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Oui, c’était la volonté du pape

On savait déjà que c’est François qui avait explicitement voulu que les paragraphes du rapport final du synode rejetés par les pères y figurent quand même. Il se confirme aujourd’hui que le pape avait explicitement approuvé l’immonde rapport intermédiaire (celui qui donnait le droit à la communion aux divorcés remariés et reconnaissait des « aspects positifs » aux paires homosexuelles).

C’est le cardinal Baldisseri, le secrétaire général du synode, qui l’a avoué, à l’ouverture d’une conférence internationale de mouvements familiaux à Rome le 22 janvier, à la faveur d’une question sur l’approbation par le pape des 46 questions des Lineamenta pour le prochain synode :

« Les documents ont tous été vus et approuvés par le pape. Même les documents pendant le synode, comme la Relatio ante disceptationem, et la Relatio post disceptationem, et la Relatio synodi, ont été vus par lui avant d’être publiés. »

Et il a ajouté :

« Ce point est important, non seulement à cause de son autorité, mais aussi parce qu’il met le secrétaire général à l’aise. »

Sic. C’est pas nous. C’est lui.

Commentaires

  • Merci pour l'info que vous confirmez ici. Cela élimine pour ceci seulement une partie de l'hypocrisie qui a envahi le Vatican. C'est le scorpion qui se pique lui même.

  • Désormais la consultation pour le prochain synode est lancée dans les diocèses. Les chrétiens consultés vont pouvoir plancher sur ce que l'Eglise "devrait accepter" concernant l'accès des divorcés remariés à la Sainte Communion et sur l'acceptation dans l'Eglise des paires homosexuelles... etc..........Vont-ils s'inspirer des 10 Commandements et des Saintes Ecritures ou bien répondre selon l'air du temps ?..............
    François a de quoi être optimiste. C'est désormais prouvé qu'il a persisté et signé !!!

  • @Thècle ""devrait accepter" ici c'est "doit accepter". Ce n'est plus de la "doctrine" ici c'est de "l'idéologie mondaine", et le dictateur c'est le Pape et ses "SA" qui seront comme l'autre collègue remplacé par les "SS".

  • prions pour que le doigt de Dieu comme disaient les Pères se manifeste vite et puissamment

  • Bonsoir,
    Si ces affirmations sont vraies, confirmées et approuvées, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigts, nous allons directement vers un schisme dans l’Église catholique.
    Que DIEU vous bénisse, Lui qui Père, Fils et Esprit-Saint!
    Merci!
    JFL

  • « C’est François qui avait…
    explicitement approuvé l’immonde rapport intermédiaire…celui qui….
    donnait le droit à la communion aux divorcés remariés…
    reconnaissait des « aspects positifs » aux paires homosexuelles…. »

    Bizarre…bizarre….
    C’est un autre François…(et les autres)… qui avait approuvé….
    Au nom du peuple français…mais sans leurs consentements….les traités…(Lisbonne…etc..)
    qui ont fait la décadence….de l’Europe…

    Comme c’est bizarre…ces « François »… là…ne sont pas de la même chapelle….mais ils manient…le goupillon…avec la même élégance…. « il faut…yaka ! »
    Ont-ils fréquentés….les mêmes institutions ….l’on doit savoir que même le Saint-Esprit…n’y allume sa chandelle.

  • Cet aveu est intéressant car il signifie sans doute qu au sein du synode et de la curie tout le monde ne partage pas l'enthousiamse réformateur !

    Et que le Saint Père a une conception bien autoritaire du débat synodal.

  • Un Pape peut être déficient doctrinalement et même carrément hérétique sans que cela implique la doctrine de l'infaillibilité. Cette doctrine n'a pas été définie en détail au concile Vatican I faute de temps car celui-ci avait été ajourné sine die en 1870 par suite de l'invasion des Etats Pontificaux. Mais il est notoire que son exercice se fait dans des conditions très restreintes. A ma connaissance, l'infaillibilité n'a été engagée qu'en 2 occasions depuis 1870 : le dogme de l'Immaculée Conception en 1854 et celui de l'Assomption en 1950. Il serait donc bien dommage que les lubies de François se traduisent par un schisme car les bêtises de cet homme seront corrigées par son successeur.

  • bonjour, pouvez-vous préciser les conditions d'application du dogme de l'infaillibilité pontificale svp ? et pourquoi elle n'aurait été engagée qu'aux deux occasions que vous mentionnez. merci.

  • Rectification : c'est Pie IX qui a défini le dogme de l'Immaculée Conception et qui a convoqué le concile Vatican I, c'est pourquoi j'ai mentionné ce dogme même s'il a été défini avant 1870.

  • @Claude. A ma connaissance, pour qu'un texte ou une décision du Pape ait une valeur dogmatique, il faut que ce dernier dise très clairement que cela s'impose à tous les Catholiques faute de quoi ils s'excluent d'eux-mêmes automatiquement de l'Eglise. Il est à noter cependant qu'aucun Pape ne s'aviserait de définir un dogme sans avoir préalablement consulté les évêques du monde entier, ne serait-ce que par humilité et sens des responsabilités car lui-même se sent fragile et a besoin de se sentir soutenu. Cela dit, on peut supposer qu'un jour un Pape devient fou et déclare que telle opinion de son crû doit être considérée comme un dogme : l'abus apparaîtrait aussitôt car il serait évident que cela ne fait pas partie de la Tradition. A titre d'exemple', Jules II avait fixé à 70 le nombre de cardinaux du Sacré Collège et il avait déclaré que serait frappé d'excommunication celui de ses successeurs qui modifierait ce nombre. Mais aucun de ceux-ci ne s'était senti lié par la décision de Jules II et comme on sait, le Sacré Collège en compte pas loin du double aujourd'hui.

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