Lectures et oraisons du 6e dimanche après l’Epiphanie, chants du 23e dimanche après la Pentecôte.
En cet avant-dernier dimanche de l’année liturgique, nous lisons paradoxalement dans l’épître les toutes premières lignes écrites par saint Paul : le début de la première épître aux Thessaloniciens, qui est selon tous les spécialistes sa première lettre, datant de l’année 50. Or ces premières lignes paraissent pourtant célébrer un aboutissement, et d’une certaine façon c’en est un : depuis la visite de Paul et la conversion des premiers habitants de Thessalonique, les chrétiens y sont rapidement devenus très nombreux, et sont en outre devenus de véritables modèles « pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe ».
Ce phénomène est un aspect de ce qui est enseigné dans l’évangile, avec les deux paraboles du grain de sénevé et du levain. La petite graine devient très rapidement une plante aussi grande qu’un arbre, où viennent nicher les oiseaux du ciel. Le levain fait bientôt fermenter plus de 7 kg de farine*, ce qui donnera un énorme pain pour nourrir la grande maisonnée…
C’est le temps de la croissance de l’Eglise, qui est bref en regard de l’éternité. Et qui arrivera à son terme. Et l’épître du jour se termine par une annonce de la parousie : « pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous sauve de la colère à venir ». Quant à l’évangile, il se termine par l’annonce de l’accomplissement d’une prophétie : « Je révélerai des choses cachées depuis la création du monde », ce qui est également une annonce du grand dévoilement final, qui aura lieu liturgiquement dimanche prochain.
Commentaires
Bonsoir,
Dommage que le dernier paragraphe comporte le mot "liturgiquement". Enfin, tant pis, ça va m'exercer à la patience, vertu qui n'est, malheureusement, pas un apanage de ma nature pécheresse!
Quand l'on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a.
En attendant cet heureux jour, prions...
Jusqu'à ce qu'Il revienne!
Merci!
JFL