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Au fait…

Je m’en voudrais si mes commentaires sur le synode donnaient des idées noires ou dépressives à certains de mes lecteurs.

Personne, pas même le pape, ne peut nous enlever la joie du salut.

Personne, pas même le pape, ne peut abîmer notre espérance qui n’est pas de ce monde mais qui est une ancre jetée et fixée au-delà du voile, dans le Royaume, comme le dit l’épître aux Hébreux.

Le rapport de mi-parcours du synode n’est qu’un rapport d’étape. Mais il est hélas pleinement dans le sens de ce que ce pontificat nous fait subir depuis son tout premier instant, et particulièrement dans le sens de l’épisode Kasper de préparation du synode, ce qui est certes inquiétant pour la suite (surtout si l’on se souvient que la préparation Kasper a commencé dès le premier Angelus de François, le 21 mars 2013).

Cela dit le pire n’est jamais sûr.

Mais ce que je me dis aussi, au vu de certaines réactions d’évêques et de cardinaux, est que cet épisode, ce désastreux pontificat dans son ensemble, est peut-être nécessaire pour qu’il y ait un sursaut des vraies forces vives de l’Eglise. Un peu comme il a fallu la loi Taubira pour qu’il y ait ce sursaut inédit et imprévu de la Manif pour tous, des veilleurs, sentinelles, etc.

Dieu se sert du mal pour faire le bien…

Commentaires

  • le Christe ayant dit que les portes de l'enfer ne prévaudrais jamais contre sont église vos informations ne peuvent nous enlever l'espérance , en revanche appelern pape un tel personnage me semble incongru

  • Cher Monsieur Daoudal votre discernement est très juste. C'est vrai que depuis le début du pontificat de François nous sommes infiniment déçus et déconcertés par ses paroles ambiguës et déconcertantes, nous n'étions pas habitués à cela.
    Vous avez raison rien n'est impossible à Dieu qui ne laissera pas tomber son Eglise malgré qu'elle aura sans doute à passer par la Croix et le Tombeau - comme son divin Maître - pour quelques jours !.....

  • C'est exactement la réflexion que je me suis faite: plus grande est l'épreuve, plus grand est le relèvement... Il aura peut-être fallu un pontificat léger pour que l'on comprenne que certaines choses ne vont pas dans l'Eglise. Il y a trop de dossiers en attente. Et c'est peut-être l'occasion de comprendre qu'il y a une crise dans l'Eglise. Y compris chez des gens peu au courant ou chez des évêques hésitants... Non seulement les crises de l'Eglise ne font pas obstacle au redressement, mais, si effroyables soient-elles, elles seules peuvent le permettre... Le passif du pape François, c'est aussi le miroir inversé d'un pontificat de redressement...

  • Je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup de suicides parmi les lecteurs de votre blog, M Daoudal. Ne vous en voulez pas!
    La Vérité fait toujours mal.

  • Nous ne sommes plus en 1962. Malgré la pression des médias et les injonctions probables du pape, les pères vont sans doute résister .

    Gardons l'espérance !

  • De toute façon, le vrai chef de l'Église, c'est Jésus-Christ et l'Église c'est Son corps. Il ne la laissera pas détruire.

  • Sursum corda. La dictature du relativisme n'aura qu'un temps ; si l'on comprend bien, François Ier prend l'option la plus éloignée de la doctrine chrétienne, celle-ci étant noyée dans le verbiage "pastoral" : on voit bien maintenant que c'est l'exact opposé de la position prônée par Ratzinger. Les cardinaux ont essayé l'option Ratzinger, puis sont allés vers son rival de la minorité progressiste, infligeant au passage un camouflet à Benoît XVI. "Nous avons perdu la faveur des médias pendant le pontificat, coco, tâchons cette fois-ci d'obtenir leurs faveurs", ont dû se dire des cardinaux mondanisés en élisant un Bergoglio.. La boussole a indiqué une direction. Cela n'a pas marché ( aux yeux du monde ).La boussole indique une autre direction. L'Eglise est déboussolée. Inveniet fidem?

  • Nous ne pouvons plus supporter son genre debraillé, sa demagogie, son style "je pousse mon plateau au self de Ste Marthe comme vous", ses interviews foireuses, ses pantalons qui depassent, ses grolles de supermarché.... et maintenant la demolition de la tradition éthique de l Église. Assez!

