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Montes Israel

. Montes Israel, ramos vestros expandite, et florete, et fructus facite: * Prope est ut veniat dies Domini.
.Rorate cæli desuper, et nubes pluant justum: aperiatur terra, et germinet Salvatorem.
. Prope est ut veniat dies Domini.

Montagnes d’Israël, étendez vos rameaux, et fleurissez, et produisez des fruits : le jour du Seigneur est près de venir. Cieux, versez votre rosée d’en haut, et que les nuées pleuvent le Juste ; que la terre s’ouvre et qu’elle germe le Sauveur. 

Répons des matines, inspiré d’Ezéchiel 36, 8 et d’Isaïe 45, 8.

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Antiphonaire cistercien de l’abbaye de Salzinnes, Namur, 1555 (se trouve à l’université Sainte-Marie de Halifax, Canada).

Commentaires

  • Pour vos lecteurs, la base de données de référence des manuscrits de chant : http://cantusdatabase.org

    Il est référencé comme répons du premier dimanche de l'Avent, dans ce manuscrit.

  • Oui, et l'on voit sur cette page

    http://cantusdatabase.org/id/007177

    que l'attribution a été très variée avant d'être fixée par saint Pie V. Ce fut même un répons de l'Annonciation à Bénévent.

  • Vous évoquez saint Pie V et sa réforme de la liturgie romaine.

    La liturgie monastique se cale dont toujours sur la liturgie romaine (en dehors du psautier) ?

  • Bonne question...

    Pas toujours, puisque depuis que je me suis rendu compte qu'il y avait des différences je suis le bréviaire romain (d'après la révolution de saint Pie X) pour mes notes quotidiennes.

    Je constate que dans les matines de semaine de l'Avent ce sont les mêmes répons.

    Mais la liturgie romaine révolutionnée par saint Pie X n'a que trois répons le dimanche, alors que la liturgie monastique en a douze...

    Avant, les matines romaines avaient neuf leçons, donc neuf répons, et ce sont les mêmes que dans le bréviaire monastique, en tout cas pour le 2e dimanche de l'Avent.

    Il ne m'étonnerait pas que ce soit le contraire de ce que vous dites, à savoir que c'est la liturgie romaine qui se serait "calée" sur la liturgie monastique. Saint Grégoire le Grand était bénédictin.

  • Effectivement, ma question concerne la liturgie romaine d'avant Pie X.

    Plusieurs éléments me disent que le monastique se cale sur le romain. D'abord, le chapitre 13 de la règle :
    "Du lundi au vendredi, on dit un cantique des Prophètes, comme l'Eglise de Rome les chante."

    Ensuite, la réforme de saint Pie X a eu un impact sur l'office des ténèbres monastique, qui a perdu ses trois psaumes de laudes 148-150 pour un psaume unique : cet office est identique dans les deux liturgies.

    Je pourrais aussi parler du psautier défini par saint Benoit qui est une version allégée du psautier romain.

  • Correction : ma question portait sur la liturgie monastique en général et pas seulement celle d'avant saint Pie X.

  • J'avoue que je ne comprends plus trop de quoi vous voulez parler.

    Je ne sais pas ce qu'il en est de l'oeuf ou de la poule, en la matière.

    La citation de la Règle est une indication - dans les deux sens (car ça peut vouloir dire qu'en dehors du cantique on ne fait rien comme les Romains).

    A ma connaissance la révolution piedixienne n'a eu aucun impact sur le bréviaire monastique, qui en était heureusement explicitement exclu (j'imagine que les moines avaient dû hurler préventivement). C'est tout l'office romain des jeudi, vendredi et samedi saint qui REMPLACE l'office monastique, je ne sais pas pourquoi et je ne sais pas depuis combien de temps (le breviarium benedictinum en ligne montre que c'était déjà ainsi au XVIIIe siècle). Je sais seulement que chaque année ça fait vraiment bizarre: on a l'impression de changer de rite.

  • Nous parlons toujours de qui se cale sur qui, suite à votre remarque sur la réforme de saint Pie V, non ?

    Mon intuition était qu'originellement, saint Benoit s'était inspiré de l'office romain, qui, lui, est beaucoup plus développé.
    Je ne sais pas pourquoi l'adaptation n'a pas eu lieu pour la semaine sainte, mais ces offices sont très archaïques. Peut-être qu'on n'a pas voulu y toucher...

    Je sais que l'abbaye de Solesmes a récemment réformé son office bénédictin en intégrant la Liturgia Horarum pour la plupart des éléments non spécifiquement bénédictins (comme le psautier). En gros, ils ont des semaines I,II,III, et IV, mais avec un psautier sur une semaine. De quoi devenir fou.
    Tout ça pour dire que je pense qu'ils ont suivi le principe évoqué.

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