Sur le site Benoît et moi on trouvera la traduction d’un article de Vatican Insider intitulé Pape "marxiste", les dollars des philanthropes américains en péril.
On sait que de nombreux membres de la droite américaine ont vivement réagi à l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, certains accusant le pape d’être « marxiste ». Et l’on sait la réaction du pape : « Je ne suis pas marxiste, mais j’ai rencontré de nombreux marxistes qui sont des gens très bien. »
A priori il n’y a rien de plus, dans la dénonciation par François des excès du capitalisme, que ce qu’il y avait chez Jean-Paul II ou Benoît XVI. Sauf toutefois qu’il y a son insistance quasi quotidienne sur la « mondialisation de l’indifférence », « les périphéries », « les pauvres », les « marginalisés », « l’Eglise pauvre pour les pauvres », etc.
Donc les riches sont méchants. Et on lit dans l’exhortation apostolique: « La culture de la prospérité a rendu les riches incapables de ressentir de la compassion pour les pauvres. »
Une phrase qui ne passe pas chez les riches Américains catholiques qui donnent des sommes considérables pour la lutte contre la pauvreté et pour les œuvres de l’Eglise en général. Et, dit l’article, « si les robinets des philanthropes catholiques américains se fermaient, il serait très difficile de les remplacer, pour financer des activités visant à aider les pauvres »…
A propos du pape « marxiste », Benoît et moi cite un propos du livre Le Pape François, Je crois en l'homme :
« Il est vrai que j'étais, comme toute ma famille, un catholique pratiquant. Mais mon esprit n'était pas exclusivement tourné vers les problèmes religieux, je m'intéressais aussi à la politique, même si cela ne dépassait pas le plan intellectuel. Je lisais Nuestra Palabra, Propositos, une publication du Parti communiste. (...) Ces lectures ont contribué à ma formation politique, mais je n'ai jamais été communiste. »
Etrange confession : comment peut-on considérer que la lecture habituelle de publications communistes peut contribuer à la formation politique, alors qu’il s’agit d’une déformation permanente, fondée sur le mensonge par principe ?
On remarque que la citation est coupée. Dommage, car voici ce qu’il y a dans la parenthèse : « et j’adorais les articles du dramaturge Leonidas Barletta, qui appartenait au monde de la culture ».
Propos encore plus étrange. Pourquoi souligner cette évidence qu’un dramaturge appartient au monde de la culture ?
Parce que Leonidas Barletta n’appartient pas seulement au monde de la culture. C’est le créateur du « Théâtre du peuple », en 1930. Il appartenait au « groupe de Boedo », qui, lit-on ici, « veut changer la société et faire une révolution inspirée de l’expérience bolchevique ».
C’était un théâtre « très militant », confirme le dramaturge Roberto Cossa : « Le plus important, c’était l’influence de gauche et surtout du Parti communiste. Le Parti communiste n’avait pas d’influence en Argentine. Le seul secteur où il avait de l’influence, c’était le secteur culturel. »
Et c’est de cela que se nourrissait le jeune Bergoglio, c’est ainsi que, selon ses propres termes, il se « formait »…
Commentaires
On ne peut pas passer notre temps à critiquer le Pape.
Chacun a compris qu'il faut attendre patiemment son successeur. Tant qu'il ne s'agit que de paroles...
A part l'affaire des Franciscains de l'Immaculée.
Il n'a jamais été communiste, mais il milita longtemps au parti peronniste. Dans le courant "Organisation unique du transfert générationnel".
Il plaça ensuite ses amis politiques dans un université dont il était responsable. Pas mal pour un pur intellectuel.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organizaci%C3%B3n_%C3%9Anica_del_Trasvasamiento_Generacional
Quand on sait que Peron était un corrompu... Quand on sait aussi que le peronisme réunissait des marxistes et l'extrême-droite. Cela fait frémir.
Il prétend que son militantisme politique n'a jamais dépassé le stade intellectuel, mais ce n'est pas l'avis du rédacteur de la rubrique wikipedia qui dit qu'il jouait un rôle dirigeant dans une université et militait dans une organisation peronniste à laquelle au moins, il adhéra.
« Je ne suis pas marxiste, mais j’ai rencontré de nombreux marxistes qui sont des gens très bien. »
En revanche, il n'a rencontré de traditionalistes que "pélagiens" et "ostentatoires". Dans ce groupe culturel, il n'en pas rencontré un seul qui soit une personne "très bien".
Il n'a pas de chance, à moins que ce ne soit nous... qui en manquions.
J'avais vu un reportage dans lequel, si mes souvenirs sont bons, les journalistes stigmatisaient le couple Peron. Ils l'accusaient d'avoir piqué dans la caisse d'un hôpital pour leurs menus besoins personnels. C'est donc en militant dans ce parti que le pape François a rencontré des marxistes "très bien".
Ayant recherché dans Evangelii Gaudium la phrase :
"La culture de la prospérité a rendu les riches incapables de ressentir de la compassion pour les pauvres"
je ne l'ai pas trouvée...
http://www.vatican.va/holy_father/francesco/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20131124_evangelii-gaudium_fr.html
N'y-t-il pas confusion ou erreur ?
