Le PPE a tenu son congrès en Irlande les 6 et 7 mars. Il a mis au point son « manifeste » pour les élections européennes et a choisi son candidat pour le poste de président de la Commission européenne.
Les participants avaient le choix entre deux hyper-européistes : le Français Michel Barnier, vice-président du PPE depuis 2006, commissaire européen entre 1999 et 2004 et depuis 2010 (et ministre avant et entre temps), et Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg de 1995 à 2013, président de l’eurogroupe de 2005 à 2013. Celui-ci l’a emporté haut la main.
Quant au Manifeste, il semble qu’il ne soit toujours pas disponible, en tout cas je ne le trouve pas sur internet. Selon Bruno Waterfield, le programme du PPE est de transformer l’UE en « une authentique union politique ».
« L’Europe est en crise depuis plus de cinq ans, dirait le Manifeste. Beaucoup de gens, surtout les jeunes, ne prévoient pas un avenir positif. L’euroscepticisme est croissant. » Or, « unis, nous pouvons être sûrs que les jeunes verront l’avenir avec optimisme, espoir et confiance ». Sic. Mais, pour cela, s’il faut l’union politique, il faut aussi combattre l’euroscepticisme par une intense propagande qui doit commencer par les écoles, afin de laver le cerveau des jeunes dès la plus tendre enfance : il faut lutter contre « l’ignorance » (sic), et donner aux enfants une « éducation à l’Union européenne dans les écoles à travers l’Europe afin de préparer la nouvelle génération aux défis à venir et pour favoriser une approche européenne ».
Angela Merkel a apporté « tout son soutien » à ce projet, disait-on à Dublin, parce qu’elle croit que des leçons sur l’Europe « contribuent à une identité européenne commune et à la connaissance de l’histoire »…
Naturellement, Jean-Claude Juncker est sur la même longueur d’onde : « J’y suis totalement favorable. La connaissance de l’Europe doit être approfondie dans les programmes scolaires. Il y a une ignorance des fondamentaux et cela a été évident pendant la soi-disant crise de l’euro » (sic).
Bruno Waterfield rappelle opportunément que Jean-Claude Juncker avait été surpris à dire qu’il « devait mentir » comme président de l’eurozone et que les décisions importantes ne pouvaient prises dans « la pénombre de pièces secrètes ». Il avait ensuite assumé ces propos : « Je suis prêt à être insulté comme étant insuffisamment démocrate, mais je veux être sérieux ; et quand ça devient sérieux, vous devez mentir. »
Bruno Waterfield conclut son article par la réaction de Nigel Farage : « Le PPE veut faire entrer les enfants dans un schéma unique de pensée toutes tailles ; après avoir détruit les économies nationales et perdu le débat politique, la police de la pensée de l’UE veut maintenant prendre en main l’esprit de vos enfants. »
(Le PPE, en France, c’est l’UMP. On remarque l’exquise discrétion de Jean-François Copé sur le sujet. Il était pourtant à Dublin…)
Commentaires
L'UE,parfait larbin des USA fomente des coups d'état en Ukraine,dossier qui risque de se terminer très mal,en guerre, et établit une dictature chez elle.
Tout contre l'ordre naturel et divin,contre Dieu.
A vomir.
Les enfants n'apprennent plus à lire ni écrire à l'école, mais ils doivent tout incurgiter sur la procréation diverse et variée et le genre par surcroît.
Et en outre, les enfants devront avaler la propagande européiste.