La mafia médicale suisse fait dire ceci aux journalistes :
Le don d’organes sur cœur arrêté avait été suspendu suite à une révision de la loi sur la transplantation qui avait donné lieu à des incertitudes sur leur légalité. Après la mise en vigueur d’une nouvelle loi en juin dernier, on va pouvoir relancer le programme.
Il ne s’agit pas de dons d’organes, mais de prélèvements. Effectués sur des gens qui ne sont pas morts. On n’était pas sûr que ce soit légal, maintenant c’est légal de prendre les reins de quelqu’un qui est encore en vie.
En bref, il s’agit de personnes « en soins intensifs, dans un état catastrophique et sans rémission possible, sans pour autant être en mort cérébrale ». Quand les médecins jugent que plus rien ne peut être fait pour ces patients, « ils proposent alors à la famille d’arrêter tous les traitements, sauf palliatifs, afin de laisser la personne mourir ». Et dès que le cœur s’arrête on se précipite pour prendre les organes voulus. Mais la personne n’est pas morte puisqu’elle n’est pas « en mort cérébrale ». Son cerveau fonctionne, et on l’ouvre et on prélève…
Même en France, sur ces patients-là (dit « stade III de Maastricht ») c’est encore interdit. (1)
En 2008, un homme sur lequel on devait faire un prélèvement « à cœur arrêté » (à La Pitié-Salpêtrière – c’était un « stade I de Maastricht ») est revenu à la vie au moment même où on allait l’ouvrir. Puis il s’est rétabli…
(1) C'est hélas une erreur. Voir ici.
Commentaires
Et la France, elle en est aussi au "stade III de Maastricht" ??