Le 26 septembre dernier, les services d’information du Vatican nous apprenaient que le pape avait nommé cinq consulteurs au service des célébrations liturgiques.
Naturellement, il s’agissait de personnalités ayant la même conception de la « liturgie » que le pape régnant.
Mais il n’était pas précisé si les nouveaux venaient en plus, ou à la place des consultants en poste.
Réponse chez Sandro Magister :
« Le pape François a remplacé en bloc, le 26 septembre dernier, les cinq consulteurs du service des célébrations liturgiques pontificales. Parmi ceux qui ont été renvoyés, il y a, par exemple, le père Uwe Michael Lang, un liturgiste dont le livre le plus important, consacré à l'orientation "vers le Seigneur" de la prière liturgique, a été préfacé par Ratzinger lui-même. »
Il paraît que le pire est à venir…
Commentaires
Le sentiment qui domine,c'est une grande tristesse.
Oui, la tristesse et l'indignation, tant le virage est radical par rapport à la saine doctrine; la liturgie est l'expression de la foi, et la liturgie soi-disant rénovée est une triste falsification, sans beauté et sans intériorité.. Qu'un pape ne se rende pas compte de cette involution catastrophique est un présage sinistre pour l'avenir. L'aube est encore lointaine et la nuit va être très profonde. Je ne vois plus que la persécution et le sang pour laver, purifier l'Eglise ou ce qui en reste car elle est phagocytée par des ennemis intérieurs bien installes en son sein. L'Eglise vit sa Passion, à l'instar de notre Sauveur..
À cause de nos péchés et pour d'autres raisons insondables, la Providence permet cela: c'est l'abomination de la désolation, Jésus trahi par ceux qui se présentent sous son Nom...Heureusement, après les jours de la Passion viendra la Résurrection!
Après l'interdiction faite aux Franciscains, on ne peut que conclure que ce Pape a personnellement horreur du rit ancien et qu'il va faire tout son possible pour l'éradiquer à tout jamais.
On peut cependant espérer qu'il reviendra triomphant au temps de nos petits-enfants, voire avant quand nous serons bien égrotants.
Retour aux années 70? Il est clair que c'est un mauvais exemple que le Pape est en train de montrer au niveau liturgique. Nul doute que cela va décourager bon nombre de prêtres qui se sentaient soutenus par Benoît XVI et en encourager d'autres à se permettre les dérives les plus délirantes. Après les deux Papes précédents, qui aurait cru un retour à mai 68?
Jean-Pierre Snyers
Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com
"Après les deux Papes précédents, qui aurait cru un retour à mai 68?"
Il est écrit : "Je vis ensuite surgir de la terre une autre Bête ; elle avait deux cornes comme un agneau, mais parlait comme un dragon. Au service de la première Bête, elle en établit partout le pouvoir, amenant la terre et ses habitants à adorer cette première Bête DONT LA PLAIE MORTELLE FUT GUÉRIE" (Ap. 13, 11-12).
La démission de Benoît XVI fut probablement forcée. C'est ce qu'annonçait M. Juppé lorsqu'il a dit à propos de Benoît XVI "ce pape pose un vrai problème" (ou quelque chose d'approchant). Il était probablement en service commandé. J'y pense de plus en plus.
Nous aurons toujours le droit naturel et la liberté religieuse que Dieu nous a conférés directement avant même que l'Église nous donne la foi. D'autre part nos ancêtres n'avaient pas les discours et les faits et geste du Pape tous les jours. Ils n'en étaient pas moins catholiques.
Ce pape est probablement un drame pour les vocations qui n'en seront que plus héroïques. Je pense au clergé. Il doit endurer d'indicibles souffrances. Serrons donc les rangs autour de "nos" prêtres.
Enfin, si François a été élu par les grands laïcs de ce monde qui ont forcé Benoît XVI à la démission, François vient de l'extérieur de l'Église. C'est un pape politique. Il n'en est pas moins pape. Nous savons donc à quoi nous attendre pour mieux cerner nos devoirs et nos droits.
Par exemple, les franciscains de l'Immaculée ont des droits que Dieu leur a conférés directement et ces droits sont bafoués par François. À mon avis, ils seraient en droit d'exercer leur liberté sans qu'aucune sanction valable ne puisse leur être infligée. Il n'y a pas de droit contre la liberté religieuse.
Depuis Teilhard, les jésuites déraillent plein pot. La croyance en l'évolution a empoisonné leur philosophie et leur théologie. C'est normal , ils croient avec Teilhard que l'homme est en route vers sa propre divinisation et immortalité, grâce aux progrès techniques. Le" Christ évoluteur" viendra récupérer à la fin cette humanité "parfaite". J'ai bien peur que le "Christ évoluteur" de Teilhard ne soit l'Antéchrist, le "christ" de Satan.
Quand Teilhard l'apostat sera "réhabilité", il n'y aura plus de doute sur les orientations de ce pontificat.
