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La liberté d’expression est en train de mourir pour de bon

En réaction à l’immonde agression d’Act Up contre la fondation Jérôme Lejeune, un « militant anti-mariage homo très engagé et actif sur les réseaux sociaux » (selon la presse), Stéphane Journot, twittait ceci :

« Ce qui est cool avec Act-Up, c'est qu'ils portent déjà le triangle rose, ça va faciliter les choses ». Illustration à l’appui, avec une photo où l’on voit les militants d’Act Up dans leurs œuvres, effectivement vêtus de leur fameux tee-shirt à triangle rose.

Un tweet qualifié d’« apologie de la déportation pour motif d'homosexualité » par le porte-parole de l'Inter-LGBT, soulignant que c’était pénalement répréhensible.

Stéphane Journot étant paraît-il connu aussi comme militant UMP, son parti a engagé une procédure d’exclusion. Laquelle a toutes les chances d’aboutir, vu que Stéphane Journot… n’est plus membre de l’UMP. L’essentiel étant pour le parti de montrer qu’il se conforme strictement à la dictature de la pensée unique.

Act Up déverse du faux sang devant les locaux de la fondation Jérôme Lejeune et colle des affiches insultantes pour une institution dont les buts ne sont qu’admirables, et cela n’émeut personne. Il est normal de s’en prendre à elle, puisque sa communication est assurée par la présidente de l'association Manif pour tous, Ludovine de la Rochère : c’est donc une institution « homophobe »…

L’agression de la fondation Jérôme Lejeune est normale, mais si un militant de la vie a le culot de protester par un simple tweet ironique, c’est le branle-bas de combat contre le nazi qui fait l’apologie de la déportation…

Le même jour, Eduardo Rihan Cypel a annoncé mardi qu’il portait plainte contre Bruno Gollnisch qui l’avait traité de Français « de fraîche date »…

Eh bien, cela, ce n’est plus, du tout, la France.

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