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Saints Denis, Rustique et Eleuthère

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Décollation de saint Denis, missel de l’abbaye Saint-Denis, XIIIe siècle. L’enluminure est le D qui commence la collecte de la messe de la fête (on remarque que Dionysium est écrit « dyoni(sium) ») :

Deus, qui hodiérna die beátum Dionýsium, Mártyrem tuum atque Pontíficem, virtúte constantiæ in passióne roborásti, quique illi, ad prædicándum géntibus glóriam tuam, Rústicum et Eleuthérium sociáre dignátus es : tríbue nobis, quǽsumus ; eórum imitatióne, pro amóre tuo próspera mundi despícere, et nulla eius advérsa formidáre. Per Dóminum…

O Dieu, qui, en ce jour, avez fortifié le bienheureux Denis, votre Martyr et Pontife, lui donnant la constance dans l’épreuve du martyre, et qui avez daigné lui associer Rustique et Éleuthère, pour annoncer votre gloire aux Gentils ; faites-nous, s’il vous plaît, la grâce de mépriser, à leur exemple et pour l’amour de vous, les prospérités du monde et de ne craindre aucune de ses adversités.

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Décollation des saints Denis, Rustique et Eleuthère, dans une édition française de la Légende dorée de Jacques de Voragine, datant de 1380 environ. On peut lire : « Denys ariopagite fu conútis a la foy jesu crist de pol le beneoit (apostre) » (Denys l’aréopagite fut converti à la foi de Jésus-Christ par l’apôtre saint Paul).

Ces deux livres sont conservés à la Bibliothèque Mazarine.

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