Benoît XVI n'a pas été contraint a démissionné, il a agi librement mais sans doute sans prévoir l'avenir. Après deux papes réparateurs et conservateurs, il ne pouvait pas prévoir la légèreté des cardinaux qui se sont laissés porter par le mouvement sans réfléchir. L'absence de sérieux et le refus de penser en termes idéologiques, ont facilité le mouvement moutonnier vers celui qui est arrivé en premier, bien que minoritaire mais porté par la minorité progressiste des cardinaux.
Benoît XVI souffre-t-il de voir son oeuvre remise en cause et célébrer une herméneutique de la discontinuité ? Je prie pour lui. Il a promis obéissance à son successeur mais il ne pensait certainement pas que serait élu son challenger de 2005, comme tous les prétendus spécialistes.
Outre la légèreté des cardinaux, il y a sans doute une raison spirituelle à tous ces événements tragiques. Le fait que trois fois la foudre soit tombée sur Saint-Pierre le jour de l'annonce de la démission du pape émérite et qu'il ait fait presque nuit en plein jour ce jour là est troublant. Mais il est certain que l'hédonisme et la révolte contre Dieu qui règnent en Occident risque de très mal finir ! Prions tous les jours pour la France, l'Europe et le monde, pour que la barbarie ou la décadence ne les submergent pas. La décadence de l'Europe est directement liée à la rétraction de l'Eglise qui se cache et ne témoigne plus comme elle le devrait. Hélas elle sera persécutée par faute de cette lâcheté.
Je lis ces commentaires tous pertinents;nous sommes dans un grand mystère voulu ou permis par Dieu;que se passe t-il à Rome?L'Italie suite à cette tragédie,ce naufrage des migrants venus de Libye prend le deuil national,national!Et le pape François appelle à la prière pour tous ces malheureux séance tenante!Oui,d'une certaine façon,nous sommes chrétiens,n'empêche tout cela laisse un goût amer quant à l'orientation du pontificat et aux conséquences qui vont en découler!
C'est la première fois qu'un pape n'est pas issu du monde européen,du moins à ma connaissance;notre monde qui vient de très loin est gravement menacé.Le pape François ne possède pas la sensibilité qui est la nôtre;en ce sens,c'est vraiment le premier pape mondialiste;un gouffre s'ouvre sous nos pieds.
Je lis moi aussi tous ces commentaires - parfois un peu ridicules - qui ne sont que craintes, peurs, inquiétudes ! Tout le contraire de l'espérance chrétienne que notre Saint Père François prêche à longueur de temps ! Croyez-vous que le saint-Esprit gouverne l'Eglise ? Je me le demande en vous lisant...
Le Saint Esprit dirige l'Eglise, mais les loups déguisés en brebis ne sont pas dans l'Eglise, même si en apparence, ils le sont. Les loups ne se laissent pas guider par le Saint Esprit, mais par Satan.
Notre Seigneur nous a dit "à leurs fruits, vous les reconnaîtrez". Parole puissante qui sous-entend que nous aurons la capacité de savoir si les fruits sont bons ou mauvais. Tout simplement parce que nous resterons dans l'Eglise et que le Saint Esprit nous "fera connaître toutes choses". Et tout cela sans qu'un quelconque orgueil intervienne dans ce jugement des fruits. On juge les fruits, pas les personnes.
La papolâtrie qui consiste à prendre toute opinion d'un pape pour infaillible, n'est pas catholique. Et quelle aubaine pour les mondialistes manipulateurs: il leur suffit d'influencer un pape pour avoir tous les papolâtres à leur botte.
"Je lis moi aussi tous ces commentaires - parfois un peu ridicules - qui ne sont que craintes, peurs, inquiétudes ! Tout le contraire de l'espérance chrétienne que notre Saint Père François prêche à longueur de temps ! Croyez-vous que le saint-Esprit gouverne l'Eglise ? Je me le demande en vous lisant..."
Il ne vous vient pas à l'esprit que les commentateurs peuvent, eux aussi, être inspirés de l'Esprit Saint ? Certains, dont vous semblez faire partie, pensent que l'exercice de la liberté est inspiré par le diable. Je vous renvoie à Dignitatis humanæ. Nous aussi, nous sommes l'Église.
Cher Denis Merlin, depuis que je lis ce blog, je vois que ses lecteurs sont nostalgiques d'un rite aujourd'hui ancien. Ils sont également nostalgiques d'un monde ancien et ont des idées politiques plus que conservatrices. La nostalgie ne peut être inspirée par l'Esprit saint. Ne devenez donc pas des vieux catholiques nostalgiques !
Je maintins mordicus que personne n'a obligé Benoit XVI à se retirer. On voyait bien que sa forme physique baissait. Actuellement on dit qu'il se porte bien mais c'est parce qu'il a une vie réglée et au calme.
Pour son successeur, patienter en prenant ce qui est bon chez lui et en ignorant le reste. Ce n'est pas à nous de combattre pour les Franciscains, ils sont assez grands pour le faire. Si leur prieur ne réagit pas encore, il doit avoir de bonnes raisons. Ils savent que beaucoup les soutiennent par la prière.
