Des députés européens de la commission des affaires étrangères ont voulu demander des explications à propos de l’affaire de dirigeants d’Eulex Kosovo qui auraient succombé à la corruption (affaire très grave puisqu’il s’agit de magistrats faisant échapper des criminels à la justice).
Le chef du service des affaires étrangères de l’UE pour les Balkans, Franco Gentilini, et le chef de ses missions civiles, Kenneth Deane, ont exigé que la réunion se déroule à huis clos.
Or, malgré le secret, ils ont refusé de commenter les allégations de corruption. Sous le prétexte déjà invoqué par les eurocrates : on ne commente pas une affaire qui fait l’objet d’une enquête. (Ce qui est au moins à moitié faux, car il n’y a qu’une enquête sur une seule personne.)