Exáudiat te Dóminus in die tribulatiónis * prótegat te nomen Dei Jacob
Mittat tibi auxílium de sancto * et de Sion tueátur te
Memor sit omnis sacrifícii tui * et holocáustum tuum pingue fiat
Tríbuat tibi secúndum cor tuum * et omne consílium tuum confírmet
Lætábimur in salutári tuo * et in nómine Dei nostri magnificábimur
Impleat Dóminus omnes petitiónes tuas * nunc cognóvi quóniam salvum fecit Dóminus Christum suum
Exáudiet illum de cælo sancto suo * in potentátibus salus déxteræ ejus
Hi in cúrribus et hi in equis * nos autem in nómine Dómini Dei nostri invocábimus
Ipsi obligáti sunt et cecidérunt * nos autem surréximus et erécti sumus
Dómine salvum fac regem * et exáudi nos in die qua invocavérimus te
Glória Patri, et Fílio * et Spirítui Sancto
Sicut erat in princípio et nunc et semper * et in sǽcula sæculórum amen
Que le Seigneur t’exauce au jour de la tribulation, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob.
Qu’il t’envoie un secours du lieu saint (1), et que de Sion il te défende.
Qu’il se souvienne de tout ton sacrifice, et que ton holocauste soit trouvé gras (2).
Qu’il t’accorde selon ton cœur, et qu’il affermisse tous tes desseins.
Nous nous réjouirons dans ton salut (3) ; et dans le nom de notre Dieu nous nous glorifierons.
Que le Seigneur remplisse toutes tes demandes. Maintenant je sais que le Seigneur a sauvé son Christ.
Il l’exaucera de son saint ciel ; puissant est le salut de sa droite.
Ceux-là à leurs chars, et ceux–là à leurs chevaux ; mais nous, c’est au nom du Seigneur notre Dieu que nous en appellerons.
Eux ont été liés, et ils sont tombés ; mais nous, nous nous sommes levés et nous nous tenons debout.
Seigneur, sauve le roi, et exauce-nous au jour où nous t’aurons invoqué.
(1) Littéralement « du saint », mais le second hémistiche montre qu’il s’agit du lieu saint.
(2) Toutes les traductions disent : « lui soit agréable ». Mais pinguis n’a pas d’autre sens que « gras ». Pour que le sacrifice soit agréé il faut que ce soit celui d’une bête grasse. La bénédiction de Dieu est dans les bêtes grasses, comme dans la terre grasse.
(3) Salutare, comme le mot grec qu’il traduit, c’est précisément le « moyen de salut ». On peut traduire : le Sauveur, ce qui établit un parfait parallèle avec le second hémistiche.