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Mercredi des quatre temps de l’Avent

Ce jour où les fidèles sont appelés deux fois à la pénitence (férie de l’Avent, quatre temps) est aussi un jour de fête…

Dom Guéranger :

« En l’Office des Matines, l’Église ne lit rien aujourd’hui du prophète Isaïe ; elle se contente de rappeler le passage de l’Évangile de saint Luc dans lequel est racontée l’Annonciation de la Sainte Vierge, et lit ensuite un fragment du Commentaire de saint Ambroise sur ce même passage. Le choix de cet Évangile, qui est le même que celui de la Messe, selon l’usage de toute l’année, a donné une célébrité particulière au Mercredi de la troisième semaine de l’Avent. On voit, par d’anciens Ordinaires à l’usage de plusieurs Églises insignes, tant Cathédrales qu’Abbatiales, que l’on transférait les fêtes qui tombaient en ce Mercredi ; qu’on ne disait point ce jour-là, à genoux, les prières fériales ; que l’Évangile Missus est, c’est-à-dire de l’Annonciation, était chanté à Matines par le Célébrant revêtu d’une chape blanche, avec la croix, les cierges et l’encens, et au son de la grosse cloche ; que, dans les Abbayes, l’Abbé devait une homélie aux Moines, comme aux fêtes solennelles. C’est même à cet Usage que nous sommes redevables des quatre magnifiques Sermons de saint Bernard sur les louanges de la Sainte Vierge, et qui sont intitulés : Super Missus est. »

Cette année, ce mercredi est le 17 décembre, donc le premier jour des « féries majeures », qui ont des antiennes propres aux laudes et aux heures, et qui ont une grande antienne O aux vêpres.

Aujourd’hui O Sapientia, que voici chantée par les frères étudiants dominicains d’Oxford :

O Sagesse, * qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence. (Ecclésiastique 24, 3 ; Sagesse 8, 1 ; Isaïe 40, 14)

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