François s’est entretenu hier avec les quelque 120 supérieurs majeurs des ordres et congrégations de religieux, réunis à Rome.
Que sont les religieux ?
Réponse du pape :
« Ce sont des hommes et des femmes qui peuvent réveiller le monde. La vie consacrée est une prophétie. Dieu nous demande de sortir du nid et d'être envoyés sur les frontières du monde, en évitant la tentation de les “domestiquer”. Telle est la façon la plus concrète d'imiter le Seigneur. »
Or parmi les religieux, et même au centre, au cœur de la vie religieuse, il y a les moines, et autres contemplatifs cloîtrés.
Ont-ils encore le droit d’exister, ou sont-ils rayés de la carte ?
Il est vrai que l’Eglise n’a que faire d’« un musée folklorique d’ermites renfermés, condamnés à répéter toujours les mêmes choses » (exhortation apostolique Evangelii gaudium).
Cela me fait penser à un ancien évêque de Vannes, qui disait (en privé) que les bénédictins de Kergonan étaient « une secte ». François va-t-il officialiser ce jugement ?
Commentaires
Lorsque les catholiques auront redécouvert que la vie monastique est essentielle au Christianisme, ils auront fait un bon pas dans le sens de la Tradition. Comme en Orient depuis des siècles et jusqu'à aujourd'hui, les moines étaient autrefois dans l'Église latine le fer de lance de toute mission solide, de toute vraie réforme et de toute restauration durable. À condition qu'ils soient ce qu'ils sont... !
Ici on cherche la petite bête et tout est fait pour discréditer le pape actuel.
Sans cette remarque amère, je n'aurais rien remarqué, pensant que les moines étaient évidemment englobés dans les religieux.
Je dois avoir appris un mauvais catéchisme.
Vous ne m'avez pas compris. Ce qui m'a fait bondir est que le pape dit que les religieux doivent sortir de leur nid et être envoyés aux frontières. Or ce n'est pas du tout la vocation des moines, qui sont pourtant des religieux.
il ne faudrait quand même pas oublier le rôle des moines dans l'évangélisation de l'Occident; pour évangéliser, il fallait bien qu'ils sortent de leur monastère; les moines irlandais sont même sortis de leur ïle
Toujours "ces frontières", ces "périphéries"....
Tout à fait d'accord. Cette manie de mettre des étiquettes, source de tensions et de guerre. Dieu aime la diversité pourvu qu'elle soit dans l'ordre voulu par Lui. Il n'y a qu'à contempler la Création. Il n'y a qu'à voir l'Eglise avant les lubies et illusions modernistes. Maintenant les modernistes veulent mettre tout le monde au pli de leurs mythes.
Les moines et les moniales ont choisi la meilleure part et ils ont civilisé la terre entière sans sortir (ou peu) de leurs monastères. Chacun à son poste. Un bon général n'envoie pas en première ligne les cuisiniers à coups de pieds dans le derrière, autrement toute l'armée crève de faim. Et les jésuites ont été fondés pour sortir, eux. Qu'ils sortent.
Cela me fait penser à la révolution culturelle de Mao et aux gardes rouges. Avec des slogans on peu initier des massacres incroyables
Le Pape François semble s'arrêter à quelques représentations négatives basées sur des cas particuliers qu'il a connus dans son vécu personnel. Sa façon de s'exprimer s'appuie en plus beaucoup sur la parole et une parole très prolixe, beaucoup de mots dans un sens puis dans un autre, et des redites par rapport à des préoccupations personnelles qui semblent être des "marottes" plus que des enseignements.
Ou pour dire différemment il semble faire de cas généraux de cas particuliers et en plus des cas particuliers qui sont loin d'être nombreux et préoccupants par rapport à d'autres...
Cette analyse peut être erronée, mais ce qui est sûr c'est que le Pape François n'aide pas certains fidèles à se sentir guidés...même si nous savons bien que nous avons tous à porter notre croix. Dommage, dommage néanmoins car qui tient la crosse?
SVP petite erreur, libre
Ou pour dire différemment il semble faire des cas généraux de cas particuliers et en plus des cas particuliers qui sont loin d'être nombreux et préoccupants par rapport à d'autres...