Je ne défends pas les Franciscains. Je donne un exemple et je réfléchis tout haut sur un cas. Croyant fonder mon opinion sur le droit naturel et la foi, j'estime que le Pape a restreint la liberté de ces religieux, selon moi sans titre à le faire.
@ Pierre,
Non seulement je ne pense pas être nostalgique, mais encore je pense être véritablement progressiste. Seulement je ne veux pas être injuste pour faire l'intéressant et plaire ainsi au monde (quitte à agresser des innocents).
D'ailleurs je trouve des pages d'une grande profondeur chez Jean XXIII et Paul VI et, en plus, je suis pour un gouvernement mondial. Je pense donc être d'un très rare progressisme à tel point que je me sens isolé. Quand on est trop à l'avant-garde...
Ils forcent les portes de notre charité,s'installent dans notre maison pour la détruire;l'Italie est à genoux et prend le deuil national pour des délinquants migrants et tout cela est approuvé par la plus haute autorité spirituelle désarmant ainsi tout sain esprit de résistance chez les catholiques.
Nous vivons une situation dramatique,du jamais vu dans notre histoire.
Le pape François,il réfléchit aux conséquences de ses comportements et déclarations?
Le pape n'est certainement pas un agent du NOM mais certains pourraient le croire.
La lecture du livre du père Jean-Dominique Fabre consacré au Père Roger-Thomas Calmel montre que le malaise dont souffre l' Eglise remonte à bien des années avant le concile de 1962.
Sartre après Sarto.
Le malaise est très ancien en effet, mais la dégringolade s'est accélérée avec Vatican II, quand l'Eglise a cessé officiellement avec Paul VI de vouloir enseigner le monde et s'est mis à sa remorque (à son écoute, comme disent les modernistes). Et bien, on a tellement bien écouté que nous sommes devenus des admirateurs de l'esprit du monde, en passant par la case "protestantisation" du clergé
Chers St Aline et Dauphin, si je puis me permette, ce n'est pas l'Eglise qui souffre d'un malaise mais c'est plutôt vous !
Agressif le Pierre...
St. Aline, agressif ? Moins que certains commentaires sur ce blog ! Pour ma part, sur le plan de la liturgie, je crois qu'il faut revenir à une application très restrictive de la forme extraordinaire du rite ancien qui, à terme, doit disparaître. La norme est le rite de Paul VI et la forme extraordinaire ne doit être qu' un "choix prudentiel lié à l’aide apportée à des personnes qui avaient cette sensibilité particulière" (François)
Ça c'est la provocation de trop. Après tant d'autres, sans doute. Mais ici vous n'attaquez pas seulement mon blog, qui est dédié à la "forme extraordinaire" depuis son premier jour, mais aussi Benoît XVI qui a fait de la liberté de célébrer la messe de saint Pie V une loi de l'Eglise catholique.
Adieu donc.
Comme l'assistance aux messes traditionnelles est formée de plus en plus de jeunes et de jeunes familles nombreuses le "choix prudentiel" de certains sera obligé de s'appliquer à de plus en plus de fidèles, fidèles qui sont l'avenir de l'Eglise. Ils ont tout faux ceux qui préconisent la disparition du rite des "nostalgiques". Nostalgiques les jeunes? Oui, nostalgiques du Bien , du Beau, de la Vérité, nostalgiques de la messe de toujours
"Pour ma part, sur le plan de la liturgie, je crois qu'il faut revenir à une application très restrictive de la forme extraordinaire du rite ancien qui, à terme, doit disparaître. La norme est le rite de Paul VI et la forme extraordinaire ne doit être qu' un "choix prudentiel lié à l’aide apportée à des personnes qui avaient cette sensibilité particulière" (François)"
Vos opinions ritocidaires n'ont pas beaucoup d'importance. La liberté et la vérité triompheront.
@Pierre
J’ai la chance qu’il y ait dans mon village un monastère de chanoinesses où chaque dimanche un chanoine venu d’une abbaye proche célèbre la messe de St Pie V. Ce matin c’était la fête du Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie. Double de deuxième classe, blanc.
Officiant, diacre, enfants de chœurs… des vêtements liturgiques de toute beauté. Linges d’autel étincelants. Des chants magnifiques interprétés par les chanoinesses. Asperges me, Gloria, Credo… le latin omniprésent chanté et parlé à l’entière satisfaction des fidèles. Communion à genoux devant l’autel.
J’ai beaucoup plus de joie à assister à cette messe traditionnelle qu’aux messes des églises alentour.
Je ne demande pas que ces messes post-conciliaires soient interdites. Mais je demande que la messe de St Pie V soit dite et suivie librement par ceux qui le désirent.
Si cette dernière devait être interdite j’en tirerais la conclusion que l’église des pères Chenu et Congar a définitivement brisé celle du père Calmel. Et cela serait terrible. Je prie Dieu pour qu’il n’en soit jamais ainsi.