En revanche j'y ai vraiment trouvé cela :
« un musée folklorique d’ermites renfermés, condamnés à répéter toujours les mêmes choses, incapables de se laisser interpeller par ce qui est différent, d’apprécier la beauté que Dieu répand hors de leurs frontières. »
Vous avez dû vous sentir visé. Je vous vois bien en objet offert à la curiosité des visiteurs du musée dans un vitrine très propre, mais très bien fermée. Il n'y a pas de doute que notre pape a le sens de la formule frappante et désopilante... pour ceux qu'il ne stigmatise pas.
J'avais cité cette phrase dans mes deux notes sur Evangelii gaudium.
J'ai retrouvé le passage qui évoque la citation § 54 :
« La culture du bien-être nous anesthésie et nous perdons notre calme si le marché offre quelque chose que nous n’avons pas encore acheté, tandis que toutes ces vies brisées par manque de possibilités nous semblent un simple spectacle qui ne nous trouble en aucune façon. »
Ce n'est pas la même phrase que celle pourtant rapportée entre guillemets.
Vous avez raison. Je me disais aussi que si la phrase était telle quelle je l'aurais remarquée.
Il s'agit en fait d'un condensé des dernières phrases du n.54, avec les expressions anglaises:
Almost without being aware of it, we end up being incapable of feeling compassion at the outcry of the poor, weeping for other people’s pain, and feeling a need to help them, as though all this were someone else’s responsibility and not our own. The culture of prosperity deadens us; we are thrilled if the market offers us something new to purchase. In the meantime all those lives stunted for lack of opportunity seem a mere spectacle; they fail to move us.
Quoiqu'à la relecture, on ne sache pas si le "musée" désigne nécessairement les traditionalistes. On se demande si cette expression employée péjorativement (pas moins de trois fois dans le texte) ne désigne pas les individus trop attachés à leur pays, à leur région, à leur culture...
Il y a eu une discussion à ce sujet sur le Forum catholique:
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=739044
un "vrai" Pape a dit que le marxisme était intrinsèquement pervers , donc en plus d'être hérétique et scandaleux bergoglio est très dangereureux
Il y a une grande hypocrisie dans ses critiques contre le pape François qui répétitives ont largement dépassé le stade des critiques alors que par ailleurs on qualifie de schismatiques ceux qui prient chaque jour pour lui sans ressasser sans arrêt la tradition attaquée par celui que Dieu a placé à Rome.
Tout le monde en France ignore à peu près complètement la doctrine de Marx, pour la raison qu'elle est incompatible avec les "valeurs républicaines", et que l'Education nationale républicaine dispose d'un monopole sur l'éducation morale des jeunes enfants, dans lequel un marxiste authentique ne peut que voir une manifestation du totalitarisme.
- A ma connaissance, Marx est aussi le premier à avoir dénoncé dans les "Droits de l'Homme" une ruse judéo-chrétienne.
Il n'est pas difficile de deviner ce que les "valeurs républicaines" ont en commun avec les "valeurs catholiques" ou "allemandes" (protestantes) : la défense du droit de propriété.
Cela explique pourquoi autant de sectes diverses et variées, laïques aussi bien que confessionnelles, n'ont pas intérêt à ce que la critique marxiste drastique des valeurs occidentales se répande. Celle-ci souligne le rapport entre totalitarisme et relativisme, et que la propriété est à la racine du totalitarisme, aussi bien que du relativisme.
- Je ne sais plus lequel des deux évêques de Rome, Benoît XVI ou François (la fonction a le don d'étouffer pratiquement la liberté humaine et la différence spirituelle) a cité récemment K. Marx dans un de ses sermons, à propos de l'aliénation qu'entraîne nécessairement la richesse. Cette identification de la richesse comme la cause de la folie moderne est un emprunt direct à Shakespeare, qui découle de l'étude de son théâtre (Marx ne dissimule pas sa source). Shakespeare apporte largement la preuve, que c'est la science juridique qui est "intrinsèquement perverse", c'est-à-dire païenne.
C'est le point de vue institutionnel que Marx récuse, dans la perspective d'une quête de la vérité.
Or le catholicisme, l'universalisme chrétien, non seulement n'a pas une nature institutionnelle ou juridique, mais il renverse le dernier obstacle sur le chemin de la vérité, à savoir le détournement de la loi de Moïse et des prophètes à des fins cléricales et sociales par le clergé juif.
D'ailleurs, si ce que dit Shakespeare est vrai, c'est-à-dire chrétien, cela veut dire que la propriété pèse inconsciemment dans le monde moderne, plus que tout, dans le choix de telle ou telle religion, ou bien de "valeurs laïques".
Marx est un bourgeois juif qui a trop lu Malthus et Darwin et qui est à l'origine d'un des pires totalitarismes de tous les temps. Qui ne sera dépassé que par l'Antéchrist.
@ Monsieur Lapinos
Sur un autre fil, je vous ai demandé de bien vouloir me donner les références d'une pensée que vous disiez avoir lu dans La Bruyère selon laquelle tous nos maux venaient de la société (ou quelque chose du genre).
Je répète donc: Avez-vous les références pour retrouver cette pensée dans le texte ?
Après ces punitions d'ALLAH tempête de neige en Usa et Canada les inondations en Europe au pape François aux américains canadiens et européens de convertir aujourd'hui a l'islam pour éviter la mort par un ouragan glacial en Usa et Canada -100 déluge de Noé en Europe un fort séisme a Rome si la fin du monde pour éviter l'enfer ces catastrophes naturelles punition divine depuis Adam a ce jour
quel délire!!!!!!
le commentaire de M Poulain donne en arabe
فورات هذيانية