ou, si l'on préfère, d'une mystique de l'émancipation individuelle, plus "planétaire" que trinitaire, car à visée culturelle, "sociétale", historique, "prophétique", globalement compatible avec la mentalité qui s'auto-proclame à l'avant-garde du monde actuel.

    6. Par ailleurs, il me semble également que l'on ne voit toujours pas très bien quelle peut bien être la place de l'édification intérieure, sapientielle, spirituelle, méditative, priante, contemplative, adoratrice, par la connaissance de la Parole de Dieu, la compréhension du Message de Dieu, la contemplation des Mystères divins, l'adoration des Personnes divines, à l'intérieur de la vision du christianisme qui est "parfois" celle du Pape François.

    La désinvolture et la désorientation seraient-ils deux des piliers, sinon les deux piliers, de ce pontificat ?

    Bon courage et bon dimanche.

    A Z

  • Bonjour,

    Quelques remarques complémentaires.

    1. D'une part, Jésus-Christ est venu, non pour abolir, mais pour parfaire ; or, je ne vois pas très bien en quoi il est chrétien, pour quelque évêque ou fidèle que ce soit, de laisser entendre que l'on doit ou que l'on peut, en toutes circonstances, ou sans conséquences, abolir au lieu de parfaire, ou parfaire d'une telle manière, ou sur de telles matières que, dans les faits, on abolit.

    2. D'autre part, au moins depuis l'aval des années 1960 et 1970, nous sommes dans la situation suivante : nous n'ignorons plus "ce que cela donne", dans la pratique, quand on commence à mettre en forme, puis à faire mettre en oeuvre, l'équivalent de ce qui semble vraiment constituer "le fond de la pensée" du Pape François, sur les rapports entre la forme et le fond, ou entre la lettre et l'esprit. En quoi une rechute "anti-normativiste" serait-elle, cette fois-ci aussi "excusable" que sous Paul VI, alors que, précisément, depuis ces deux décennies là, nous savons jusqu'où peut aller la "diabolisation" de la normativité intra-ecclésiale ?

    3. La religion de Jésus-Christ est fréquemment qualifiée de religion du paradoxe, et il est vrai qu'il est paradoxal que Dieu se soit fait homme pour donner aux hommes de communier avec Dieu, et non, bien sûr, pour leur donner de "devenir comme des dieux".

    4. Mais je me demande si nous ne sommes pas en présence, surtout depuis mars 2013, d'une tentative de transformation du christianisme en une religion de l'oxymore, c'est-à-dire en une religion qui identifie en elle des contradictions imaginaires, comme entre la régularité et l'authenticité de la vie spirituelle, afin et avant de commencer à s'en purifier, pour satisfaire sa périphérie.

    5. Ainsi, il est apparemment paradoxal que parmi tous ceux qui confessent Jésus-Christ, tous ne soient pas sauvés, et que parmi tous ceux qui ne confessent pas Jésus-Christ, certains soient sauvés, mais la prise en compte de ce paradoxe évangélique, dans l'acception christologique (et non postmoderniste) de ce terme, n'est pas du tout en contradiction avec celle des trois vertus théologales, dans ce qu'elles ont de plus régulateur, dans le cadre de la Foi catholique et de la morale chrétienne.

    6. En revanche, il est "oxymoral" de laisser entendre que si l'on confesse Jésus-Christ d'une manière qui a contre elle le grand tort d'être perçue comme très ou trop confessante ou orthodoxe (ou comme pas assez ou pas du tout dialoguante ou pluraliste), on confesse alors Jésus-Christ d'une manière contraire à "l'esprit de l'Evangile" (alors qu'elle est avant tout contraire à l'esprit du monde), même si cette manière de le confesser a pleinement eu cours, au sein de l'Eglise catholique, au moins jusqu'au milieu du XX° siècle.

    7. Des expressions telles que "liberté mondaine", ou "mondanité spirituelle" me semblent découler de cette religion de l'oxymore ; au-delà de ces deux expressions, c'est un peu comme si l'on disait : " le véritable amour de Dieu s'oppose à la formulation "l'amour de Jésus-Christ en tant que Fils unique du seul vrai Dieu", car cette formulation exclusiviste prend appui sur une "prétention"

    - que Jésus-Christ n'a "jamais" exprimée (la prétention d'être le Fils unique du seul vrai Dieu),

    ou

    - qui est certes conforme à "la lettre" de tel ou tel évangile, mais qui n'est pas conforme à "l'esprit de l'Evangile",

    ou

    - qui n'est pas charitable envers ceux qui aiment Dieu "d'une manière différente de nous",

    et

    - qui est "donc" en contradiction avec l'inspiration chrétienne, "puisque" Jésus-Christ nous a dit de faire preuve de la plus grande charité envers tous nos frères. "

    8. Je formule la même mise en cause de cette tendance à transformer le christianisme en une religion de l'oxymore, en pensant cette fois

    - à la remarque, DEJA ENTENDUE, selon laquelle "il faut adhérer à Jésus-Christ, et non pas adhérer à la vérité, en matière religieuse, car la vérité est une idole, et adhérer à la vérité consiste donc à adhérer à une idole" ; moi qui croyais que Jésus-Christ est la voie, la vérité, et la vie, et que c'est plutôt entre idole et mensonge qu'il y a signe d'égalité...

    - à la remarque, DEJA ENTENDUE, selon "laquelle les chrétiens n'ont pas le droit de se croire ou se dire différents des autres, supérieurs aux autres, ou meilleurs que les autres" ; moi qui croyais que nous avons, non "le droit" de nous croire ou de nous dire "supérieurs", mais vocation à être "le sel de la terre" et "la lumière du monde", et moi qui croyais que l'accomplissement de cette vocation, éclairante mais exigeante, ne se réduit pas, mais ne s'oppose pas non plus, à l'accomplissement de certains devoirs...

    (Il faudra d'ailleurs que l'on me dise un jour qui a réussi à faire croire aux clercs qu'il est contraire à la charité de préciser ou de rappeler à ceux qui se trompent, en matière de doctrine religieuse, qu'ils se trompent, en matière de doctrine religieuse, qu'ils soient catholiques, chrétiens, croyants, ou non...)

    Bonne journée.

    A Z

  • Cette pauvre Thérèse qui, au cours des derniers mois de sa vie, brûlant de fièvre, en pleine canicule, gardait par obéissance la couverture dont de gentilles et idiotes soeurs la recouvrait.

    Heureusement que les déclarations pontificales ne changent en rien ma vie et je les ignorerais si elles n'étaient relevées sur site.

    Courage, tout passe...

  • Cher A Z,

    Lisez "ils l'ont découronnés" de Mgr Lefebvre, ce n'est pas écrit dans la langue universitaire contemporaine française, et implique une connaissance minimale du thomisme, mais vous aurez des réponses à la question que vous posez rhétoriquement en achevant votre essai d'analyse.

    bonne journée à vous.

Les commentaires sont fermés.