On a pris l’habitude de l’appeler Gabriel de l’Addolorata, mais il faudrait choisir entre l’italien : Gabriele dell’Addolorata, ou le français : Gabriel de la Vierge des douleurs (ou de Notre Dame des Sept Douleurs, ou de la Mère des douleurs, comme je le vois dans un missel).
D’abord il s’appelait François Possenti. François parce que né à Assise. En 1838. Trois ans après, son père est nommé assesseur du tribunal de Spolète. En 1856 François est un brillant étudiant menant une joyeuse vie mondaine. Mais lors d’une procession il voit l’image de la Sainte Vierge lui dire que le monde n’est pas pour lui et qu’il doit se faire religieux. Il entre chez les Passionnistes et reçoit le nom de Gabriel de la Vierge des douleurs, dont il devient un étonnant dévot. Cinq ans après, le 27 février 1862, il meurt de tuberculose au couvent d’Isola del Gran Sasso.
De très nombreux miracles ont lieu par son intercession. Il est canonisé par Benoît XV en 1920, et Pie XI étend sa fête à toute l’Eglise. Il est un saint patron des étudiants, plus particulièrement des novices et des séminaristes, et de la région des Abruzzes.
Son couvent est devenu le sanctuaire San Gabriele dell’Addolorata, l’un des 15 lieux de pèlerinage les plus fréquentés du monde : deux millions de visiteurs chaque année.