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Une leçon inattendue d’euroscepticisme

Hier soir avait lieu le premier débat télévisé en Ecosse entre un partisan de l’indépendance (le Premier ministre Alex Salmond) et un partisan du maintien dans le Royaume Uni (le député travailliste et ancien ministre britannique des Finances Alistair Darling). Le référendum aura lieu le 18 septembre.

Le Parti national écossais ayant finalement décidé que l’Ecosse indépendante n’adopterait pas l’euro, Alistair Darling a demandé à Salmond, sans obtenir de réponse, ce que serait son plan B si le reste du Royaume-Uni ne permettait pas à une Ecosse indépendante de conserver la livre. Car dans cette configuration l’Ecosse utiliserait la livre sans bénéficier de l’union britannique, ce qui serait désastreux pour l’Ecosse. Et de citer en exemple l’eurozone, pour montrer qu’une union monétaire sans union politique est une « stupidité sur échasses »…

Commentaires

  • En fait, Alex Salmond n'est pas un indépendantiste, mais un européiste fanatique. C'est pour cela qu'il n'a rien dit. Il est évidemment pour l'euro, mais il n'ose pas le dire. Même en Ecosse, l'opinion publique n'est pas favorable à l'euro.

    Il est évident que si l'Ecosse "indépendante" revenait dans l'UE, elle serait tenue de rentrer dans l'euro (et dans l'espace Schengen). Tout nouvel état membre est obligé d'y rentrer à terme. C'est dans les traités.

    Le Royaume-Uni a obtenu ses dérogations AVANT la signature des traités, pas après. Salmond le sait, mais pas les naïfs qui croient ce qu'il dit.

  • Trop drôle. Et ce le serait encore plus si dans la vie britannique Alistair Darling était eurofédéraste : l’est-il pas ?

  • Le parti travailliste étant un parti européiste, il est évident qu'il l'est lui aussi. C'est intéressant de constater que l'opposition au démantèlement de son pays amène un européiste à argumenter dans un sens souverainiste.

  • Ces "indépendantistes" sont en réalités de gros cosmopolites, des compagnons de route du mondialisme.

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