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Le Christ Roi

L’introït de cette messe, chanté le 18 septembre 2010 à Westminster. C’était avant…

Dignus est Agnus, qui occísus est, accípere virtútem, et divinitátem, et sapiéntiam, et fortitúdinem, et honórem. Ipsi glória et impérium in sǽcula sæculórum.

Deus, judícium tuum Regi da : et justítiam tuam Fílio Regis.

Gloria Patri…

Il est digne, l’Agneau qui a été égorgé, de recevoir la puissance, la divinité, la sagesse, la force, l’honneur. A Lui la gloire et le pouvoir dans les siècles des siècles.

O Dieu, donnez au Roi votre jugement : et au Fils du Roi votre justice. (psaume 71)

La fête du Christ Roi a été instituée en 1925, et par conséquent la messe a été composée ensuite. Le texte choisi pour l’introït (deux expressions de l’Apocalypse) est impressionnant. Le Roi que l’on célèbre est l’agneau immolé depuis le début du monde. Royauté sacrificielle, royauté de la croix. Il n’y en a pas d’autre.

Les mélodies de cette messe ont été composées à partir de mélodies existantes. Celle de l’introït est essentiellement basée sur la mélodie de l’introït Dum sanctificatus fuero in vobis, du mercredi de la quatrième semaine de carême et de la Vigile de la Pentecôte. On voit (ou plutôt on entend, surtout si l'on n'a pas les partitions sous les yeux) que les sommets de la mélodie tombent particulièrement bien sur occisus, divinitatem, et avec insistance sur gloria, et que les autres mots importants sont également très bien servis, comme cette longue tenue sur sapientiam, la sagesse éternelle.

La fin de la mélodie est prise de l’introït Timete Dominum de la fête de saint Cyriaque (8 août).

Commentaires

  • Le bonheur veut l'éternité, conformément à notre nature spirituelle.

    Qu'est-ce qu'un messie qui ferait des promesses temporelles, donc temporaires, après une vie de domination, donc de malheur pour les dominés ? Une ombre de messie promettant une ombre de bonheur ! Car le bonheur veut aussi communion dans le bonheur avec nos frères humains.

    Notre Messie règne déjà sur terre où il nous arrache au désespoir et nous promet le bonheur pour l'éternité.

    C'est une promesse seule digne de l'homme. D'où l'on peut déduire qu'il est le seul authentique Messie, le seul qui convienne à l'universalité des êtres humains.

  • Introït 'Dum sanctificatus' qu'on retrouve également à la Vigile de la Pentecôte. :-)
    Intéressant que la mélodie ait été importée d'un autre Introït, elle colle très bien à 'Dignus est Agnus', qu'on la croirait écrite pour ce dernier. Je me demande qui a fait le travail à l'époque : Solesmes ou Rome ?

  • Oui en effet, et on peut avoir davantage l'opportunité (c'est mon cas) de l'entendre à la vigile de la Pentecôte...

    Merci pour votre commentaire une fois de plus pertinent. J'ajoute cette précision.

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