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“Présent” et ses propriétaires

J’ai été tellement abasourdi par le limogeage de Jeanne Smits que j’en ai oublié de parler de l’autre question à propos de Présent. Le communiqué était signé de Raphaël Dubrule, et il annonçait la nomination de deux nouveaux gérants, Zita de Lussy et Jean-Pierre Blanchard. Zita de Lussy est dans l’équipe de direction administrative de Présent depuis le début. En revanche, je n’ai jamais entendu parler de Raphaël Dubrule, ni de Jean-Pierre Blanchard. Et aucun lecteur de Présent non plus.

L’un des principes fondateurs de Présent était qu’il s’agissait d’un journal appartenant à ceux qui le font, un journal appartenant à ses journalistes. Je découvre que ce n’est plus le cas. Je ne sais pas depuis combien de temps. Peut-être était-ce inéluctable, je n’en sais rien. On a vu le même phénomène avec Libération. Mais le fait est là : ce ne sont plus les journalistes qui dirigent. Le communiqué signé Raphaël Dubrule est d’abord le constat que les journalistes de Présent ont perdu leur liberté. Et la destitution de Jeanne Smits en est une éloquente illustration.

Commentaires

  • Bonjour,Yves Daoudal,médusée en lisant que J.Smits est limogée.En retard de réabonnement pour cause de courrier à adresser à J.Smits je n'ai pas reçu le journal depuis deux jours.Brave, intrépide, courageuse J;S .elle a beaucoup supporté....Depuis lontemps exaspérée par la façon dont Y.Brunaud rend compte de la politique internationale,voila qu'elle même commet un article sur Poutine,l'Ukraine, la Crimée pour nous dire que seul l'intérêt national russe passe avant tout.quelle révélation.Jusque là ils étaient deux qui semblaient avoir un compte à régler avec Poutine Bbrunaud et S. qui nous bassine quasi chaque jour avec les E.U .Je voulais lui en faire la remarque et surtout la mettre en garde pour lui dire que si désaffection il y avait c'était que bien des gens pensaient comme moi.Chrétiens ou pas ils ne s'abonnaient plus.Devant ce qui lui arrive je serai plus aimable,j'ai de l'estime pour elle.Etait-elle là de votre temps ?Je m'adresse à vous comme à un ancien, je suis de fondation,.Si vous le pouvez éclairez-moi un peu, je ne connais plus personne au journal.Je vous lis régulièrement et attentivement,suis presque tjs d'accoird avec vous.Vous trouve la dent un eu trop cruelle pour François , il est un peu rustique comparé à notre bien aimé Benoît, trop doux, sans doute, pour ce temps de loups.B.A.V.

  • Je ne peux guère vous "éclairer", car je n'y suis pas.

    Je suppose que vous avez vu cela:
    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2014/03/05/le-silence-est-assourdissant-5314968.html

    Il y a aussi le commentaire de Bernard Antony:
    http://www.bernard-antony.com/2014/03/present-jeanne-smits-remerciee-des.html

    Oui, Jeanne Smits était là "de mon temps". Elle prétend même que c'est moi qui lui ai appris le métier: une façon habile pour elle de faire preuve d'humilité et de casser la mienne...

    Vous m'avez fait sourire avec le "rustique". Merci.

  • On peut être excellent journaliste et ne pas être forcément un très bon gestionnaire.
    Présent étant une entreprise très fragile, il peut être pertinent de mettre à la tête des finances du journal des personnes rodées à tous les mécanismes financiers et à la vie des entreprises.
    Car à quoi nous serviraient d'excellents journalistes si Présent n'existe plus finalement ?

  • Pourquoi rien ne paraît à ce propos sur le salon beige, ni sur le forum catholique, ni sur le blog de Jeanne Smits elle même ?

    Auraient ils compris, eux, que le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit ?

  • Jeanne Smits n'a pas été limogée puisqu'elle écrit toujours dans Présent.
    En revanche, la soulager de tous les aspects techniques et financiers, je ne vois pas où est le problème.
    Dire que ''les journalistes de Présent auraient perdu leur liberté'' est absurde. Vous pourriez au contraire vous demander si grâce à M.Dubrule et Blanchard, Présent va pouvoir continuer à vivre et les journalistes aussi. C'est comme cela que je traduis le communiqué de Présent.

  • abonné internet, je n'ai pas lu d'article signé j Smits depuis son éviction de la direction
    j'ai pas contre lu le 6.03 comme "film à aller voir le week end"" la dernière réalisation d'un réalisateur LGBT ayant interprété comme acteur ,"avec bonheur", le rôle de l'immonde Pierre Bergé dans le film sur YSL......
    décidément ce nouveau "Présent" n'a plus les mêmes valeurs et en tout cas, vient de perdre mon abonnement (débuté en 2008)

  • Pour être précis voici les films cités dans Présent du 06 03 14 :
    Supercondriaque
    Terre des ours
    Ida
    Un été à Osage County
    Mea Culpa
    M Peabody et Shermann

    Guillaume Gallienne auquel vous faites allusion ne fait partie d'aucun de ces films. Il est bien en revanche le metteur en scène, auteur et acteur de "Les garçons et Guillaume à table" dans lequel il fait son coming out HETERO ( ce qu'il est, d'ailleurs, marié et père de famille car il n'est pas LGBT ).

