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Valls et Sapin jouent sur les mots

C’est d’abord le ministre des Finances Michel Sapin qui a affirmé :

« La Commission ne peut pas rejeter les budgets nationaux, le budget français. Le seul endroit où l'on rejette, adopte ou censure des budgets ce sont les parlements nationaux. »

Et Manuel Valls a embrayé :

« Il n'y a qu'un seul Parlement (...) qui a en charge d'approuver ou non le budget de la France (...) c'est le Parlement français. (…) De toute façon la Commission européenne ne peut pas (...) rejeter (le budget), elle peut faire des remarques, c'est tout à fait son droit. »

Depuis l’année dernière, les Etats membres doivent impérativement présenter leur projet de budget à la Commission avant le 15 octobre. La Commission donne son avis avant le 30 novembre. (Ce devrait être le 15 novembre cette année.) La Commission peut demander à un Etat membre de revoir son budget et de lui présenter un budget révisé. De fait il ne s’agit pas à proprement parler d’un rejet, au sens d’un veto. Mais si l’Etat membre refuse de modifier le budget que la Commission juge mauvais, et qu’il se révèle effectivement mauvais dans ses conséquences, la Commission est alors en droit d’infliger à l’Etat en question une sanction financière allant de 0,2% à 0,5% du PIB - soit pour la France entre 4 et 10 milliards d'euros.

Alors, Valls et Sapin, on continue ?

Commentaires

  • Les nations se sont livrées pieds et poings liés aux dictateurs financiers mondiaux qui
    1) D'un côté poussent les hommes (de paille) politiques à une économie suicidaire de gaspillage et d'endettement hallucinants. Plus un pays va mal, plus le taux d'intérêt des emprunts est élevé.
    2) De l'autre, leur impose des normes "sanitaires" en matière de budget qui semblent judicieuses et sensées. Tellement sensées qu'il y a des amendes à la clé (qui sont un impôt déguisé), pour enfoncer encore plus les pays qui vont mal (voir Grèce, Espagne, Portugal).
    La perte de toute souveraineté est le but final. Quand tout ira mal, les populations affolées plébisciteront le Gouvernement Mondial qui les sauvera du jour au lendemain (tout est prêt). Quand on a les moyens de tout détruire, on a les moyens de "construire". Et le jour voulu, "ils" construiront la domination de l'Antéchrist. Le seul obstacle sérieux: l'Eglise (ou ce qu'il en reste). C'est pourtant simple à comprendre.

  • "Mais priez, mes enfants; Dieu se laisse toucher" Voilà aussi une évidence, nous ne prions pas, ou peu, ou mal. C'est à cause du manque de prières (et de jeûne) que le mal gagne.

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