C’est celui de Gondenans-Montby, dans le Doubs. La commune n’a pas 180 habitants, et l’on n’y connaît pas d’homosexuels, en tout cas militants, mais le maire a préféré prendre les devants. Comme il ne peut pas être question qu’il procède à une parodie de mariage entre deux personnes de même sexe, et qu’il n’est pas davantage question qu’il délègue à un adjoint le soin de procéder à une telle mascarade (il ne s’appelle pas Ponce Pilate mais Claude Sancey-Richard), il est allé voir le préfet pour être déchargé de ses fonctions. Le préfet a refusé…
On notera d’autre part la petite manifestation organisée par le maire de Challain-la-Potherie, dans le Maine-et-Loire, qui a lu publiquement, en présence de neuf autres maires, un communiqué qui serait excellent si… madame le maire ne se déchargeait pas, sans le moindre problème de conscience (comme à Orange, Arcangues, etc.) sur un adjoint complaisant pour accomplir la mascarade exigée par les deux militants qui avaient même tenté de piéger l’Eglise.
Commentaires
Je ne comprends pas pourquoi les maires n'argumentent pas sur le fait tout simple que cette loi n'est pas écrite en français (puisque dans tout dictionnaire français un mariage c'est l'union d'un homme et d'une femme), et donc n'est pas applicable.
C'est tout bête, tout simple et indiscutable.
en fait, la meilleure arme qu'ont les maires est de démissionner, ce qui entraine automatiquement une municipale partielle et leur permet, quand ils sont réélus, de regarder de très haut le gouvernement et ses représentants
la République sait toujours utiliser l'arme de la psychiatrie pour se défendre, comme elle l'avait fait avant la guerre contre le député Philibert Besson, et comme l'a prouvé le réquisitoire contre le Docteur Dor, mais les hôpitaux psychiatriques existants seraient vite combles si il fallait y enfermer tous les maires récalcitrants