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L’UKIP a créé son parti européen…

L’Ukip annonce avoir créé un parti européen, l’Alliance pour la démocratie directe en Europe (ADDE).

Pour créer un parti européen il faut rassembler des élus d’au moins un quart des pays de l’UE. Donc 7. C’est pourquoi le parti européen de Nigel ne compte que 21 membres de l’Ukip sur 27…

L’intérêt du parti européen est qu’il bénéficie d’un financement substantiel de l’UE. L’ADDE devrait recevoir 1,25 million d’euros l’an prochain, et sa fondation, Initiative pour une démocratie directe en Europe, 730.000 euros.

La création de ce parti fait des remous au sein de l’Ukip. Car en 2011 il y avait eu un référendum interne qui avait donné une large majorité de non à l’affiliation de l’Ukip à un parti européen.

Mais, comme le dit Roger Helmer :

« Si nous ne prenons pas l’argent, il ne retournera pas aux contribuables. Il ira simplement aux autres fondations, celles qui s’engagent à poursuivre l’intégration européenne… Nous pensons que s’il y a des ressources disponibles, nous voulons les obtenir. Nous le faisons afin de libérer un peu de cet argent qui, sinon, irait à des organisations intégrationnistes. »

Certains prétendent qu’un parti politique européen doit prôner l’intégration et que tous les partis européens sont dans ce cas.

Ce n’est pas vrai. Le parti européen doit respecter les libertés fondamentales, la démocratie, les droits de l’homme, l’Etat de droit, à savoir "les principes sur lesquels est fondée l'UE", mais pas l'UE elle-même. Il y a déjà, depuis 2012, un parti européen qui est constitué de partis farouchement opposés à l’intégration européenne, c’est l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), dont faisait partie le Front national jusqu’à l’année dernière, quand Marine Le Pen, imposant son diktat à Bruno Gollnisch et à son propre père, a décidé que ces gens-là n’étaient pas respectables et qu’il fallait créer un autre parti, qui n’a toujours pas vu le jour.

Commentaires

  • Cela ne change rien. Le but à atteindre pour s'en sortir est de justement sortir de l'Union, Européenne. Quand la France aura reprise sa souveraineté elle pourra décider de ce qu'elle veut : supprimer la loi Taubira, les crèches le jour de Noël, la liberté éducative, le retour de son droit régalien de créer sa monnaie, les prêts sans intérêt de la banque de France etc....

    Marine Le Pen à un journal israélien Haaretz le 7 janvier 2011, ne déclarait-elle pas que le FN avait toujours été pro-sioniste ? Mais être sioniste c'est être mondialiste ! Elle n'est donc pas prête à quitter l'U.E. contrairement à Asselineau. D'où l'invisibilité médiatique de celui-ci dans les médias !

  • Quand vous serez au pouvoir, cher Amédée, si vous réussissez à supprimer la loi Taubira et la loi Veil, je veux bien vous accorder le caprice de la suppression de la crèche à Noël. Ce n'est pas vraiment du même ordre.

  • Amédée a entièrement raison. L'argument de Roger Helmer est spécieux. Cet homme n'est au fond motivé par que l'argent. Le non au référendum était parfaitement cohérent. Cet argent de l'UE est de l'argent sale. Aucun souverainiste ne devrait accepter d'être corrompu par cet argent. C'est ce que ne fait pas l'UPR effectivement. Espérons qu'il ne le fasse jamais.

  • pour qui roule l'UKIP ?
    jusqu'à présent, elle s'est fait remarquer, en France, en décrétant qu'un parti adversaire de l'Union Européenne dont le vice-président est né de mère juive et est en plus l'amant de la présidente a l'ADN anti-sémite; on peut se demander qui a inspiré cette déclaration, suivie d'effet, qui a surtout eu pour résultat de fragmenter l'opposition à la dictature de Bruxelles
    d'où viennent les fonds de l'UKIP, et éventuellement des comptes en banque de ses dirigeants ?

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