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Deuxième dimanche après Pâques

Allelúia, allelúia. Cognovérunt discípuli Dóminum Jesum in fractióne panis. Allelúia. Ego sum pastor bonus : et cognósco oves meas, et cognóscunt me meæ. Allelúia.

Allelúia, allelúia. Les disciples reconnurent le Seigneur, Jésus à la fraction du pain. Allelúia. Je suis le bon pasteur et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. Alléluia.

Les deux versets de l’Alléluia ne sont reliés que par le mot connaître (cognoverunt, cognosco : cognoscere). Le Bon Pasteur connaît ses brebis et ses brebis le connaissent — les disciples d’Emmaüs reconnaissent le Seigneur à la fraction du pain. Cette association d’idées est d’abord difficile à comprendre ; puis nous méditons sur le mot connaître. Ce mot signifie plus que son sens littéral ; il veut dire comprendre, avoir confiance, aimer, vivre l’un pour l’autre. C’est là la meilleure explication. Le Christ veut dire : Je suis avec les miens dans l’union la plus étroite, je suis un avec les miens. Le modèle de cette union est l’unité de la sainte Trinité. Mais où cette union se réalise-t-elle d’une manière plus profonde et plus intime que dans la « fraction du pain », dans la sainte Eucharistie ? Cette pensée est la lumière qui éclaire toute la messe.

Dom Pius Parsch

Chant des bénédictines de Notre-Dame de l’Annonciation (Le Barroux)

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