  • @ Joris: « et maintenant la demolition de la tradition éthique de l Église. »

    Ce n'est pas la tradition éthique que Bergoglio démolit, mais la raison universelle de l'homme, témoignage et gage de la dignité de l'homme. La capacité de l'homme à la vérité est la preuve que l'homme n'est pas fait pour cette vie misérable.

    Ce sont des crimes contre l'humanité (contre tous les hommes) que perpètrent Bergoglio et sa bande. C'est sur ce fondement que repose l'opposition à Bergoglio.

  • Oui, c'est vrai, même son style vestimentaire témoigne qu'il n'honore pas sa fonction: il est relâché, mal fagoté, on voit le pantalon en transparence, les pompes-les "grolles" comme vous dites si bien- noires, ordinaires ; tout est bas, bouffon, scurrile dans ses attitudes quand il se mélange au peuple; il semble souffrir d'une nette tendance histrionique face aux caméras; il joue, et surjoue souvent pour plaire; le diable est terrible dit-on,mais il est aussi grotesque (ce qui permet de le découvrir, c'est sa marque fabrique).

  • Bonsoir Monsieur Daoudal,

    1. Merci pour toutes vos réflexions, situées au croisement de l'information et de l'orthodoxie ; elles nous aident beaucoup à y voir clair et à tenir bon.

    2. Je suppose que vous faites allusion à l'Angélus du 17 mars 2013 :

    http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2013/documents/papa-francesco_angelus_20130317.html

    3. Je vous souhaite et je nous souhaite beaucoup de courage, car nous ne sommes peut-être qu'au début de la mise en forme puis en oeuvre de tout un programme, dont l'un des mots d'ordre pourrait être : "Moraline et Plasticité".

    4. Il est..."complètement fou"...de se dire qu'un tel positionnement, "franciscaniste" ou "périphériste", a pu être porté sur le Siège apostolique seulement vingt années après la lettre encyclique Veritatis Splendor.

    5. Deux choses m'inquiètent plus particulièrement :

    - tout d'abord, le caractère falsificateur, manipulatoire, de l'argumentaire justificateur "libérationniste" utilisé par les auteurs du rapport de mi-parcours du synode, et des comptes rendus qui l'ont précédé ;

    - ensuite, la possibilité que nous soyons en présence d'une volonté d'hégémonéiser et d'irréversibiliser un tel positionnement, depuis le sommet jusqu'à la base.

    6. Il faut redire sans cesse que le Christ n'est pas venu abolir, mais parfaire, et que c'est l'adjectif accommodant qui constitue l'antonyme, en l'occurrence, le plus approprié, de l'adjectif intransigeant.

    7. En vérité, ceux qui qualifient leur catholicisme d'évangélique, pour mieux disqualifier le catholicisme de leurs contradicteurs non modernistes ni progressistes, en le(s) traitant d'intransigeant(s), semblent avoir complètement perdu de vue la part d'intransigeance, paradoxale, mais aussi surnaturelle et théologale, qui se trouve dans l'Evangile.

    8. Si, sous prétexte qu'il ne faut se couper de personne, il faut donner raison à tout le monde, si, sous prétexte qu'il ne faut exclure personne, il faut avoir une attitude "accueillante" et "inclusive" avec tout le monde, quitte à devoir, pour ce faire, censurer, déformer, le Nouveau Testament, et "tordre le bras", notamment, à Saint Matthieu, à Saint Jean, à Saint Paul, nous sommes bien mal partis, en direction de "la poursuite de ce siècle".

    Car ce siècle, lui, aura toujours une longueur d'avance sur l'Eglise, ne sera jamais satisfait par ses reniements successifs, en voudra et en aura toujours plus, jusqu'à ce que mutation complète et définitive du christianisme catholique s'ensuive.

    "Cours, catholique, la vieille Eglise est derrière toi"...

    Encore une fois bon courage, et excellente continuation.

    A Z

  • "Il est..."complètement fou"...de se dire qu'un tel positionnement, "franciscaniste" ou "périphériste", a pu être porté sur le Siège apostolique seulement vingt années après la lettre encyclique Veritatis Splendor."

    Oui, et quelques semaines après avoir canonisé son auteur en l'appelant le "pape de la famille"... Lui qui est le grand inconnu du synode... et où son Institut pontifical pour les études sur la famille est persona non grata...

  • Il est probable que les divorcés seront admis à communier.

