Bernard Accoyer a déclaré à l’Assemblée nationale qu’il était inacceptable que les députés débattent d’un projet de loi le Vendredi Saint, soulignant qu’en outre c’est un jour férié en Alsace-Moselle et que le député alsacien Patrick Hetzel ne pouvait être là parce qu’il était « à la messe ce matin ».
L’intention est bonne, sauf qu’il n’y a pas de messe le Vendredi Saint (et que la "fonction liturgique" ne peut avoir lieu que l'après-midi).
La présidente PS de la commission des affaires sociales a répondu à Bernard Accoyer que ce vendredi « n’est pas plus saint qu’un autre ».
Que Dieu lui pardonne.
Commentaires
Rappelons qu'aux Antilles Françaises le Vendredi Saint est également férié.
La Chrétienté en a vu d'autres.......
La chrétienté en a vu d'autres mais elle est effectivement terminée. Elle l'est depuis la Révolution française, plus précisément depuis le 14 juillet 1789 de triste mémoire.
"Que le Seigneur lui pardonne" est effectivement ce qu'aurait dit la très saint Vierge Marie.
"S'approchant alors de Jésus, ils remarquèrent qu'il était déjà mort, et un soldat nommé Longin, lui transperça le côté avec une lance et il en sortit du sang et de l'eau. Le Seigneur qui était mort, ne put sentir cette cruelle blessure, mais la mère affligée qui était là présente, la ressentit toute dans son coeur, comme si réellement elle avait été transpercée de la lance. Mais cette douleur fut encore moindre que celle que ressentit son âme, en voyant la nouvelle cruauté avec laquelle ils avaient percé le divin côté de son fils déjà mort. Touchée de compassion et de pitié pour Longin, elle dit: Que le Tout-Puissant vous regarde avec les yeux de sa miséricorde infinie, à cause de la douleur immense que vous avez causée à mon âme. Elle fut exaucée aussitôt, car il tomba, quelques gouttes de sang et de l'eau qui sortaient du divin corps sur le visage de Longin, et par l'intercession de la divine mère affligée, il obtint la vue du corps qu'il avait à peine, et celle de son âme, car il connut la majesté du Seigneur crucifié, fut converti, et pleurant ses péchés, il le confessa pour vrai Dieu et rédempteur du monde, et il le prêcha comme tel aux Juifs qui l'environnaient."
(selon Marie d'Agreda)
@Jean Ferrand. A mon avis, la Chrétienté ( c-à-d. l'ensemble des peuples chrétiens qui se sentent solidaires ) n'existe plus depuis la révolution religieuse qu'était la prétendue "Réforme" protestante.
C'est cette funeste révolution qui a détruit la notion de Chrétienté.
Devant la corruption des hommes d'Eglise, deux attitudes sont possibles : celle de St. François d'Assises qui ne s'est occupé que de vivre pauvrement conformément à l'Evangile, ce qui a eu pour conséquence indirecte de sanctifier l'Eglise et de la réformer grâce à son exemple et à celui de ses disciples... et celle de Martin Luther, personnage grossier et vulgaire ( je ne l'insulte pas, c'est la réalité ! ) qui se révolte carrément contre l'Autorité ecclésiastique en flattant au passage le nationalisme naissant des peuples nordiques contre l'influence des peuples latins d'où l'irrémédiable cassure de l'Europe catholique.
La Révolution Française, la Franc-Maçonnerie et l'incroyance ne sont que les conséquences de cette rupture cataclysmique dont nous ne sortirons pas de sitôt.