Le père Lombardi a dû intervenir de nouveau, hier, pour affirmer que le pape n’avait pas dit ce qu’on lui faisait dire. En bref que le pape parle en faveur des familles homosexuelles.
Il s’agit d’un extrait de sa conversation avec les supérieurs majeurs, en novembre dernier, qui vient d’être publiée par la revue des jésuites italiens :
« Je me souviens du cas d’une petite fille très triste qui a finalement confié à son institutrice la raison de son état d’esprit : “La fiancée de ma mère ne m’aime pas.” Le pourcentage d’enfants étudiant dans les écoles, qui ont des parents séparés, est très élevé. La situation dans laquelle nous vivons actuellement nous confronte à de nouveaux défis qu’il nous est parfois difficile de comprendre. Comment pouvons-nous proclamer le Christ à ces garçons et filles ? Comment pouvons-nous proclamer le Christ à une génération qui est en train de changer ? Nous devons faire attention de ne pas leur administrer un vaccin contre la foi. »
Le père Lombardi s’est dépêché d’affirmer qu’il ne s’agissait pas d’une ouverture du pape aux unions homosexuelles.
Mais la vérité est que dans le propos du pape il n’y a strictement aucune désapprobation d’une situation où « la fiancée » de la mère d’une petite fille n’aime pas celle-ci. Pas même une mise au point sémantique.
On en revient une fois de plus à ce qui avait été soulevé par Scalfari : l’homme choisit ce qu’il considère comme le bien, et l’Eglise n’a pas à juger. Même si ce que la mère considère comme le bien, et qui est un énorme péché, fait le malheur de sa fille...