  • apparemment, on sait qui a écrit le texte : Mgr Forte. tient-il la plume pour le Pape ? Mgr Anatrella a l'air de dire que le Pape ne dit rien, et "écoute beaucoup" ... qu'est-ce qui se passe après ? les cardinaux doivent-ils voter sur un texte ? celui-ci ne semble pas avoir d'autorité magistérielle, juste consultative, mais on sait ce qu'il en sera. le Pape décidera-t-il tout seul après avoir renvoyé les cardinaux ? même si, comme semble le suggérer Mgr Anatrella, le Pape François n'est pas lui-même directement à l'origine du texte, en tant que président de séance, il doit avoir autorité sur ce qui est dit ou pas. et le simple fait de laisser publier ce genre de texte est un message de sa part. donc, contrairement à ce dit Mgr Anatrella, il parle ...

  • Selon ce que j'ai lu (mais je ne sais plus où), Bergoglio a relu le texte et l'a approuvé avant sa publication. On peut donc considérer que c'est un texte du pape.

    Nous avons ici la preuve que nous devons nous situer dans l'opposition car cet homme bafoue la dignité de l'homme. Cela ne date pas de son règne. Déjà sous Pie XII, par certains renoncements, puis de façon éclatante sous Paul VI, la dignité de l'homme est piétinée par les papes, surtout en les personnes des fidèles catholiques. Depuis aucun pape, aucun, n'a redressé la barre, au contraire.

    Sous Pie XII et ses successeurs, c'était subtil, il fallait être très attentif pour s'en apercevoir. Sous papa Bergoglio, cela devient très grossier, très visible et très violent.

  • Voilà, j'ai trouvé, c'est dans Famille Chrétienne:

    http://www.famillechretienne.fr/croire/pape-et-vatican/tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-le-synode-de-la-famille-151944/le-synode-au-jour-le-jour/rapport-d-etape-du-synode-rome-dans-l-embarras-152454 (paragraphe avant le sous-titre "de nombreux amendements à prévoir")

    Le document Relatio post disceptationem, fut lu par le pape le dimanche 12 et publié le lundi 13 octobre. Donc ce document fut nécessairement publié avec son accord. Jouer les Ponce-Pilate dans un cas aussi grave est impossible.

    Nous nous situons, du moins je me situe dans l'opposition par rapport à ce pape destructeur de la nature humaine non pas en pratique, mais dans sa "doctrine" ("doctrine" qui n'est qu'une adaptation au milieu catholique de la propagande élaborée à Washington).

    Je suis dans l'opposition, mais je ne quitte pas le groupe. C'est ma liberté, c'est notre liberté que bafoue aussi Bergoglio.

  • Tous les actes sexuels hors mariage et même dans le mariage qui sont contraires à la raison comportent une négation au moins implicite et parfois explicite de la dignité de l'homme.

    Ils sont suivis de souffrances et comportent comme conséquences de grands risques d'avortements, d'homicides, de vols, de suicides et de toutes sortes de fautes et de souffrances. Réfléchissez à tous les événements dont les journaux sont pleins et concernant les grands de ce monde... Monsieur Hollande est-il heureux ? A-t-il rendu ses concubines heureuses ? Toutes ces ruptures, ces enfants sans foyers...

    La miséricorde divine consiste en la possibilité de pardon et de réparation par conséquent d'apaisement. Une étape préalable au pardon est celle de la lumière que donne la doctrine morale. Elle éclaire sur les comportements dignes ou indignes. Comme le disait Paul VI si mes souvenirs sont bons, Dieu veut le développement intégral de l'être humain. Ce développement ne peut passer par des pratiques qui avilissent et font souffrir l'être humain. Ces pratiques sont une involution, pas un développement.

    Jésus dans l'évangile nous enseigne que Dieu peut tolérer des comportements indignes (polygamie, répudiation) en raison de la frusticité, de la déchéance, de l'état général de l'humanité. Il n'a jamais prétendu, à ma connaissance, trouver un bien dans des pratiques mauvaises (« la polygamie, c'est bien, cela empêche la solitude des femmes ». Dieu n'a jamais dit cela. Il a toléré cette pratique en raison de l'obscurcissement de l'intelligence à ces époques reculées. Il n'a pas appelé le mal, bien). Jésus est venu pour tout restaurer, pas pour "justifier" l'injustifiable. En tous cas, même aux époques barbares, Jésus, par Moïse a condamné l'homosexualité :

    « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. »

    http://saintebible.com/leviticus/18-22.htm

    Le reste est une contrefaçon démoniaque de la miséricorde, un blasphème contre la miséricorde.

    Le texte du Vatican nous fait régresser au temps de Sodome et Gomorrhe. Après tout, les habitants de Sodome et Gomorrhe devaient bien avoir des arguments pour justifier leurs pratiques. Non ?