    Et Caroline Parmentier signale dans sa critique du film sur YSL à la fois la qualité de la prestation des deux acteurs principaux mais aussi la médiocrité du film.

    J'aimerais bien savoir dans quel article de Présent on a pu trouver l'apologie de la camarilla LBGT

  • Pour être complet, précisons que le chapeau de l'article du 06.03.14 se termine par cette phrase "Outre Les Garçons et Guillaume à table toujours sur les écrans, voici notre sélection du mois."

  • Cette affaire Présent me rappelle de nombreux cas que j'ai vécus dans le monde des PMI/PME : Voilà que, tout-à-coup, un pilier disparaît, à la suite de nombreuses causes, y compris naturelles (Une mort soudaine, par exemple).

    La première remarque, c'est que, en dépit de l'émotion de la disparition brutale, nul n'est irremplaçable. (Et heureusement, sinon toutes les sociétés disparaîtraient sitôt la disparition d'un dirigeant, compétent et charismatique avérée).

    J'ai donc vécu maintes fois ce scénario, et s'il est vrai que c'est une période difficile, les commentaires qui fusent de tout côté n'arrangent pas les choses : Il y a les "La société n'y survivra pas", "C'est fini, dans six mois nous sommes coulés" jusqu'aux pures médisances "Untel à la tête, je donne deux mois maximum avant la faillite", etc.

    Les nouveaux venus ne sont pas forcément des incompétents, et il arrive parfois que, passée une certaine période, on se rende compte que le dirigeant adulé avait néanmoins commis des négligences professionnelles, dans certains domaines, négligences masquées jusqu'alors par son charisme et d'autres réelles compétences. Je l'ai constaté de nombreuses fois, et moi-même il m'est arrivé de changer ainsi d'opinion.

    En conclusion, la règle devrait être la prudence, assortie à la bienveillance. Le but, c'est que Présent vive, souhaitons simplement, même si nous conservons toute notre sympathie à Jeanne Smits, bonne chance aux nouveaux venus.

  • pour doc19 et les autres

    il n'y a peut-être pas d'articles signés J.Smits mais sachez que les pseudo existent... Il est dit nulle part que J.Smits n'est plus journaliste à Présent, d'ailleurs, pour qui a l'habitude de la lire, ses articles sont reconnaissables.
    Comme le dit Ysengrin, prudence et modération dans les propos.

  • Tout à fait, Marinette. Ne nous plaignons pas. Ce qui compte, ce sont les idées, pas le nom qui signe l'article. Sans blaaaague.

  • Pour XA

    Mais puisque je vous dis que Jeanne Smits continue d'écrire dans Présent, sous un pseudo existant depuis fort longtemps.
    N'avez-vous pas pensé que M.Dubrule et Blanchard (que je ne connais pas) essayent, comme ils peuvent, de sauver Présent! Pourquoi les lyncher? les propos que je lis, ici ou là, ne font qu'enfoncer Jeanne Smits et Présent. Il faudrait que Jeanne Smits fasse viiiiiite une mise au point!

  • Pour ma part, je ne crois pas avoir lynché qui que ce soit… Personnellement, excusez-moi, mais cela me dérange que Jeanne Smits ne signe plus sous son nom. Pour l'heure, laissons-la tranquille sans exiger d'elle qu'elle mette quoi que ce soit au point. M. Bergeron d'ailleurs s'en passe amnifestement, comme en atteste son article du jour.

  • A la mort de Jean Ferré, en 2006, on a assisté à toutes sortes de débats, discussions, anathèmes, prévisions, excommunications, voire même insultes et médisances. Plusieurs se présentaient comme son seul héritier. D'autres prédisaient la fin de la radio à plus ou moins brève échéance.

    8 ans après, malgré tout, Radio Courtoisie existe toujours et c'est la seule où l'on peut entendre Bernard Antony, Bernard Lugan, Jean Yves Le Gallou, Anne Brassié et Alain Sanders.

    Jean Madiran n'est plus, et Présent est en grand péril, cela a été dit plusieurs fois dans les pages de ce journal.

    Laissons la nouvelle équipe tenter de sauver ce qui peut l'être. Jeanne Smits fait toujours partie de la rédaction, elle est libre de choisir elle même de signer ou pas ses articles et aucun journaliste n'est muselé au sein de la rédaction. Espérons qu'on retrouvera sa signature bientôt dans les pages du seul quotidien vraiment de droite.

    Ou bien vous préférez que Présent disparaisse ?

  • Je ne vois pas qu' il y ait lieu de poursuivre indéfiniment. Pour ma part, c'est la forme qui m'étonne. Point. La survie de Présent n'est pas une fin en soi, sauf à rester fidèles aux valeurs du journal. A suivre, donc.

  • On peut dire ce que l'on veut mais il y a un gros problême sur la manière dont a été annoncé ce changement de direction. Lapidaire. La première des considérations pour les abonnés (principaux actionnaires réels!) eût été pour les 2 nouveaux de se présenter, d'expliquer la situation et de faire part de leurs projets; mais rien de cela; vous les lecteurs qui payez depuis des années, circulez, vous n'avez pas à savoir!
    PS: Suis aussi lassé de l'atlantisme de Sanders

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