  • Merci pour tout ce que vous avez écrit depuis plusieurs jours et que je viens de découvrir !
    Je vais peut-être devoir me confesser de ne pas être un de vos lecteurs réguliers !
    Voici ce que je viens d'écrire en conclusion du billet de ce jour sur mon blog :
    ===

    Nous n’avons donc plus qu’à attendre quelques jours pour savoir si le Dieu des surprises nous révèlera ou non une Divine Surprise d’ici le 19 octobre prochain, et pendant ce temps nous lirons avec la plus extrême attention les analyses qu’Yves Daoudal nous proposera sur son blog !
    Le blog d’Yves Daoudal
    En effet les paroles stupéfiantes du pape marquées de *** [ Dieu ne dit jamais que ce qu’il avait déjà dit était faux, mais il nous surprend toujours ] , telles qu’elles sont rapportées, nous ont aussitôt rappelé cette discussion du 06 janvier 2014 :
    Quand le jingle est mal placé

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2014/01/06/quand-le-jingle-est-mal-place-5264225.html

  • Les ennemis de l'Eglise se sont toujours permis de dévoiler leurs plans "presque" au grand jour
    1) Sachant que la majorité des gens resterait incrédule
    2) La minorité serait découragée devant leur pouvoir croissant
    Ils avaient annoncé qu'ils auraient au Vatican un pape selon leurs idées, leur pion, leur créature.
    Dans le passé, ils ont toujours infiltré des cardinaux, secrétaires d'état
    (Rampolla, Villot, Bea, Marcinkus) toujours mauvais conseilleurs des papes. Seul JP Ier ne s'est pas laissé faire en virant Villot et Marcinkus et préparant des enquêtes sur les agissements de la contre-église au Vatican: il a été assassiné.
    Tout ce qui se passe actuellement est une grosse farce destinée à installer l'Antéchrist au Vatican comme Mélanie de la Salette le prophétisait. Ceux qui ont refusé le véritable Messie préparent leur revanche en nous imposant leur faux.
    Se chamailler entre nous pour savoir si le pape est pape ou non ne sera pas très efficace pour résister aux monstruosités qui nous attendent. Dieu nous viendra en aide, grâce à quelques uns de ses serviteurs qu'Il dévoilera au moment voulu pour que nous ne perdions pas la foi. Et il faudra que nous perdions beaucoup de nos illusions, de nos idées fausses (qui sont des idoles)

  • http://www.repubblica.it/esteri/2014/10/14/news/sinodo_mueller_critiche-98111405/?rss

    via le salon beige
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

    Cardinal Müller : le rapport est "indigne, honteux, complètement faux"

    C'est une condamnation sans appel du rapport intermédiaire du synode qu'a prononcé le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Le même cardinal a dénoncé publiquement à plusieurs reprises, au cours de la semaine dernière, une certaine attitude réprobatrice à l'égard des orateurs qui ont pris la parole en défense de la doctrine catholique traditionnelle, et notamment sur l'indissolubilité du mariage. Cette position, qui a été exposée au cours du synode, a trouvé un écho assez limité dans Relatio. Il estime qu'il y a eu une censure dans la rédaction de ce rapport.
    Michel Janva

  • Cher Monsieur Daoudal, je ne reprendrai la dernière phrase de votre texte ("Dieu se sert du mal pour faire le bien") que pour demander : ne serait-il pas plus avisé (je parle de manière générale) de se servir du bien pour abolir le mal ? Sans doute la réponse à cette question par trop naïve a-t-elle été déjà formulée par les docteurs, pour couper court et à tout jamais à cette désespérante interrogation. C'est tout ce que j'avais à dire.

  • Ce serait abolir la liberté. Et empêcher la plus grande gloire des élus.

    Cf. L'épître de la messe des confesseurs (Ecclésiastique 31, 8-11):

    Heureux l'homme qui sera trouvé sans tache; qui n'a pas couru après l'or, ni espéré dans l'argent et les trésors ! Qui est-il, pour que nous le proclamions heureux ? Car il a fait une chose merveilleuse parmi son peuple. Quel est celui qui a été éprouvé à ce sujet et trouvé sans reproche ? Que cette épreuve lui soit un sujet de gloire ! Qui a pu violer la loi et ne l'a pas violée, faire le mal et ne l'a pas fait ? Sa fortune sera affermie, et l'assemblée publiera ses bienfaits.

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